SECTION III: DE LA NECESSITE DE
LA REFORME DU CONSEILDE SECURITE DE L'ONU
La question de la réforme des Nations Unies en
général et du Conseil de Sécurité en particulier
remonte à plusieurs années déjà. Cependant ;
on peut souligner que l'élection comme
Secrétaire-général des Nations-Unies , du
ghanéen Koffi Annan marque un tournant décisif dans les
débats autour de la réforme des Nations-Unies.
Dès le 17 décembre 1996, en effet, Koffi Annan,
dans son discours d'acceptation comme nouveau
Secrétaire-général, promet
d' « assainir les Nations-Unies, les rendre plus
présentes et plus efficaces, plus sensibles aux souhaits et aux besoins
de ses membres et plus réalistes dans leurs buts et
engagements ». Et joignant la promesse à
l'action, il présente le 14juillet 1997 un rapport à
L'Assemblée Générale intitulé
« Rénover Les Nations-Unies : le programme pour
la réforme ( A/51/950). Ce rapport
contient 29 mesures que le Secrétaire-général peut prendre
de sa propre initiative mais sur lesquelles il consulte les Etats membres, et
15 recommandations sur lesquelles L'Assemblée Générale
doit se prononcer. C'est à la suite de ce rapport que sont mis en place
deux groupes d'étude, l'un sur les opérations de maintien de la
paix, dirigé par Mr Brahimi, et l'autre sur la réforme du
C.S.; dirigé par Mr Rhazali.
La publication le 23 août 2000 du rapport du Groupe
d'étude sur les opérations de paix des Nations-Unies qui
recommande des changements radicaux dans la stratégie, la doctrine et le
déroulement des opérations de paix, l'adoption le 08 Septembre
2000 de La Déclaration du Millénaire des Nations-Unies, document
donnant des directives pour adapter L'ONU au nouveau siècle, ainsi que
la publication, le 09 septembre 2002, du rapport du Secrétaire
général intitulé « Renforcer L'ONU :un
programme pour aller plus loin dans le changement », font aujourd'hui
apparaître toute la nécessité de la réforme du
Conseil de Sécurité.
§1. Des causes juridiques de reforme du Conseil de
sécurité en rapport avec les ALPC en Afrique Centrale.
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