1.5.3.2- Dynamique démographique
La population de la commune de Kétou est passée
de 63.079 habitants à 100.499 habitants, soit un taux d'accroissement
intercensitaire de 4,77 %. Et un taux d'accroissement relatif de 59,32 % en dix
ans (1992 à 2002). L'indice de « poussée
démographique » (1,58) est le plus fort du département du
Plateau. Les populations vivant dans les terroirs riverains des forêts
classées de Dogo-Kétou sont estimés à
80.712 habitants (Atlas monographique des communes, 2002). On y rencontre
principalement les différents groupes socio-culturels à savoir :
les Nagots, les Holli, les Mahi, les Fon et les Peulhs. Ces différents
groupes socioculturels pratiquent diverses réligions telles que : la
réligion catholique, traditionnelle, protestante, musulmane et
autres.
1.5.4-Situation économique de la yille
Comme activités qui se développent nous avons :
l'agriculture, l'élevage, le commerce, l'artisanat, l'exploitation
forestière, le tourisme et l'hôtellerie puis le transport et la
communication. .etc. Parmi celles-ci, le commerce occupe une place importante
grâce à la forte production agricole qu'offre la zone, à la
l'existence de la route inter-Etat (Pobè-KétouIllara) et à
la proximité du Nigéria.
Quant à l'exploitation forestière, elle est
pratiquée anarchiquement dans la commune au mépris de la
réglementation forestière en vigueur dans le pays. Elle porte
surtout sur le bois d'énergie et la carbonisation qui sont
principalement destinés à approvisionner la ville de Porto-Novo
et ses environs.
CHAPITRE II : REVUE DE LITTERATURE 3.1- Points des
documents consultés
Dans le but d'atteindre les objectifs fixés dans cette
présente étude, des consultations documentaires dans certains
centres documentaires, bibliothèques et sur des sites internet ont
été effectuées. Ceci nous a permis d'apprécier la
réflexion de certains auteurs et chercheurs sur la gestion des aires
protégées.
Notre recherche documentaire est focalisée sur les
ouvrages généraux qui ont traité de la gestion des aires
protégées et sur les travaux spécifiques ayant
abordé certains aspects de la gestion forestière.
> Diatta, M. 2007 : « Application de la
Télédétection et des Systèmes d'Information
Géographique à la gestion des forêts classées du
Sénégal : cas de la forêt de Thiès » ;
mémoire de fin de formation en DESS ; RECTAS, OAU Campus.
Ilé-Ifè, Nigéria, 99 p.
Selon l'auteur de ce document, les foréts classées
du Sénégal sont confrontées à plusieurs
problèmes. Ces derniers peuvent être résolus par
l'application des méthodes de gestion axées sur l'utilisation de
la Télédétection et des SIG. Par la
télédétection et les techniques de SIG, il a
effectué des traitements numériques d'images et des analyses
spatiales qui ont permis d'aboutir aux résultats visés par son
étude.
> Zinsou J-E. 2008 : << Détermination
d'un site propice à l'implantation d'une réserve de faune dans le
sud du Bénin par la Géoinformation » ;
mémoire de fin de formation en DESS, RECTAS, OAU Campus.
Ilé-Ifè, Nigéria, 56 p.
Dans ce document, l'auteur a démontré comment les
techniques de SIG peuvent permettre de déterminer un site favorable
à l'implantation d'une réserve de faune dans le sud du
Bénin. Il s'est basé sur une démarche centrée sur
l'intégration de la gestion de l'information à
référence spatiale.
> Ndiaye, I. 2009 : << Analyse de la dynamique
de l'occupation du sol et des feux de brousse dans le centre du Benin
», mémoire de fin de formation en DESS ; RECTAS, OAU Campus.
Ilé-Ifè, Nigéria, 75 p.
Selon l'auteur de ce document, l'analyse de la dynamique de
l'occupation du sol et des feux de brousse peut être faite en utilisant
les images satellitaires. Il a donc utilisé dans son travail
les images Landsat TM de 1986 et ETM + de 2000 (30 m de
résolution) combinées à celle de NigeriaSat-1 de 2006 (32
m de résolution) et les données de MODIS (Sur les points de feux)
de la période 2000 à 2009. Sa démarche
méthodologique a reposé sur l'utilisation des données de
la télédétection pour une connaissance spatiale et la
cartographie des unités de l'occupation du sol.
> DGFRN, 2009 : « Stratégie Nationale de
mise en place des Marchés Ruraux de bois-énergie au
Bénin », Rapport technique, PBFII, 76 p.
Dans ce document, nous avons eu un ensemble de détails sur
les différents problèmes auxquels sont confrontées
certaines foréts classées du Bénin, surtout nos deux
foréts d'étude. Celles de Dogo et de Kétou qui sont
confrontées à un problème crucial de carbonisation
incontrôlée dans l'ensemble.
Selon l'auteur du document, `' sauf dans le département de
l'Alibori où elle est encore timide, la carbonisation a gagné
toutes les contrées et n'épargne guère le domaine
classé de l'Etat qui était jusque là « craint »
(le cas des forêts classées de Dogo-Kétou étant
assez criard). Comme exploitation forestière, (bois d'oeuvre), la
carbonisation (par les professionnels) procède par
l'écrémage des essences reconnues comme ayant un fort pouvoir
calorifique. Plus grave, ces essences sont prélevées à
l'état vert et à l'opposé de l'exploitation du bois
d'oeuvre, la carbonisation est plus dévastatrice, car prélevant
des diamètres plus petits donc un nombre de sujets plus important
à la fois et à n'importe quelle période de l'année
sans tenir compte de la nécessité de permettre aux arbres de
régénérer.
A travers ces travaux, les auteurs mettent l'accent sur
comment par la télédétection et les SIG, l'on peut suivre
la dynamique et faire face aux problèmes auxquels la gestion des aires
protégées est confrontée actuellement dans les pays
africains.
Nos recherches nous ont permis d'aborder dans le
développement de ce thème, les différents aspects qui
n'ont pas été abordés dans ces différents travaux
consultés et qui sont particuliers à notre zone
d'étude.
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