Conclusion du Chapitre 1
Après l'historique et de la situation des
localités qu'achève la carte ci après, on peut retenir
qu'une mutualisation ethnique est à l'origine de la création de
cette région. Il convient de passer en revue le potentiel de la
région sur le plan naturel, humain et économique.
Chapitre 2 : REGION AUX POTENTIALITES DIVERSES
La région de Méagui, grace à sa position
géographie bénéficie d'avantages naturels. Anciennement
forêt vierge et presque vide d'hommes, elle a connue une immigration de
populations avec diverses raisons comme le peuplement ou la
réinstallation ; le manque de mains d'oeuvres pour l'agro industrie et
une compétition foncière. D'où une diversité dans
la population. Chaque migrant se déplaçant avec son modèle
de société, il est rare qu'il choisisse un modèle
fondamentalement différent de celui qui a régi son univers avant
la migration. Ainsi chacun va exercer, en grande parti son ardeur
vis-à-vis de l'activité économique propice au milieu.
2.1. Potentialités humaines
La population est cosmopolite et on y distingue : des autochtones
(Qui est issu du sol même oüil habite, qui ne sont pas
venu par immigration ou ne sont pas de passage) comme les Bakwé ;
des allochtones (Qui proviennent d'un endroit
différent). Parmi ceux-ci, il y a des allogènes (D'une origine
différente de celle de la population autochtone) comme les Baoulé
et les Etrangers (Non ivoiriens) comme les Burkinabé.
2.1.1. Composition de la population des
différentes localités
Les localités étudiées se situent au nord
de la sous-préfecture de Méagui pour les villages de Robert-porte
et Oupoyo sur l'axe Méagui-Soubré. Toujours au Nord mais beaucoup
plus proche de Méagui (2Km), on a le village de Touagui 2. Au Sud, sur
l'axe Méagui_ San-Pedro en empruntant une voie en terre (Gnititouagui
2). Leurs populations sont dans le tableau n°2 qui suit. De prime abord,
on peut voir que le cosmopolitisme ethnique de chaque village. Région de
peuplement car tardivement mise en exploitation, les autres ethniques y sont
venus pour leur part de terres.
2.1.1.1. Composition par ethnies
Dans la région de Méagui, différentes
ethnies sont représentées à des proportions variables. Le
tableau n°2 est une synthèse élaborée en tenant
compte des populations les plus représentatives des localités et
leurs incidences sur le vivrier. On peut distinguer trois classes : Les
Baoulés (81,83%), sont parmi les Ivoiriens les plus nombreux, qui
représentent la première classe ; Les Dioula (4,75%), les Agni
(3,04%) et les Senoufo (3,93%) et les Bakwé (3,53%) viennent en seconde
classe. Enfin, il faut noter la présence des Lobi (1,39%) et des
Bété (1,53%) pour l'igname et l'exploitation des bas-fonds et des
plaines en riz dans la dernière classe.
Tableau 2.1 : Ventilation des ethnies majoritaires dans la
région d'étude
![](Meagui-une-zone-de-production-et-de-commercialisation-des-produits-vivriers6.png)
Source : I.N.S, 1998
2.1.1.2. Composition par nationalités
Outre les Ivoiriens, on constate dans l'ensemble que les
Burkinabé sont les plus nombreux dans toutes les localités avec
un taux qui gravite autour de 20 à 30%. Ensuite viennent les Ma-liens et
le groupe des Togolais et des Béninois. Mais dans l'ensemble le rapport
Ivoiriens / non Ivoiriens est en faveur des Ivoiriens.
![](Meagui-une-zone-de-production-et-de-commercialisation-des-produits-vivriers7.png)
Figure 2.1 : Population des localités par
nationalités. (Source : I.N.S, 1998)
Á travers la figure 2.11, il est question de monter que
par lieux d'enquête, les Ivoiriens et le Burkinabés sont les
plus important. Depuis que ce recensement a été effectué,
les chiffres ont varié et tendent plus vers une égalisation
entre populations Ivoiriennes et Burkinabé à cause
des taux de natalité individuel et de l'immigration. En
relation avec la première hypothèse, ce sont ceux-ci qui sont la
locomotive de l'activité agricole dans la région.
2.1.2. Évolution démographique
Grande bourgade bâtie au milieu de plantations de
café et de cacao dans l'ouest forestier de la Côte d'Ivoire,
Méagui a connu une démographie galopante, en raison de ses terres
fertiles qui ont attiré des allochtones de la savane, mais surtout des
étrangers des pays frontaliers du nord. Selon l'I.N.S., la région
avait une densité de 0,8 habitants /Km2 en 1965. Dix ans
après, Méagui avait une centaine d'habitants pour une
densité de 4,6 habitants /Km2. On remarque que la
densification de l'espace comme déjà. Avec les différents
recensements, la population estimée à 7684 habitants en 1988
(population urbaine : 1561 et population rurale : 6123) avec une densité
de 41,5 habitants /Km2 est passée à 15998 habitants en
1994 (source I.N.S.). Actuellement la sous-préfecture de Méagui
selon les chiffres du dernier recensement de l'habitat en 1998, compte environs
211.917 habitants pour une superficie de 2562 Km soit 82 habitants au
Km2. En pratiquement trente ans (1965 - 1998), la densité de
la population a été multipliée par cent. Les trois
tableaux 2.2 ; 2.3 et 2.4 qui suivent sont une synthèse qui
élimine les valeurs aberrantes.
Tableau 2.2 : Recensement général en pays
Bakwé - A.R.S.O. 1972
NATIONALITES
|
|
Proportion relative de chaque acteur
|
BENIN
|
5,45%
|
5,45%
|
BURKINA-FASO
|
15,85%
|
15,85%
|
IVOIRIEN
|
71,13%
|
AGNI
|
0,76%
|
0,54%
|
BAOULE
|
62,32%
|
44,33%
|
BAKWE
|
1,63%
|
1,16%
|
BETE
|
15,07%
|
10,72%
|
DIOULA
|
16,88%
|
12,00%
|
LOBI
|
0,04%
|
0,03%
|
SENOUFO
|
3,30%
|
2,35%
|
MALI
|
7,46%
|
7,46%
|
TOGO
|
0,12%
|
0,12%
|
TOTAL
|
100,00%
|
Source : A.R.S.O. 1972
Tableau 2.3 : Recensement général en pays
Bakwé - A.R.S.O. 1975
NATIONALITES
|
|
Proportion relative de chaque acteur
|
BENIN
|
0,22%
|
0,22%
|
BURKINA-FASO
|
12,24%
|
12,24%
|
IVOIRIEN
|
76,67%
|
AGNI
|
0,54%
|
0,41%
|
BAOULE
|
58,21%
|
44,63%
|
BAKWE
|
28,62%
|
21,94%
|
BETE
|
0,92%
|
0,70%
|
DIOULA
|
9,06%
|
6,95%
|
LOBI
|
1,00%
|
0,77%
|
SENOUFO
|
1,66%
|
1,28%
|
MALI
|
9,27%
|
9,27%
|
TOGO
|
1,60%
|
1,60%
|
TOTAL
|
100,00%
|
Source : A.R.S.O. 1975
Tableau 2.4 : Recensement général en pays
Bakwé - I.N.S. 1998
NATIONALITES
|
|
Proportion relative de chaque acteur
|
BENIN
|
0,71%
|
0,71%
|
BURKINA-FASO
|
29,24%
|
29,24%
|
IVOIRIEN
|
62,42%
|
AGNI
|
3,04%
|
1,90%
|
BAOULE
|
81,83%
|
51,08%
|
BAKWE
|
3,53%
|
2,20%
|
BETE
|
1,53%
|
0,95%
|
DIOULA
|
4,75%
|
2,96%
|
LOBI
|
1,39%
|
0,87%
|
SENOUFO
|
3,93%
|
2,46%
|
MALI
|
6,67%
|
6,67%
|
TOGO
|
0,97%
|
0,97%
|
|
TOTAL
|
100,00%
|
Source : R.G.P.H. 1998
On peut faire une comparaison entre les nationalités et
les ethnies. Avec les différents recensements, on constate que les
populations Baoulé dominent suivit de Burkinabé. Leurs
évolutions est progressive depuis la création du site de
Méagui.
2.2. Potentialités naturelles
La production dépend étroitement des effectifs
de population et de la capacité des groupes sociaux en présence
à mobiliser les hommes. Mais Sawadogo (1977, p 195 cité par
Chaléard 1996, p 51) souligne le vallonnement du modelé, dont les
paysans doivent tenir compte à l'échelle locale. Pour lui, c'est
le climat beaucoup plus que le relief qui rythme la vie agricole et
définit l'éventail des plantes cultivées. C'est pourquoi,
évaluer la capacité paysanne à répondre au
défi citadin impose l'évocation des trois données qui
conditionnent la géographie agraire du pays : les précipitations,
la végétation, la formation géologique et le relief.
2.2.1. Les précipitations
Située dans la zone équatoriale, la
localité connaît quatre saisons (deux saisons sèches et
deux saisons de pluie) qui favorise des productions agricoles abondantes. La
première saison humide dure d'avril à juillet, elle est ensuite
suivie par une brève saison sèche en aoüt et septembre. Les
pluies recommencent en octobre et novembre. Survient alors la saison
sèche principale qui dure de décembre à mars inclus. A
part ce cycle général, l'intensité des saisons varie
considérablement du Sud au Nord. En effet, la localité
bénéficie d'un climat véritablement humide avec une
pluviométrie très élevée (2000 mm de pluie en
moyenne) qui rythme bien la vie des planteurs et les travaux champêtres.
Les données sur la situation pluviométrique proviennent des
relevés effectués par le service de la météorologie
de la société d'exploitation et de développement
aéroportuaire, aéronautique et météorologique
(SODEXAM) dans la moitié
Sud. Nous avons choisi ces deux localités car elles
encadrent bien notre région d'étude et c'est dans ces villes que
se trouvent les stations les plus proches. A Tabou (Sud-ouest) la
pluviométrie en 2009 est supérieure à la normale pour les
mois de février- avril, et inférieure pour le reste des mois. De
façon générale, le cumul des précipitations pour la
même période (Janvier - Septembre) montre que l'année 2009
connait un déficit important par rapport à la normale et à
un degré moindre par rapport à l'année 2008.
![](Meagui-une-zone-de-production-et-de-commercialisation-des-produits-vivriers8.png)
Figure 2.2 : Précipitation dans le Sud Ouest de la
Côte d'Ivoire ; Station pluviométrique de Tabou (Source :
SODEXAM 2009)
A Gagnoa (Centre Ouest) la pluviométrie en 2009 est
supérieure à la normale pour les mois de janvier, février,
mars, avril, et inférieure pour le reste des mois. De façon
générale, le cumul des précipitations pour la même
période (Janvier - Septembre) montre que l'année 2009 est
excédentaire par rapport à la normale et déficitaire par
rapport à l'année 2008. En plus de ces données, celles
recueillies lors de nos enquêtes auprès de producteurs nous disent
que cette année, il n'a pas plu et non seulement ça mais les
périodes ont changé.
![](Meagui-une-zone-de-production-et-de-commercialisation-des-produits-vivriers9.png)
Figure 2.3 : Précipitation dans le Centre Ouest de la
Côte d'Ivoire, station pluviométrique de Gagnoa. (Source :
SODEXAM 2009)
2.2.2. Les formations géologiques et le
relief
Du point de vue géologique, la région Sud-ouest
fait partie du socle précambrien du continent africain, qui se compose
principalement de roches granitiques, de schistes et de flyschs (formation
détritique essentiellement constituée de grès, de schistes
et de bancs calcaires). Plus précisément des sols ferralitiques
moyennement desaturés, sols remaniés modaux avec faciès de
recouvrement (Atlas de Cote d'Ivoire 1976). Ces sols se retrouvent en
général sous forêt ombrophile.
Le relief est constitué de nombreux bas-fonds qui sont
à la base de nombreuses productions vivrières. On y note
également des plateaux qui dominent en général tout le
terrain avec la présence de quelques collines.
![](Meagui-une-zone-de-production-et-de-commercialisation-des-produits-vivriers10.png)
Figure 2.4 : Localisation des sols de la région.
(Source : ATLAS de Cote d'Ivoire, 1976)
2.2.3. Végétation
Quant à la végétation, elle était
caractérisée par la forêt dense et occupait la
quasi-totalité de la zone. Mais aujourd'hui cette vaste forét a
fait place aux jachères et aux cultures pérennes,
hévéa au nord et cacao au sud. Dans l'éventail des
cultures adoptées par les paysans, les principaux atouts demeurent la
longueur de la période végétative et la grande
diversité de plantes cultivables. Le maïs d'abord, qui demande 600
mm répartis sur un cycle de 120 jours et peut assurer deux
récoltes par an. Le manioc ensuite, dont l'optimum pluviométrique
se situe entre 1 200 et 1 800 mm et dont les faibles exigences quant à
la qualité des sols en font une des plantes les plus répandues.
L'igname, en raison de l'existence de multiples variétés aux
besoins différents : les unes à cycle long, de 8 à 10 mois
réussissent dans le centre et le sud du pays. Le riz, qui exige plus de
1 000 mm de pluie pendant la période végétative se cultive
sur plusieurs formes (riz de bas fond, de plateau, irrigué). La banane
plantain et le taro, qui à l'inverse exigent beaucoup d'eau, ne
prospèrent qu'entre Méagui et Soubré où les
précipitations dépassent 1 400 mm. Au total, en dépit de
l'inégale réussite des différentes cultures, il faut
souligner l'omniprésence des cultures maraîchères, des
fruits et des plantes oléagineuses. Elles apportent les
éléments essentiels à l'alimentation locale et offrant des
possibilités variées et souples de commercialisation en fonction
des conditions du marché. La pratique d'une polyculture
diversifiée, autorisée par la gamme étendue des espaces et
des variétés cultivables, trouve sa justification dans
l'importante instabilité des prix.
2.3. Potentialités économiques : une
prépondérance du secteur tertiaire
L'essor récent de Méagui repose sur la
densité des relations avec un milieu rural en pleine croissance
démographique. A cela, il faut ajouter la multiplication des centres de
collecte et de ré-collecte des productions agricoles et les
réexpéditions sur Abidjan qui affecte l'activité de la
région.
2.3.1. Le secteur primaire : activité
principale
Au début de la décennie 1970, l'activité
primaire est présente dans le Sud-ouest ivoirien sous deux formes
principales : l'agriculture, l'exploitation forestière. Le temps actuel
nous fait constater, avec le recul du couvert forestier que l'activité
forestière a pratiquement disparue.
- Agriculture : L'agriculture était l'activité
de base de la population autochtone. Les données démographiques
recueillies à la veille de l'ouverture du port de San Pedro nous montre
qu'en 1971, elle occupait 94,8 % des actifs masculins ruraux : 52,8 % a
l'exclusion de toute autre actifs, 42,0 % cumulativement avec une autre
activité, en particulier la navigation (Schwartz
1993, pp 44-45). Cette agriculture comprend deux volets : un
volet << culture vivrière », un volet << culture de
rente ». Le premier volet alimente largement une économie de
subsistance en assurant ici pleinement une fonction essentielle :
l'alimentation de la population. Le second entretient à travers les
cultures du cacao et du café, une économie commerciale.
Aujourd'hui, l'activité des cultures de rente demeure
dominante puisqu'elle créatrice de 80% du revenu monétaire.
- Exploitation forestière : C'est une activité
en disparition. La sylviculture, entendue ici comme la seule activité de
coupe du bois, à l'exclusion de toute transformation industrielle de
celui-ci employait en 1971, quelque 2000 travailleurs (Schwartz 1976, p 10). Il
s'agit là d'un secteur d'activité qui a pratiquement disparu dans
la zone. Il s'est déplacé plus au nord dans la région du
moyen Cavally.
2.3.2. Les activités secondaires
Ils comprennent les industries de transformation des produits
(comme les métiers du textile qui produisent du tissu à partir de
fibres végétales ou les activités
pétrolières qui transforment le pétrole brut en essence)
et le bâtiment (le BTP, ou bâtiment et travaux publics). À
une époque plus reculée, les industries avaient pour
matière première le bois. Une bonne revue et une cartographie
sont faites par (Schwartz 1976, pp 8-10). Cependant à l'heure actuelle,
il n'existe pas de véritable industrie à Méagui à
part quelques unités de transformation telles que la S.A.P.H. pour la
collecte du latex sur l'axe Méagui San-Pedro et quelques scieries de
très petites tailles.
2.3.3. Les activités tertiaires
Il est aussi appelé secteur des services. Il comprend
toutes les activités qui n'appartiennent ni au secteur primaire, ni au
secteur secondaire. On y inclut donc les métiers les plus divers : le
commerce, la restauration, les transports, les communications, les banques, les
assurances, les métiers de l'informatique, etc. C'est un marché
non construit de 2000 places dans le centre de la ville qui polarise l'ensemble
des activités de commerce. Le coté sud du marché se trouve
dans une zone délabrée. En plus de ce marché moderne, un
autre marché est en construction au quartier Bayard depuis 2000. Il y a
6 hôtels et de nombreux restaurants et auberge (maison, petit hôtel
simple, généralement à la campagne, où l'on trouve
à loger et à manger en payant). Le transport y est vraiment
intense. On y compte 8 associations de transporteurs et de nombreuses
compagnies de transport (15 gares). La ville possède deux
supermarchés, à côté desquels, il existe des grandes
boutiques. Le secteur des transports est la chasse gradée par les
Dioula et Burkinabé qui possèdent une grande
partie des véhicules. La commercialisation des produits importés
est dominée par les Dioula et Burkinabé. Ils monopolisent le
commerce du poisson, du riz, des tissus (friperies) et de produits
manufacturés.
Chez les petits artisans tels que les horlogers, les
mécaniciens, les coiffeurs, les menuisiers et notamment dans le domaine
de la confection vestimentaire (tailleurs et couturiers), la domination des
Baoulé est nette dans ces professions. Les vendeurs ambulants sont en
très grand nombre exerçant avec des brouettes, des pousse-
pousses et des bassines. Sur l'ensemble des localités d'enquête,
cette stratégie est utilisée pour échapper à la
taxation fantaisiste de la mairie et capter la majorité de la
clientèle qui est itinérante.
La répartition par secteurs d'activités qui suit
nous en donne un aperçu.
Tableau 2.5 : Répartition de la population de la
région par secteurs d'activités et par sexes.
|
MEAGUI
|
OUPOYO
|
ROBERT-PORTE
|
TOUAGUI 2
|
GNITITOUAGUI 2
|
ACTIVITES
|
Hommes
|
Femmes
|
Hommes
|
Femmes
|
Hommes
|
Femmes
|
Hommes
|
Femmes
|
Hommes
|
Femmes
|
Agriculture
|
36,93%
|
6,27%
|
86,95%
|
2,68%
|
61,13%
|
7,07%
|
92,73%
|
0,00%
|
75,63%
|
3,48%
|
Mine
|
0,02%
|
0,00%
|
0,00%
|
0,00%
|
0,00%
|
0,00%
|
0,00%
|
0,00%
|
0,00%
|
0,00%
|
Industrie
|
7,68%
|
3,49%
|
0,43%
|
0,67%
|
2,08%
|
1,29%
|
0,73%
|
1,36%
|
0,63%
|
0,20%
|
Bat & tp
|
2,89%
|
0,07%
|
0,28%
|
0,00%
|
3,56%
|
0,00%
|
0,36%
|
0,00%
|
0,16%
|
0,00%
|
Commerce
|
24,98%
|
23,14%
|
0,57%
|
0,50%
|
2,08%
|
6,43%
|
0,73%
|
1,36%
|
0,94%
|
4,30%
|
Service
|
15,81%
|
3,36%
|
1,84%
|
0,00%
|
0,59%
|
0,32%
|
0,36%
|
0,45%
|
2,04%
|
0,20%
|
Non classées ailleurs
|
4,75%
|
1,86%
|
0,14%
|
0,00%
|
28,19%
|
0,64%
|
2,91%
|
0,90%
|
14,31%
|
9,02%
|
Non defini
|
6,92%
|
61,80%
|
9,79%
|
96,15%
|
2,37%
|
84,24%
|
2,18%
|
95,93%
|
6,29%
|
82,79%
|
Total
|
100,00%
|
100,00%
|
100,00%
|
100,00%
|
100,00%
|
100,00%
|
100,00%
|
100,00%
|
100,00%
|
100,00%
|
(Source : I.N.S, 1998)
Le tableau montrent que dans tous les secteurs
d'activités, les hommes sont en majorité les plus actifs. Toute
fois dans trois localités les femmes sont plus actives dans le commerce.
Cependant les « non défini » représentent une part, qui
dans les quatre localités exceptés Méagui vaut la
moitié de ceux qui appartiennent à un secteur d'activité.
Cela ne permet pas d'avoir une lisibilité par secteur. D'autre part, il
est à remarquer la grande proportion des femmes qui se retrouvent dans
des secteurs non défini. En réalité, la classification
officielle les reconnait comme n'étant pas inactives, sinon elle
l'aurait mentionnée mais n'arrive pas à trouver des
spécificités. Cela repose la problématique des indicateurs
de mesure globale pour appréhendé les phénomènes
qui ne rentrent pas dans leurs canons ou qui sont difficilement mesurable ou
qualifiable. En dépit de toutes choses, cela révèle que
les stratégies de survies sont diverses et variées.
|
|