Ebanda tono (les peaux tachetées): utilisations et représentations de la faune sauvage (Gabon)( Télécharger le fichier original )par Florence Mazzocchetti Université de Lettres et sciences humaines, Orléans - Master2 2005 |
I.1 Les maladies physiques ou « classiques »Je propose de mettre dans cette catégorie les maladies liées aux parasitoses, nombreuses dans les régions tropicales comme le paludisme, les vers intestinaux, la gale etc. et les divers maux liés à l'état physiologique de la femme (grossesse, règles), les pathologies intestinales ou aux accidents musculaires. La population villageoise fait souvent appel aux guérisseurs traditionnels pour se soigner. Bien que la plupart des médicaments soient majoritairement fabriqués à base de plantes18(*), certains animaux continuent d'être utilisés. Dans la plupart des cas, il s'agit de brûler la partie du corps utilisée de l'animal, de mélanger les cendres avec des plantes et des huiles et enfin, de masser le patient avec cette décoction là où la douleur ou l'infection se trouve. D'autres décoctions peuvent également être absorbées en breuvages. Le tableau 4 est une synthèse des données recueillies lors de mes entretiens dans les différents villages Ikota, Mahongwé et Samaye. Beaucoup de ces « recettes » médicinales ne sont quasiment plus utilisées et les savoirs ne sont pas partagés par l'ensemble des membres des diverses communautés. Les animaux qui revenaient systématiquement sont la Civette, la Tortue et le Python. Tableau 4 : Animaux utilisés dans les soins de maladies « classiques »
* 18 La phytothérapie est actuellement abordée par ma collègue Raymonde Mboma, chercheuse au CENAREST. |
|