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Etude des avantages comparatifs des parcelles caféières par rapport aux parcelles de cultures

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par Gétro ATILA
Université Notre Dame d'Haà¯ti (UNDH) - Ingenieur Agronome  2010
  

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CHAPITRE I

REVUE LITTERATURE

1.1 Le caféier (Coffea arabica)

1.1.1 Quelques généralités sur le caféier

Le café est un arbuste des régions tropicales du genre Coffea de la famille des Rubiaceae. Ce genre regroupe 70 espèces environ dont quelques-unes seulement ont un intérêt économique. Les différences se portent sur la teneur en caféine et aromatique. Il est un arbuste a feuilles persistantes et opposées, ses fleurs mènent aux cafés qui ressemblent a nos propres cerises indigènes. Les plantations prennent 3-5 ans pour commencer à produire et ce soit possible seulement avec la combinaison appropriée du climat (température, pluie soleil et ombre) (ST- CLAIR, 1989).

Le caféier (Coffea arabica) est originaire d'Ethiopie. Les arabes cultivent cet arbuste depuis au moins l'an 600 de notre ère. Il existe une hypothèse d'après laquelle l'Arabie devrait être également considéré comme l'habitat naturel de la plante. De nos jours on est plutôt porté croire que celle-ci a été introduite d'Ethiopie en arabe. Il fut entré dans la littérature vers l'an 900 par le médecin arabe Razès et on croit que la boisson appelée café a été préparée pour la première fois en Arabie, trois siècles plus tard.

Il fallait attendre le milieu du 16ième siècle pour que l'usage du café se répandre en Turquie. De 0la, il a gagné l'Italie 60 ans plus tard et la France vers le milieu du 17ième siècle.

L'expansion de la caféiculture à travers le monde s'est faite suivant cet ordre chronologique : 1658 Ceylan (Sri Lance actuel).

1690 Jardin botanique d'Amsterdam, lequel ravitaillait d'autre jardins européens. 1696 Indes Néerlandaise.

1718 Suriname.

1723 Martinique.

1725 Saint-domingue (Haïti actuelle).

1730 Brésil via Cayenne française.

1748 Cuba.

1755 Porto Rico.

1784 -1800 Venezuela, Mexique, Colombia. 1840 El Salvador (ST- CLAIR, 1989).

1.1.2 Conditions pédoclimatiques

a) Facteurs climatiques

La caféiculture est pratiquée de façon importante dans des zones situées entre 22° latitude nord et 25° latitude sud avec une température comprise entre 15°c et 25°c sans écart journaliers très marqués et des précipitations annuelles comprises entre 1200 et 2000 mm de pluies distribuées (APROMA-CIRAD, 1998)

Latitude d'un site donné pour une bonne production caféière est conditionnée par cinq variables fondamentales de l'environnement : température, disponibilité en eau, l'éclairement, la ventilation et les conditions du sol.

b) Facteurs sols

Le caféier n'a pas d'exigence bien définie en ce qui concerne de la nature des sols. Cependant les sols a café sont légèrement acides, bien drainés, profond, assez riche en humus et en éléments nutritifs. Une récolte donnant 574 kg de café marchand (soit équivalent de 2870 kg de cerises) et représentant ainsi la moyenne mondiale pour 1981 enlève au sol :

17,22 kg d'azote

3,44 kg de P2O5

28,70 kg de k2O

3,00 kg de CaO

2,40 kg de MgO (ST- CLAIR, 1989).

1.1.3 Pratiques culturales du caféier

Les plantations sont situées en montagne ou sur des plateaux pour l'arabica, en plaine pour le robusta. La dimension des exploitations est très variable de la petite ferme à la grande hacienda.

a) La propagation du caféier

A coté de la reproduction sexuée qui se fait par des semences, on reproduit aussi le caféier par voie végétative qui englobe diverses techniques comme le greffage, le bouturage et la culture de tissus.

Les semences utilisées sont des grains, issu de cerise, encore entourées de leur parche. La germination s'effectue au bout d'une dizaine de semaine, les jeunes plantes sont mises en pépinière où elles reçoivent des soins comme :

- Arrosage (régulièrement et copieusement)

- Remplacement des manquantes et le sarclo-binage

- Traitement phytosanitaire.

Dix mois plus tard, lorsqu'elles atteignent 30 centimètres environ, elles sont repiquées dans un champ préalablement débroussaillé, labouré, amendé...

La densité dépend de l'espèce, du port de la plante, du cultivar, de la richesse du sol, du niveau de fertilisation et du mode de culture. Par exemple 1250 à 2220 caféiers par ha pour le robusta et 1320 à 3330 caféiers par ha pour l'arabica.

Tableau 1: Densités, dispositifs et écartements de plantation en robustaculture

Culture

Dispositif

A1

B2

Ecartements

Densités/ha

Ecartements

Densités/ha

Manuelle

Carré

2.8 x 2.8

1275

2.4 x2.4

1735

Rectangle

3.0 x 2.0

1666

3.0 x 1.5

2222

Triangle

3.0 x 3.0

1280

2.6 x 2.6

1710

Mécanisée

Rectangle

4.0 x 2.0

1250

3.0 x 1.8

1850

Source : CTCS-MARNDR Mission APROMA-CIRAD, 1998

Tableau 2 : Densités, dispositifs et écartements de plantation en arabicaculture

Culture

Altitude

Dispositif

A4

B5

Ecartements

Densités/ha

Ecartements

Densités/ha

Manuelle

Haute

Rectangle

2.5 x 1.5

2660

2.5 x 1.2

3330

Carré

2.0 x 2.0

2500

1.75 x 1.75

3265

Basse

Rectangle

3.0 x 2.5

1330

3.0 x 2.0

1660

Carré

2.75 x 2.75

1320

2.5 x 2.5

1600

Mécanisée

 

Rectangle

3.0 x 2.5

1330

2.75 x 1.5

2430

Carré

2.74 x 2.74

1330

2.75 x 2.75

1320

Source : CTCS-MARNDR Mission APROMA-CIRAD, 1998 b) Entretien des caféiers.

Il faut faire le sarclage et binage pour maintenir propre le pied du caféier, ensuite faire le paillage pour la protection contre l'érosion et l'insolation, le maintien de l'humidité en saison sèche, la protection contre les mauvaises herbes, l'apport des matières organiques, la taille des arbres d'ombrages et de caféiers.

Un bon paillis doit avoir et garder une épaisseur de 10 à 15 cm. Quant à la fertilisation, on utilise des matières organiques et/ou chimiques sous la protection de la couronne de l'arbre.

La taille a pour but de donner au caféier une charpente solide capable de produire et de porter des récoltes abondantes, régulières et bien reparties. Les parties du caféier qu'on élimine par la taille sont :

1. Les branches charpentières situées près du sol ;

2. Les gourmands et les jeunes pousses indésirables qui désorganisent le port de la plante ;

3. Les branches malades, desséchées, atypiques, improductives ;

4. Les rameaux (touchant le sol) des jeunes caféiers soumis a la taille en archet ; cette taille consiste à courber la tige grâce a un crochet afin de favoriser la formation de gourmand orthotropes;

5. Les tiges qui méritent d'être remplacées par des axes orthotropes tous les quatre à cinq ans ;

6. Les parties sommitales du caféier (mesurant 1 m environ) sur lequel on veut faire apparaître des axes orthotropes donnant naissance à des branches secondaires ;

7. Les tiges des vieux caféiers multicaules qu'on veut rajeunir par recepage. Cette pratique devant favoriser la formation des nouvelles tiges ;

Pour effectuer cette opération, la taille du caféier, on utilise des matériels comme : crochets, sécateurs, égoïnes.

c) Récolte

Pour la cueillette du café il existe jusqu'à présent quatre méthodes

1. Le streeping qui consiste à saisir le rameau à la main et arracher l'ensemble des fruits (cerises mûres, immature et parfois mêmes des fleurs)

2. Le peigne qui consiste à passer tout au long du rameau un peigne aux dents souples et écartées : les cerises rouges tombent, les vertes résistent.

10 tonnes /jours) mais interdit l'ombrage et, comme le streeping, donne de très mauvais résultats sur le plan de la qualité.

4. Le picking qui consiste à cueillir une à une à la main seule les cerises mûres (http.illy, www.illy.com/wcm/connect/fr/illy/culture-du-café/les-origines-et-le-mélange/la récolte/##, 17-01-2008).

1.1.4 Opérations post-récoltes Extraction

Après la récolte il va falloir procéder à l'extraction des deux graines de la drupe qui sont engluées dans le mésocarpe. Pour être assurer d'obtenir un café de bonne qualité, cette opération doit être entreprise dans les 6 heures qui suivent la cueillette. Il existe deux méthodes :

- La méthode humide qui donne des excellents résultats car l'eau adoucit, affine et atténue les éventuels défauts du café. Mais elle nécessite de nombreuse opération comme le trempage, dépulpage, flottation, fermentation, lavage et séchage

(http.illy, www.illy.com/wcm/connect/fr/illy/culture-du-café/les-origines-et- le-
mélange/la récolte/##, 17-01-2008).

- La méthode sèche qui est un système plus simple, il consiste à faire sécher les fruits entiers, directement après la cueillette pendant 20 - 30 jours sur une aire cimenté secs ou claies. On obtient du café en coque. Avec une teneur en eau des coques < ou = à 12% (APROMA-CIRAD, 1998).

a) Dépulpage

Il consiste à éliminer l'exocarpe et une partie de mésocarpe ; la fraction éliminée est la pulpe. Cette opération est délicate, car si la fève est abîmée. Elle devient vulnérable aux attaques microbiennes et à la pénétration de constituant indésirable. L'appareil permettant de réaliser cette opération est le dépulpeur.

b) Séchage

Le séchage est conduit soit naturellement soit artificiellement. C'est une opération commune aux cafés traités par voie sèche et par voie humide. Pour le séchage du café en cerise on a recours aux mêmes moyens que le café parche, mais pour un même tonnage, les surfaces d'épandage doivent être plus grandes. En effet le séchage en cerise implique des surfaces de séchage très importantes du fait de la masse de produit à sécher et de la lenteur du séchage des cerises dont la pulpe contient des sucres et pectines. Un mètre carré de séchoir solaire permet de sécher en couche de 4-5 cm environ 35 kg de cerises mures pendant la période nécessaire pour l'obtention du café à 12% d'humidité (APROMA-CIRAD, 1998).

c) Nettoyage - épierrage

L'appareil le plus simple est le tarage classique, dont on construit des modèles spécialement étudiés pour le café. Son travail est imparfait et lent mais il peut suffire pour traiter sur place les petites récoltes qui sont reconditionnées avant expédition. Le nettoyage par tarage doit être complète par un épierrage efficace afin d'éliminer au maximum la présence des pierres susceptibles de causer des dégâts au matériel d'usinage (APROMA-CIRAD, 1998)

d) Décorticage

Le procédé le plus simple consiste à pilonner les cerises sèches dans un mortier pour éliminer les enveloppes. Il présente l'inconvénient de donner beaucoup de brisures c'est pourquoi il est préférable d'avoir recours aux décortiqueurs mécaniques (APROMA-CIRAD, 1998)

1.1.5 Maladies et ravageurs

Les maladies cryptogamiques les plus couramment citées en rapport avec caféiers sont les rouilles, les maladies américaines des feuilles, la maladie des yeux bruns, la trachéomycose, l'armillaire et l'anthracnose. La rouille et l'anthracnose occupent une place à part à cause de leur grande importance au point de vue économique. Le die- back est une maladie physiologique qui favorise l'anthracnose.

12 On considère comme ravageur de la culture surtout des insectes dont des cochenilles, la teigne du caféier, l'épicampoptère, les borers (foreurs), la punaise bizarée ou panachée, le scolyte des grains, les bruches etc. Le scolyte des grains est universellement considéré comme un ennemi redoutable. Les mites et les nématodes causent occasionnellement des dégâts à la culture (SAINT CLAIR, 1989).

1.1.6 Principaux pays producteurs

Les 10000000 hectares de superficie qu'occupe la production caféière dans le monde sont repartis principalement entre les pays suivants :

- 42% en Amérique du sud (Brésil, Colombie, Venezuela, Equateur).

- 14% en Amérique centrale (Mexique, Guatemala, République dominicaine).

- 34% en Afrique (Cote d Ivoire, Ethiopie, Angola, Congo x-zaïre et Indonésie)

- Le reste se repartît entre Madagascar, Inde, Cuba, Haïti etc

(http// www.iadb.org/region/re2/coffeworkshop/document.allpdf. 10-01-2008)

1.1.7 Les principales espèces

Coffea abeokutae P. J. S. Cramer

Coffea arabica L., l'arabica

Coffea benthamiennes B. Heine ex Schultze.

Coffea congestifs A. Foehn assez proche de C. canéphore

Coffea eugéniques S. Moore

Coffea humberti J.-F. Leroy

Coffea kapakata (A. Chev.) Bridson Coffea khasiana Hook. f.

Coffea kivuensis Lebrun

Coffea klainii Pierre ex De Wild.

Coffea liberica W. Bull ex Hiern, le caféier du Liberia

Coffea ligustroides S. Moore

Coffea macrocarpa A. Rich.

Coffea mauritiana Lam.

Coffea quillou P. J. S. Cramer

Coffea racemosa Lour.

Coffea rupestris Hiern

Coffea salvatrix Swynn. & Philipson Coffea sessiliflora Bridson (dont les fruits ont une odeur de cassis)

Coffea stenophylla G. Don

Coffea travancorensis Wight & Arn.

1.1.8 Historique du café haïtien

Le café a été introduit à Saint-Domingue vers 1725 sur l'habitation des Jésuites à terrier rouge, en provenant de la Martinique. Au lendemain de l'indépendance, il contribuait à plus de 90% des recettes d'exploitation du pays (MORAL, 1995).

Depuis son arrivé au pays, le café a connu divers situations, de 1755 à 1800 l'exportation passe de 53000 sacs à 667000 sacs de 60 kilogrammes (http// www.iadb.org/region/re2/- coffeworkshop/document.allpdf, 10-01-2008) tandis que le tableau décrivant la situation de la production agricole de 1979 à 2002 montre que la production caféière a subit une baisse considérable.

Tableau 3 : Production agricole en Haïti (Principales exportations pourcentage de la production agricole)

 

Cacao

Mangues

Café vert

1979-1981

6.9

1.3

76.6

1989-1991

4.3

14.0

60.3

1999

10.3

29.4

38.1

2000

9.2

34.5

33.8

2001

17.6

26.3

28.2

2002

28.0

27.4

17.2

Source: FAOSTAT, Food and Agriculture Inducators (2004)

Malgré son rôle important dans l'économie rurale haïtienne, des problèmes comme la baisse des prix, l'ancienneté des plantations, l'explosion démographique et autre poussent les exploitants à diminuer la superficie caféière au détriment du maïs et du haricot.

1.2 Le maïs (Zea mays L.) 1.2.1 Généralités sur le maïs

Le maïs de nom scientifique Zea mays L. est une plante ubiquiste cultivée dans des zones tropicales, sous-tropicales et tempérées. Il appartient à la tribu des maydées, à la famille des graminées et la classe des monocotylédones. On avait souligné que le maïs fournit avec le blé 65% des hydrates de carbone et 50% des protéines consommées dans le monde. Son rendement moyen est de 2.8 T/ha (ST-CLAIR, 1989).

Pour beaucoup chercheur, le maïs est originaire du Mexique et l'Amérique centrale, régions qui ont fourni jusqu'à présent les restes les plus anciens de la plante.

En Haïti, le maïs est cultivé à travers les dix (10) départements géographiques du pays et il vient en première position avec une utilisation de terrain de 250000 ha, suivi du sorgho 118000 ha et du riz 48000 ha (FAO, 1996). Il constitue la principale céréale comestible en Haïti avec une production annuelle de 206400 T.M. pour un rendement en grain estimé entre 0.7 et 1.2 tonnes, soit en moyenne 886 kg/ha (MARNDR, 1995).

1.2.2 Conditions pédo - climatiques

a) Facteurs climatiques

Généralement on pratique la maïsiculture dans les régions où la pluviométrie annuelle est au moins de l'ordre de 600 mm et la température comprise entre 25 à 30°C. D'une manière générale, on considère comme extrêmes pour une culture rentable, les températures 16 et 36°C (ST-CLAIR, 1989).

b) Facteurs sols

Le maïs pousse dans des sols bien drainés, riches en éléments fertilisants et matières organiques. Il est un grand consommateur de N, de P2O5 et de K2O et son pH favorable varie de 5.5 à 8 (ST-CLAIR, 1989).

1.2.3 Pratiques culturales du maïs

a) Propagation

Les semences de maïs destinées à la plantation doivent être saines, ce qui est possible avec de bonnes conditions de stockage. Après avoir fait le labourage, le hersage, application d'une dose d'engrais azoté ou complet combinée avec un traitement d'insecticide, le semis peut se faire en poquet, sur butte, sur billons cloisonnés et en lignes avec une profondeur de 3 à 15 cm.

b) Entretien en cours de plantation

Le démariage, le désherbage, le buttage, l'arrosage, l'application d'engrais et d'insecticide sont tous des activités importantes à réaliser tout au long du cycle pour avoir un rendement satisfaisant.

c) Récolte

On commence la récolte quand les grains sont arrivés à maturité. Dans la pratique, on divise les cultivars de maïs en trois grandes catégories :

- Hâtif ou précoce 80 à 90 jours

- Semis tardif 90 à 120 jours

- Tardif 120 jours et plus.

A la main ou mécanique, traditionnellement, il y a deux façons de récolter le maïs : on coupe l'épi ou on coupe la plante. Dans les deux cas, le séchage est important car le taux d'humidité des grains qui garantit un bon stockage est inférieur à 14%.

1.3. Le haricot (Phaseolus vulgaris L.) 1.3.1 Généralités sur le haricot

Le haricot de nom scientifique Phaseolus vulgaris L. est une espèce annuelle de la famille des légumineuses qui compte environ 20000 espèces de plantes à fleurs. Le genre Phaseolus compte environ 35 espèces dont 4 sont cultivées dans le monde (Phaseolus vulgaris L., Phaseolus coccineus L., Phaseolus lunatus L et Phaseolus acutifolius L) (CIAT, 1982 cité par

16 BARON, 1993). Parmi ces 4 espèces le Phaseolus vulgaris L est le plus cultivée. Cette espèce est originaire du Mexique et de l'Amérique centrale.

En Haïti, il est cultivé dans toutes les régions agricoles sur une superficie de 87000 ha (MARNDR, 2001) avec une forte concentration dans les zones de montagnes et de hauts plateaux.

1.3.2 Conditions pédo - climatiques

a) Facteurs climatiques

Pour une bonne évolution, la température optimale se situe entre 17 et 25°C (WHITE, 1985 cité par BARON, 1993). Une température supérieure à 30°C peut provoquer la tombée des fleurs et entraîner une diminution du rendement de haricot de 65%.

En agriculture pluviale, une répartition de 125 à 150 mm durant les premières semaines est suffisante pour le développement régulier du haricot. La distribution idéale de la précipitation est de 100 à 150 mm de la période s'étend de la plantation à la floraison, de 25 à 75 mm de la floraison à la mise à gousse (BARON, 1993).

b) Facteurs sols

Le haricot se développe dans des sols très variés, allant des terres franches sablonneuses aux franches argileuses et ayant au maximum 1 mètre de profondeur. Toutefois il préfère des sols sablo argileux riches en matières organiques, fertiles, demeurant légers et bien drainés. Le pH idéal se situe entre 5.5 et 7, le sol doit avoir une bonne teneur en calcium.

1.3.3 Pratiques culturales du haricot

a) Propagation

17 d'engrais complet combinée avec un traitement d'insecticide, le semis peut se fait en poquet, sur butte, sur billons cloisonnés et en lignes. Le haricot est souvent cultivé en culture pure avec un peuplement de 20 à 30 plants/m2, soit une densité de 200 à 300000 plants/ha (CIAT, 1982).

b) Entretien du haricot

Un bon niveau technologie et des pratiques culturales adéquates contribuent à augmenter le rendement du haricot. Pour cela il faut effectuer à temps les opérations comme le démariage, le désherbage, le buttage, l'arrosage, l'application d'engrais et d'insecticide.

c) Récolte

La récolte commence quand les grains sont arrivés à maturité. Selon le cultivar elle se situe entre 60 et 90 jours. La récolte se fait à la main puis séché jusqu'à 12% d'humidité pour assurer un bon stockage.

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand