· Annexe 2 : États-Unis, Allemagne et Japon,
Commerce et investissement croisés en 1990.
|
États-Unis, Allemagne et Japon, Commerce et
investissement croisés
1990, en pourcentage du total
|
|
|
|
|
|
|
|
Destination des exportations:
|
|
|
|
|
États-Unis
|
Allemagne
|
Japon
|
sous-total
|
Autres
|
États-Unis
|
0
|
4.8
|
12.4
|
17.2
|
82.8
|
Allemagne
|
10.1
|
0
|
3.8
|
13.8
|
86.2
|
Japon
|
22.3
|
4.4
|
0
|
26.6
|
73.4
|
|
Importations en provenance de :
|
|
|
|
|
États-Unis
|
Allemagne
|
Japon
|
sous-total
|
Autres
|
États-Unis
|
0
|
5.6
|
18.0
|
23.6
|
76.4
|
Allemagne
|
9.7
|
0
|
8.7
|
18.4
|
81.6
|
Japon
|
15.3
|
3.4
|
0
|
18.6
|
81.4
|
|
IDE, au 31 décembre:
|
|
|
|
|
États-Unis
|
Allemagne
|
Japon
|
sous-total
|
Autres
|
États-Unis
|
0
|
5.6
|
5.2
|
10.8
|
89.2
|
Allemagne
|
24.1
|
0
|
1.2
|
25.3
|
74.7
|
Japon
|
42
|
1.5
|
0
|
43.5
|
56.5
|
Sources: IMF Direction of trade statistics yearbook in
Christian DEBLOCK
et Dorval BRUNELLE (1993) Une intégration
régionale stratégique :
Le cas nord-américain, Études Internationales,
vol. XXIV, n°3, septembre.
|
· Annexe 3 : accords d'intégrations
régionales notifiés au GATT.
Source : OMC, 1995 dans BENAROYA F. (1995) Que penser des
accords de commerce régionaux ? , Économie
internationale, n°65, 3ème trimestre.
· Annexe 4 : Exportations américaines et
canadiennes.
![](Compatibilite-du-regionalisme-et-du-multilateralisme-le-cas-de-lALENA2.png) source : statistique Canada, 1998.
· Annexe 5 : Clause de la Nation la plus
favorisée et le traitement national
- extrait de « OMC mode
d'emploi. Les règles des accords commerciaux et
multilatéraux »-
Les notes bleues de Bercy, n° 178 -du 1er au 15
mars 2000.
La clause de la nation la plus
favorisée (Article I du GATT):
La clause de la nation la plus favorisée (dite
clause NPF) stipule que tout avantage commercial accordé par un pays
à un autre (même si celui-ci n'est pas membre de l'OMC) doit
être immédiatement accordé à la totalité des
membres de l'OMC. Autrement dit « ce qui est accordé à
l'un est accordé à tous » sans discrimination. La
clause NPF constitue un mécanisme particulièrement efficace,
puisqu'elle débouche sur la généralisation
immédiate de tout effort d'ouverture de la part d'un pays. Elle est
assortie de deux caractères :
- elle est générale : elle ne s'applique
pas uniquement aux droits de douane, mais à toute mesure adoptée
par un état pour réglementer les flux d'importation et
d'exportation,
- elle est inconditionnelle : son application ne
constitue pas un objet de négociation entre États.
La clause NPF admet pourtant trois types d'exceptions
importantes :
- les accords d'intégration économique
régionale : un ensemble de pays s'accordent réciproquement
des avantages commerciaux préférentiels, comme des
réductions de droits de douanes. Ces avantages sont alors
réservés aux pays membres et refusés aux autres. Qu'il
s'agisse d'une zone de libre-échange ou d'une union douanière,
ces accords doivent respecter certaines conditions pour être reconnus
comme valables au regard des disciplines de l'OMC et pouvoir ainsi
déroger à la clause NPF ;
- Les préférences commerciales accordées
aux pays en développement : il s'agit de régimes commerciaux
plus favorables visant à favoriser le développement de ces pays
exportateurs. (...) ;
- Les exceptions nationales en matière de
services : les offres d'ouvertures du marché présenté
par les États membres de l'OMC dans le cadre de l'Accord
général sur le commerce des services (AGCS) peuvent être
assorties de réserves visant à protéger certains
régimes nationaux dérogatoires à la NPF. C'est par exemple
le cas pour les initiatives bilatérales de coproduction audiovisuelle
qu'entretient la France avec d'autres États, dans le cadre de sa
coopération culturelle.
Le Traitement national (Article III du
GATT):
Au titre de ce principe, les produits ou services
importés sur le territoire d'un membre ne doivent pas subir un
traitement moins favorable que celui réservé aux produits ou
services nationaux. En d'autres termes « le produit importé
est traité comme le produit domestique », au regard des taxes,
des réglementations sanitaires et techniques... Comme la clause NPF, le
principe du traitement national est généralement inconditionnel.
A noter toutefois que dans le domaine des services, il ne s'applique que dans
les secteurs où des engagements d'ouverture de marché ont
été pris par les États membres.
|