A. L'information du publique
71. Les médias ont pour rôle
principale de donner l'information au public. Dans le cadre de notre
étude, cela peut se résumer à vulgariser la loi (1) et
à suivre sa pratique(2)
1. vulgarisation de la loi
72. La publication de la loi (a) et son
accessibilité(b)mettent en exergue les moyen médiatiques de
vulgarisation de la loi permettant de combattre l'enrichissement illicite
a. La publication
de la loi
73. Il ne s'agit pour les média de
remplacer les pouvoirs publics dans leurs missions de promulgation et de
publication de la loi 81 .Nous pouvons ajouté que les
médias 82 peuvent aussi publier la loi pour permettre un
grand nombre à y accéder .Les populations seraient au moins au
courant qu'une loi interdisant tel comportement est en vigueur et cela leur
éviterait des désagréments avec la justice , et peut
être d'en informer leur proches des risque de s'enrichir illicitement
.Nous ne pouvons souhaiter 83que les textes misent à la
disposition de public soient fiable .sans erreur. Ceci pour garantir une
accessibilité effective.
b. L'accessibilité de la
loi
74. Nous voulons ici dire que les medias
puissent publier la loi et la rendre accessible à tous. Il faudrait que
la loi soit comprise par tous et dans ses contours. Pour ce , les médias
doivent s'entouré des spécialistes (professeur
d'université , avocats .magistrats...)pour ne pas dénaturer la
loi, ni en altérer le sens. On voit dont que la presse parfois fait mais
son travail, parfois par ignorance .Nous avons peut- être une presse
locale qui a été incapable d'expliquer le rôle des divers
organes étatiques dans la lutte contre la corruption.84
Publier la loi et la rendre accessible aurait un autre sens si
le suivi de la pratique était effectif
2. le suivi de la
pratique
75. le suivi de la pratique s'articule au
autour de l'enrichissement illicite (a) et même de la pratique
judicaire(b)
a. Les cas
d'enrichissement illicite
76. Les médias seraient utiles s'ils
entreprenaient des activités d'information du public à n'a pas
tolérer l'enrichissement illicite, ainsi le programme d'éducation
de ce public. L'enrichissement illicite dans ses facettes serait
appréhendé par la population et il serait aisé à la
population de se ressourcer surtout les actions judicaires seraient
appréhender de la même manière.
b. La pratique judicaire
77.
si « Nul ne peut être
inquiété pour ses options ».Ces idées
que l'on retrouve dans l'article 19 du pacte sur les droits civils et
politiques nous amènent à penser que les médias doivent
suivre la pratique judicaire .Alors, on évitera de s'enrichir
illicitement parce que les médias pourraient nous dénoncer et
ensuite nous suivre devant les tribunaux. C'est-à-dire essayer de mettre
une pression sur les tribunaux. Ceci à condition de ne pas porter
atteinte à la présomption d'innocence et aux règles de
procès équitable. D'ou la limite du rôle des
médias
78. Les limites sont d'ordre privé(1)
et public(2).Ces limites ne seraient que la cautèle permettant
d'éviter des dérapages. Les libertés d'expression ne
devraient pas être facteur d'instabilité ou de désordre
dans la société
1. Les limites d'ordre
privé
79. Elles tiennent à la
réputation d'autrui et à la présomption d'innocence
a. La réputation
d'autrui
80. On signale ici que les média ne
puissent porter atteinte à la réputation d'autrui. L'article 13
alinéas (d) (i) de la convention des Nations Unie prévoit cela.
Il en ressort que la diffamation et l'injure sont des chefs d'accusation qui
peuvent peser sur les médias. Encore que la présomption
d'innocence doive entre respectée. Cette limite se justifie du fait que
l'honneur, la réputation sont atteints .On verra ici un souci de
protection de la personnalité 85ou du respect de la personne
humaine 86
b. Le respect de la
présomption d'innocence
81. Le préambule de la constitution Camerounaise
énonce que tout prévenu est présumé innocent
jusqu'à ce que sa culpabilité soit établie au cour du
procès. Ici on est déjà au stade de la procédure
pénale. « Au Cameroun la présomption
d'innocence s'impose au public et aux médias »
87 Il ne faut dont pas que les média puisse affirmer
que tel serrait coupable d'enrichissement illicite. Cela serait une violation
du principe cardinal de la procédure pénal et porterai aussi
atteinte à la réputation sus évoquée. Nous devons
ajouter que la vie d'un mis en cause est en danger dans un procès
pénal .Des dispositions devraient être prise pour assurer leur
protection .Il faudrait penser que si la présomption d'innocence a des
répercutions forte dans l'espace judiciaire, cet écho est moins
favorable dans l'espace médiatique 88 .Nous inviterons donc
la presse à être discrète et très 89
prudente.
Toutes ces limites d'intérêt privé ne
sauraient voiler ou faire ombre aux restrictions tenant à la
société en générale.
2. Les limites
d'intérêt public
82. L'article 13(d) (ii) prévoit des
limites tenant à la protection de la sécurité nationale ,
de l'ordre public, de la santé ou la moralité publique. La
convention précise toutefois que ces restrictions doivent être
prescrites par la loi. Ce qui impliquerait qu'on ne devrait arrêter ou
punir pour des raisons arbitraires ou fallacieuses .Il devrait donc
légalement en répondre, étant au préalable averti
par une loi. On pourrait y voir une volonté de mieux administrer la
justice.
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