CONCLUSION DE LA 11E PARTIE
211. Nous pouvons donc conclure en
précisant que les sanctions répressives sont inexistantes
l'absence d'incrimination comme l'absence de sanction ne permet pas de saisir
le Juge pénal afin que celui-ci puisse infliger des peines aux personnes
s'étant enrichis illicitement. II serait pourtant nécessaire de
réprimer des comportements si nuisibles à la
société pour éviter que la société ne soit
en péril. Le recours aux sanctions civiles et administratives se
présenterait avec une portée limitée. Les premières
se manifesteraient par des conditions difficiles à permettre
l'éviction du phénomène alors que les secondes ne
pourraient que toucher ceux qui soit seraient de bonne foi , soit de mauvaise
foi qui s'en sortiraient peut-être bénéficiaires du fait
des faiblesses de la loi. Il serait donc important pour le
législateur camerounais d'agir sur le plan répressif, pour
exprimer que la lutte contre l'enrichissement illicite n'est pas seulement une
affaire de discours.
CONCLUSION GENERALE
212. La lutte contre l'enrichissement illicite a
été amorcée au Cameroun. « Au demeurant,
l'accent est mis davantage sur la prévention plutôt que sur la
répression ; la gestion par à coups 011 gouvernance de
l'arrangement qui privilégie à titre principal, la
iîiédiation sociale, à titre secondaire l'importante gamme
de sanctions tant administratives (disciplinaires) que judiciaires
(pémiales,) pouvant être prises, prononcées oit en cours de
l'être ». Cette réflexion récente d'un
auteur207 concernant la corruption tient toute sa pertinence en
matière de lutte contre l'enrichissement illicite au Cameroun.
213. La Commission de déclaration des
biens et avoirs n'a pas encore été mise sur pied. Mais la loi
fixant les modalités de cette déclaration a déjà
été promulguée, publiée, attendant juste la
Commission pour que celle-ci remplisse effectivement ses fonctions. Nous
pouvons aussi penser que la Conac jouerait effectivement son rôle
pour dénoncer et faire puilir tous ceux qui auraient tenté de
s'enrichir illicitement. Nous ne pouvons aussi que souhaiter que la
société civile et les médias jouent pleinement leur
rôle. Il faudrait donc protéger les journalistes, les
médias et renforcer leur rôle.208 Nous ne pouvons
laisser de côté la coopération qui pourrait être
effective au plan national si l'on évite le registre de politisation du
droit de lutte contre l'enrichissement illicite.200 On ne pourrait
également oublier que «l'entraide et la
coopération sont des iiioi'ens de répression
internationale » de l'enrichissement illicite.210
214. Le législateur camerounais
devrait également incriminer et garantir des sanctions
répressives exemplaires pour punir les infractions. Les sanctions
civiles non dissuasives et pouvant s'avérer source d'injustice ne
combleraient pas les lacunes, encore que les sanctions administratives
expressément prévues par le législateur sont
insuffisantes.
215. La lutte contre l'enrichissement
illicite est un enjeu de développement. Puisque «Les
actifs africains volés détenus dans des
comptes en ban que à l'étranger équivalent
à plus de la nioitié de la (lette externe du continent
»211
216. Nous pouvons donc louer le travail
effectué par les pouvoirs public camerounais dans le cadre de la lutte
contre l'enrichissement illicite. Ils ont ratifié la Convention des
Nations Unies et signer celle de l'Union Africaine qu'ils devraient
également ratifier. Mais tout ceci serait judicieux par l'application
effective de ces Conventions tant dans leurs dispositions que dans leurs buts.
Nous ne voulons pas recommander des sanctions lourdes ou au contraires à
la dignité humaine. Nous pouvons suggérer des sanctions
répressives, exemplaires et bien évidement proportionnelles
à la gravité des fautes. Cela pourrait donc C\ iter les
uns et autres de s'enrichir illicitement. La société serait
également fière de voir que ceux qui ont
bafoué les principes de démocratie et de bonne gouvernance soient
punis, reprimes, châtiés.
4(*)
217. Chaque organe en ce qui le concerne
devrait donc jouer son rôle avec plénitude et apporter le soutien
nécessaire aux autres. Le législateur camerounais devrait donc
agir, prendre des dispositions nécessaires pour effectivement
prévenir, détecter et punir les cas d'enrichissement illicite. Le
combat ne serait donc pas vain si une Commission de déclaration des
biens et avoirs propre à chaque catégorie d'assujetti
indépendante jouait son rôle. Nous pouvons suggérer
l'importance des parlementaires dans cette lutte, même si les Conventions
relatives à l'enrichissement illicite ne l'expriment clairement. Nous
pensons que, dotés de moyens propres pour saisir directement la justice,
les organes précités seraient plus efficaces. La lutte contre
ledit phénomène sera utile dans l'objectif de faire de la
pratique d'enrichissement illicite une activité risquée ou alors
moins profitable. On assisterait dès lors à la manifestation de
l'Etat de droit.
Index alphabétique
A P
Assujetti Présomption
20,25,27,29,31,33,36,68,87,113,173,175 -de
culpabilité 3
-d'innocence
3,4,79,80,82
B
Blanchiment 10,107,112,112 bis, 115
C
S
Confidentialité 34,35,98,99 Secret bancaire
91, 92,122,124
Corruption 1, 2,10,38,40,41,42,50
Suspension (de financement)201,202
D T
Déclaration
Terrorisme 106,108
-des biens 20, 26,27,28,30,32,34,35,173
Transaction 175,196, 197,198, 199, 202
-de soupçon 86, 112,11 2bis Déchéance
206,208,209 Délai 32,33, I 74,208 Dénonciation 53,90,97,1
12,1 l2bis Détournement 10,144,153 Développement
9,135,215
E Fntraide
judiciaire 128 Extradition 126, 127
F
Formalité (de l'infraction) 7,180,182,183
I
Impunité 7,155,169,198 Inéligibilité
205,209 1n iolahilité 36
M
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N.B. : Les chitTres
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TABLE DES MATIERES
AVERTISSEMENT i DEDICACES
ii REMERCIEMENTS iii ABREVIATIONS iv SOMMAIRE
v
RESUME vi INTRODUCTION
GENERALE 1 PREMIERE PARTIE : LA LUTTE PREVENTIVE
8 CHAPITRE 1: LES ACTIONS PREVENTIVES 9 SECTION I: LA
PREVENTION ETATIQUE 10 I -- La déclaration
des biens 10 A- Les personnes et les biens
à déclarer 10 1. Les personnes
concernées 10 a. La Commission
10 b. Les personnes assujetties 11
2. Le régime des biens 12
a. Les biens à déclarer 12
b. Les exceptions 13 B- Les modalités de
déclaration 13 1. Les délais de
déclaration 13 a. La déclaration
principale 13 b. La déclaration
complémentaire 14 2 - Le sort des déclarations
14 a. La confidentialité 14
b. L'inviolabilité des locaux 15 II --
La Commission Nationale Anti Corruption 16 A- La Conac et
la lutte 16 1. Organe de lutte contre la
corruption 16 a. Corruption en générale
16 b. Enrichissement illicite en particulier 17
2. Organisation et fonctionnement de la Conac 17
a. Organisation 17 b.
Fonctionnement 17 B. Les
spécificités de lutte par la Conac 18 1.
Les actions de lutte 18 a. La gestion des informations
18 b. Les études et investigations 18
2. Les modes de saisine 19 a. L'auto saisine 19
b. Les dénonciations 19 SECTION II
: LA PREVENTION EXTRA ETATIQUE 20
I- La société civile 20
A- Les fondements de l'action de la société
20 1. La consécration textuelle 20 a. Les
textes généraux 20 b. Les textes
spéciaux 21 2- Les fondements idéologiques
22 a. La stabilité des Etats 22 b. Le
principe de bonne gouvernance 22 B- Le rôle de la
société dans la lutte contre l'enrichissement illicite 23
1. Les moyens de lutte 23 a. La participation à
la gestion 23 b. L'éducation de la population
23 2. La modulation des abus des gouvernants 24 a. La
collaboration avec le gouvernement 24 b. Les moyens de
répression 24 II- Le rôle des
médias 25 A- L'information du
public 25 1. La vulgarisation de la loi 25 a.
La publication de la loi 25 b. L'accessibilité
de la loi 26 2. Le suivi de la pratique 26 a. Les
cas d'enrichissement illicite 26 b. La pratique judiciaire
26 B -Les limites du rôle des médias 27 1.Les
limites d'ordre privé 27 2. Les limites
d'intérêt public 28
Conclusion du chapitre 28
CHAPITRE 2 : LA DETECTION 28 SECTION 1: LA COOPERATION
AU PLAN NATIONAL 29 I -- La coopération des
personnes consultées 29 A- La collaboration des
personnes morales 29 1. I La coopération manifeste
29 a. La demande des instances compétentes 29 b.
Les dénonciations 29 2. Les inopposabilités
30 a. Le secret bancaire 30 b. La
confidentialité des titres 30 B- La collaboration des
personnes physiques 30 1. Les moyens de coopération
31 a. les plaintes 31 b. les dénonciations
31 2. La protection des collaborateurs 31
a. La protection de la source d'information 31 b. Les exceptions
32 II -- L'apport incident de l'ANIF
32 A- Organisation, fonctionnement et rôle de l'ANTF
32 1. Organisation et fonctionnement 32 a. Organisation
32 b. Le fonctionnement de l'ANIF 33 2 - Le
rôle de I'ANIF 33 a - Le blanchiment des capitaux
33 b - Le financement du terrorisme 33 B - L'incidence sur
la lutte contre l'enrichissement illicite 34 1- La coopération
des personnes autres que l'ANIF 34 a - L'obligation de
déclaration de soupçon 34 b - La déclaration
des tiers 35 2 - La limitation des cas d'enrichissement illicite
35 a - Un rôle préventif 35 b - La
détection éventuelle de cas d'enrichissement illicite 36
SECTION 2: LA COOPERATION AU PLAN INTERNATIONAL 36 I
- La coopération manifeste 37 A
- La coopération financière internationale 37
1- Les renseignements 37 a - La demande d'informations
37 b - L'auto saisine 38 2 - La levée des
obstacles 38 a - L'identité des personnes 38
b - Le secret bancaire 38 B - La coopération dans
une perspective judiciaire 39 l-L'extradition 39
2-L'entraide judiciaire 40 II - Les
conséquences de la coopération au plan international 40
A - La lutte contre l'impunité 40 l-Les
sources de lutte 41 2-Le sort des individus auteurs
d'infractions 41 B - Les cas de coopération spécifique
à l'enrichissement illicite. 42 1 -La coopération avec
les acteurs non étatiques 42 2-Les mesures concernant les
pays en voie de développement 42 Conclusion du chapitre
43 Conclusion de la 1ère partie
43
Deuxième PARTIE: LA LUTTE CURATIVE 44
CHAPITRE 1: LES SANCTIONS PENALES 45
SECTION 1: LA PROBLEMATIQUE DES SANCTIONS PENALES 45
I - L'inexistence Des Sanctions
Pénales Dans L'ordonnancement Juridique 45
A - Dans l'ordre interne 45 l-L'absence
d'incrimination et de sanction 46 2-L'absence de mesures de
substitution (inefficacité) 46
B - Dans l'ordre international 47 1-
L'incrimination imparfaite 47 2 - Le renvoi à l'ordre
interne pour la sanction 47
II - La violation du droit international
par le législateur camerounais 48 A. - Le non respect des
dispositions internationales 48 1-La non prohibition du
comportement 48 2-L'absence de sanction 49
B - L'incompatibilité avec les buts des conventions
internationales 49 1-Dans la lutte contre l'impunité 50
2-Des moyens inopportuns 50
SECTION 2: LES SOLUTIONS EVENTUELLES. 51
I- La primauté du traité sur la loi
51 A. - L'affirmation du principe en droit camerounais 51
1- Une prévision constitutionnelle 51 2-Une
règle de droit pénal général 52 B - Les
conséquences de la primauté du traité sur la loi. 52
l-Le contrôle de conventionalité des lois 53
2-La saisine du Juge 53
II - L'obligation de réaction du
législateur camerounais 54 A -. Le respect des
obligations conventionnelles 54 l- L'obligation
d'incriminer 54 2- Le devoir de sanctionner 55
B - L'amendement de la loi sur la déclaration des biens
56 I -La Commission de déclaration des biens et avoirs
dans ses missions 57 2- Les longueurs procédurales 58
Conclusion du chapitre
59
CHAPITRE 2: LES SANCTIONS NON REPRESSIVES 59
SECTION 1: LES SANCTIONS CIVILES 60
I - Les divers cas 60
A. - En cas de dommage à la structure 60
1- La compétence du Juge répressif 60 2-
Le cumul des sanctions 61 B - En cas de non dommage à
la structure 61 1- La saisine du Juge civil 62
2 - La juridiction compétente 62
II - Les sanctions civiles proprement
dites 63 A. - Des sanctions civiles 63 1-
Les dommages et intérêts
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