II. PARTIE :
PRESENTATION DE L'ETUDE ECONOMETRIQUE
II.A. JUSTIFICATION DE L'ÉTUDE
L'objectif de cette étude est de produire des
résultats économiques utiles pour les chercheurs et les
décideurs économiques pour renforcer les politiques RDR afin
d'endiguer l'incidence du VIH chez les toxicomanes.
Pour réaliser cette étude, nous avons construit
un modèle théorique qui par la suite a été
testé sur un échantillon composé de 50 pays qui
possèdent le plus grand nombre de toxicomanes par voie intraveineuse. En
effet, selon le rapport de UNDCP de 2004, environ 13 millions de consommateurs
de drogues injectables était dénombrés à travers le
monde dont 8,8 millions vivent en Europe orientale, centrale et Sud et en
Asie du Sud-est, 1,4 million en Amérique du Nord et un 1million en
Amérique latine (ONUDC, 2004).
II.B. LE CHOIX DES VARIABLES DU MODÈLE.
Les données utilisées pour cette étude
proviennent des bases de données del'Observatoire Européen des
Drogues et de Toxicomanie (EMCDDA), l'ONUSIDA ainsi que du Bureau
régionale l'OMS de l'Europe Centrale et Orientale
II.B.1. LA VARIABLE
DÉPENDANTE:
«PREVIDU» désigne le taux de
prévalence de l'infection à VIH chez les UDI pour l'année
2003.
II.B.2. LES VARIABLES
INDÉPENDANTES:
a) Les variables d'intérêt
1. La variable «PES» désigne
l'accessibilité aux seringues ou matériel d'injection
stérile. Dans de nombreux pays développés, les programmes
d'échange de seringue sont un des éléments clefs de la
politique de réduction des risques chez les usagers de drogues. La
plupart des études sur les PES tendent à montrer qu'ils sont
protecteurs vis-à-vis de la transmission du virus du sida (VIH) à
condition d'être complétés par d'autres actions de
réduction des risques.
2. La variable «TRAITEMENT » désigne la
quantité de produit de substitution consommée.
3. La variable «CENTRE» désigne le nombre de
centre de traitement de toxicomanie dont dispose le pays. Cette variable a
été choisie par le fait que tous les pays n'ont pas le même
nombre de ces centres de détoxification.
4. La variable «CLIENTS» désigne le nombre
d'IDU qui reçoivent un traitement de substitution.
b) Les variables de contrôle
Ces variables sont maintenus constantes ou «raisonnement
toutes choses égales par ailleurs» afin de mesurer l'impact de nos
variables d'intérêt sur la variable dépendante. Le choix
des variables de contrôle s'est basé sur les déterminants
du VIH notamment :
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