3.5-La cohésion sociale et la consommation de
substances
3.5.1-La prévalence vie
Tableau 9: lien entre la cohésion sociale et la
consommation de haschisch
Cohésion sociale en 3
catégories
|
|
Haschisch
|
|
Forte cohésion (N=1342)
|
Moyenne cohésion (N=1056)
|
Faible cohésion (N=1116)
|
|
Jamais commis
|
1150
85.7%
|
885
83.8%
|
867
77.7%
|
X²= 4.419
p-value=0.036
G=0.216
Phi=0.035
|
Commis au mois une fois
|
192
14.3%
|
171
16.2%
|
249
22.3%
|
|
Total
|
100%
|
100%
|
Il existe une relation statistique significative entre la
consommation de haschisch la cohésion sociale.
Notre tableau se lit de la manière suivante, 14.3% des
jeunes qui estiment qu'il existe une forte cohésion sociale au sein de
leur quartier ont au moins une fois dans leur vie consommé du haschisch
contre 16.2% pour les jeunes qui estiment que cette cohésion est moyenne
dans leur quartier et 22.3% pour ceux qui estiment qu'elle est faible dans leur
quartier. Il est à noter que la force de la relation est
modérée.
Au niveau de la consommation de drogues dures, concernant la
prévalence vie, nous n'avons pas de relation statistique
significative.
3.5.2-La prévalence-dernier mois
Tableau 10 : lien entre la cohésion sociale et la
consommation de haschisch
Cohésion sociale en 3
catégories
|
|
Haschisch
|
|
Forte cohésion (N=1342)
|
Moyenne cohésion (N=1056)
|
Faible cohésion (N=1116)
|
|
Jamais commis
|
1257
93.7%
|
996
94.3%
|
1012
90.7%
|
X²= 12.518
p-value=0.002
G=0.146
Phi=0.60
|
Commis au mois une fois
|
85
6.3%
|
60
5.7%
|
104
9.3%
|
Total
|
100%
|
100%
|
|
Pour la prévalence-dernier mois, nous avons
également l'existence d'une relation statistique significative entre la
consommation de haschisch et la cohésion sociale. 9.3% des jeunes qui
estiment que leur quartier connaît une faible cohésion sociale ont
consommé du haschisch lors du dernier mois contre 6.3% pour les jeunes
qui estiment que la cohésion sociale est forte dans leur quartier et
5.7% pour ceux estimant qu'elle est moyenne chez eux. Cependant, la force de
cette relation est faible. Nous remarquons que les jeunes avec une moyenne
cohésion sociale dans leur lieu de résidence consomment moins le
haschisch que ceux qui estiment que la cohésion sociale est forte chez
eux.
Concernant la consommation de drogues dures, nous n'obtenons
aucune relation statistique significative entre elle et notre variable
indépendante (la cohésion sociale).
|