Réserves
N'ayant aucune information sur les médecins composant la
cohorte, nous admettrons dans cette étude que :
1) La fréquence des patients susceptibles de rencontrer
un problème d'alcool est constante pour tous les praticiens, quels que
soient leur région et leur milieu d'exercice.
2) L'effet des facteurs âge, sexe et durée
d'exercice des praticiens sur la prise en charge est nul (ou plutôt
uniformément réparti).
De même, nous n'analyserons pas ici la
différence éventuelle de prise en charge des patients alcooliques
en fonction de leur âge et de leur sexe.
3) Tous les médecins enregistrent les RC, notamment le
RC Alcool, avec le même soin.
4) Que les praticiens dont une partie de la clientèle
n'est pas directement concernée par les problèmes d'alcool
(pédiatrie) n'influenceront pas de manière significative les
résultats.
Deux autres réserves, plus générales,
doivent être formulées :
1) Lorsque le médecin informe brièvement un
malade sur les consommations d'alcool à risque ou lui prodigue un simple
conseil de modération, il est vraisemblable qu'il n'enregistre pas
systématiquement un RC Alcool pour ce patient. Nous admettrons
néanmoins que tous les médecins adoptent la même attitude
envers l'enregistrement de ces RC.
Pour cette raison, nous n'attacherons pas une trop grande
importance aux chiffres absolus de fréquence de prise en charge du RC
Alcool ; nous analyserons plutôt les différences de prise en
charge d'un praticien à l'autre.
2) La cohorte des médecins n'a pas été
sélectionnée par randomisation à partir d'un large panel
de médecins généralistes. Tous les praticiens retenus pour
l'étude sont des partenaires actifs et volontaires de l'OMG. Ils forment
donc un groupe qui n'est peut-être pas totalement représentatif de
l'ensemble des médecins généralistes français.
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