Procédure et logistique
Questionnaire
Une fois conçu, le questionnaire a été
soumis à l'expertise de la SFMG afin d'adapter au mieux les questions
aux représentations sémantiques des médecins
généralistes. Une fois les corrections apportées, le
questionnaire a été chargé sur le site Internet de la
SFMG. Les 112 médecins actifs du réseau OMG ont été
contactés par courrier électronique de la manière
suivante :
- Un premier message à J-7 informait le médecin
de l'imminence d'une « enquête flash »,
résumant l'objectif de l'étude et ses caractéristiques
(anonymisée et globalisée, tant pour les patients que pour les
praticiens).
- Un second message le jour J rappelait ces informations en
insistant sur le fait que la réponse ne demanderait que 4 minutes ;
le médecin était invité à cliquer sur un lien
l'amenant directement au questionnaire en ligne sur le site Internet de la
SFMG. Le questionnaire une fois rempli était retourné à
l'OMG par un simple clic sur une case d'envoi.
- Un premier message de relance a été
envoyé aux non répondants à J+3.
- Un second message de relance a été envoyé
à J+7.
Les réponses nous ont ensuite été
transmises individuellement par message électronique, après
remplacement du code médecin SFMG par un numéro anonyme.
112 médecins ont été contactés. 13
d'entre eux n'avaient renvoyé aucun RC en 2004 et pouvaient être
considérés comme ayant suspendu leur activité au sein de
l'OMG. Sur les 99 praticiens restant, 55 ont répondu au questionnaire
dans les délais. 3 ont répondu après clôture de
l'enquête.
Le ratio de répondants dans les délais (55%)
peut être considéré comme excellent, car nous leur
demandions une réponse quasi-immédiate et le réseau
OMG avait déjà été sollicité au cours de la
même semaine pour une autre étude.
Sur les 55 répondants, nous en avons retenu 51, les
autres n'ayant pas renvoyé de RC pour l'année
étudiée, 2003 (probablement nouveaux partenaires affiliés
en 2004).
Base de données
Parallèlement à la diffusion du questionnaire, le
médecin chercheur de la SFMG en charge du projet nous a fourni les
données suivantes sous forme de tables Microsoft ACCESS :
· Les 36 371 résultats de consultation
« addictions » (alcool, tabac et toxicomanie) de tous les
médecins partenaires de l'OMG pour les années 2001, 2002 et 2003.
· Les 100 851 critères détaillés
ayant amené les praticiens à diagnostiquer ces RC.
· Le nombre total d'actes (tous RC confondus)
réalisés par chaque médecin dans chaque année
concernée.
· Le nombre total de patients différents
reçus au cours de chaque année concernée, par tranche
d'âge et par sexe.
Après analyse, nous avons décidé de
traiter uniquement l'année 2003 et de raisonner sur le nombre de
patients différents ayant fait l'objet cette année-là d'au
moins 1 RC Alcool (plutôt que sur le nombre de consultations). Voici les
raisons de ce choix :
- Pour prendre en compte de manière optimale l'effet du
facteur Formation sur la fréquence de prise en charge du problème
Alcool, la formation éventuelle devait être antérieure
à l'année étudiée. Ne considérer que
l'année 2003 permettra de prendre en compte les formations suivies
jusqu'en 2002. Même raisonnement pour les activités
professionnelles en rapport avec l'alcoologie.
- Le nombre total de patients pris en charge pour un
problème d'alcool a été très stable pour les
médecins ayant répondu au questionnaire et
sélectionnés dans la cohorte (N = 50). En effet, la
corrélation entre les prises en charge est de 93% entre 2001 et 2002 et
de 95% entre 2002 et 2003.
- Raisonner sur les RC (et donc sur le nombre d'actes) posait
le problème des patients qui consultent plusieurs fois, voire
très souvent (jusqu'à 46 fois en 2003 pour le même patient
et le même RC « Problème avec l'alcool »).
L'objet principal de l'étude étant le dépistage et la
prise en charge précoce, il nous a semblé plus juste de
considérer uniquement le nombre de patients différents. Pour
corriger l'effet levier des consultations multiples sur les résultats,
nous aurions dû également étudier et interpréter
individuellement le ratio Nombre d'actes/Nombre de patients de chaque
médecin et sortir ainsi du cadre éthique de l'étude
(annoncée comme anonymisée et globalisée).
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