Méthode
Le présent mémoire a été
réalisé avec l'aide de mon médecin référent
de stage, expert en alcoologie dans le cadre de L'OMG (Observatoire de
Médecine Générale). Il utilise les sources suivantes :
- Une base de données de Résultats de
Consultations (RC).
- Un questionnaire émis auprès des
médecins généralistes membres du réseau de l'OMG.
L'envoi du questionnaire et le recueil des réponses ont
été assurés par la SFMG via Internet.
Matériel
Base de données des
Résultats de Consultations (RC) de l'OMG
L'OMG (Observatoire de Médecine Générale)
a été créé au sein de la Société
Française de Médecine Générale pour alimenter
et exploiter une base de données de Résultats de Consultations
(RC).
Une centaine de médecins généralistes
participe à ce projet en enregistrant systématiquement et le plus
souvent en temps réel les résultats de chaque consultation dans
le dossier électronique du malade, via un logiciel
spécialisé. Ce dernier offre un langage commun
standardisé. Chaque médecin transmet mensuellement les
données ainsi recueillies à l'OMG qui les consolide et les
valide.
Cette base de données contient aujourd'hui plus de 10
ans de résultats de consultation. Sa fiabilité est
excellente dans la mesure où le médecin ne saisit que les
entités qu'il a prises en charge au cours de la consultation et dont il
est sûr à 100% ; ces entités peuvent
être des symptômes, des syndromes, des tableaux cliniques ou des
pathologies certifiées, suivant le niveau d'information dont il dispose
au moment de la consultation.
Les résultats de consultation (RC) sont au nombre de
300. Ils ont été définis par un groupe d'experts en
fonction des pathologies et motifs de consultation les plus couramment
rencontrés dans les cabinets de ville (au moins 1 fois dans
l'année). Les RC sont enregistrés dans le Dictionnaire des
Résultats de Consultations (DRC) de la SFMG. Les critères
permettant de choisir ces RC ont été également
prédéfinis dans le DRC. Ces items ont une correspondance dans la
classification CIM-10.
Questionnaire
Il s'agit d'un questionnaire directif dont la plupart des
réponses sont à choisir parmi une liste
pré-établie. Le médecin ne devrait pas y consacrer plus de
5 minutes.
Ce questionnaire a été adressé à
tous les médecins actifs du réseau de l'OMG afin de recueillir
les informations suivantes :
1. Les formations post-universitaires
éventuellement suivies par le praticien dans le domaine de l'alcool. 3
items :
o Suivi d'une formation (item binaire : O/N)
o Nature de la formation : autoformation, formation
médicale continue, diplôme universitaire (1 ou plusieurs cases
à cocher).
o Années de formation.
2. Les expériences professionnelles
éventuelles dans le domaine de l'alcoologie. 2 items :
o Expérience (item binaire : O/N)
o Nature de l'expérience (consultation
spécialisée, prévention collective, investissement dans
une action d'alcoologie (études, groupes de parole, ateliers
thérapeutiques, etc.), autre activité.
3. Une autoévaluation des connaissances
actuelles en alcoologie. 1 item : Note à s'attribuer sur
une échelle visuelle analogique graduée de 1 à 6. Ce
choix de 6 modalités se justifie par le fait que le sujet ne peut pas
choisir (par biais de convention) le milieu de l'échelle (3,5) et doit
donc se déterminer comme plutôt inférieur à la
moyenne (3) ou plutôt supérieur (4).
4. Les connaissances à acquérir ou
à approfondir pour améliorer le dépistage et la
prise en charge des patients à risque, c'est-à-dire les domaines
où, implicitement, ils se sentent le moins bien informés. 7 items
(6 items binaires et 1 item ouvert). Le sujet peut cocher plusieurs cases et
ajouter éventuellement un domaine absent dans la liste :
o Le produit lui-même et ses effets.
o La clinique (signes d'intoxication, symptômes de sevrage,
comorbidités).
o Les outils de dépistage.
o Les protocoles de soins (sevrage, suivi, réseau).
o La psychopathologie du patient en problème avec
l'alcool.
o La relation du médecin avec ces patients.
o Autre domaine (réponse ouverte).
5. Les facteurs (autres que la formation et
l'expérience) susceptibles selon eux d'influencer
défavorablement la prise en charge des patients alcooliques non
demandeurs de soins dans ce domaine. 6 items (5 items binaires et 1 item
ouvert) :
o La réticence des patients à aborder le sujet
o La réticence des médecins à aborder le
sujet
o L'efficacité discutable d'une telle démarche
o Le manque de temps au cours de la consultation.
o Le manque de protocole standardisé.
o Autre facteur (réponse ouverte)
Les mêmes questions ont été posées
pour le tabac. Nous ne les détaillerons pas car les données
recueillies n'ont pas été traitées dans la présente
étude.
Le questionnaire figure en Annexe 1.
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