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Quel avenir pour le Buzz online ?

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par Renee Bani
ISCPA - Master Communication Institutionnelle 2009
  

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3.1.2. Quelle déontologie?

Il n'existe pas de déontologie à proprement parler sur Internet. On parle de « nétiquette », mais ce sont des règles qui sont définies par les internautes. Concernant le buzz, il faut savoir se détacher du côté « spam » de la publicité traditionnelle. C'est l'internaute qui choisit de relayer le buzz, ou pas. Une campagne d'e-mailing n'aura pas d'impact si elle ne vient pas d'une démarche volontaire de l'individu (je choisis de m'abonner à telle newsletter parce que le sujet m'intéresse, par contre j'efface automatiquement, sans l'ouvrir, un e -mail publicitaire qui ne correspond pas à mes centres d'intérêts). Il faut vraiment faire attention aux campagnes de spamming qui sont très mal vues. Elles peuvent même se retourner contre la marque et engendrer des campagnes de dénigrement, propager des rumeurs, et faire naître des parodies de la marque...

3.1.2.1. Payer les e-influents

Aujourd'hui les billets sponsorisés font naître le débat sur la toile. Un blogueur peut-il être rémunéré pour écrire sur une marque ? Le débat vient du fait que les blogs, contrairement aux médias traditionnels, sont indépendants et reflètent à la base le point de vue d'un individu. C'est là-dessus que repose le crédit du blogueur. Il choisit à la base de parler d'un nouveau produit, ou d'une marque parce qu'elle a réussi à capter son attention par ses qualités, sa nouveauté, etc. C'est ce qui plait tant aux internautes, ils y trouvent l'avis d'un consommateur, comme eux. Les réfractaires à la rémunération des internautes estiment que cela remet en cause la sincérité des influenceurs, et la légitimité du buzz.

Et pourtant les billets sponsorisés se répandent de plus en plus. Une autre partie du débat réside dans le fait que ce sont les blogueurs qui choisissent d'inscrire (ou pas) la mention « billet sponsorisé » au début ou à la fin de leur post. Dans le cas où la mention est présente cela reste dans la logique d'honnêteté et de transparence : le blogueur avoue qu'il est rémunéré. Même s'il n'existe pas de législation dans ce domaine, les agences de buzz qui rémunèrent les bloggeurs pour des billets sponsorisés, ont imposé la présence de la mention « billet sponsorisé ». Il s'agit donc d'autorégulation. Mais dans le cas où le blogueur est contacté directement par la marque, c'est lui seul qui choisit d'inscrire la mention. Tout dépend du degré de transparence qu'il veut entretenir avec ses lecteurs, au risque de perdre son lectorat s'il manque d'honnêteté.

Les relations entre marques et blogueurs ressemblent aux relations publiques. Ce n'est pas toujours avec la rémunération qu'une marque pousse le blogueur à parler, toutes sortes d'avantages peuvent exister. Comme dans les relations publiques, un évènement spécial, un cadeau, un voyage, peuvent influencer le blogueur. Remettre en cause ces relations reviendrait à nier toutes les relations qui existent dans les stratégies d'influence traditionnelles.

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