Gestion foncière et développement rural Cas de la commune rurale Ambinaniroa Andonaka( Télécharger le fichier original )par Narindra Ny Tiavina Troïanie JEAN PAUL Université d'Antanarivo - Maîtrise en sociologie 2008 |
CONCLUSION PARTIELLEL'état des lieux a permis de constater que l'accès à la terre est encore particulièrement difficile. Depuis toujours, la transmission de la terre se fait de père en fils sauf pour les migrants qui se sont enrichis et ont pu acheter la terre. Cette vente s'effectue souvent au niveau communal et est attestée par un acte de vente visée et enregistrée à la commune sans procéder à l'immatriculation définitive. De ce fait, les terres non titrées sont souvent source de litige entre les descendants d'un même ancêtre ou entre originaire et non originaire. Le droit foncier est toujours ambigu et la population ne comprend pas assez les démarches nécessaires à accomplir pour l'acquisition d'un titre dû à la peur du fanjakana28(*). Avoir des terrains cultivables ne suffit pas pour produire, il faut avoir aussi la maîtrise de l'eau. Cette maîtrise nécessite le plus souvent d'énorme infrastructure d'irrigation. La construction de ces barrages ou canaux d'irrigation est souvent le fruit d'un partenariat entre l'Etat et la population. Dans le cas de cette commune observée, l'eau qui est très rare fait souffrir toute la population et l'absence d'infrastructure d'irrigation se fait sentir sur la productivité. La partie suivante se propose de mettre en exergue les rapports entre les potentialités du terroir et la gestion foncière, l'opérationnalisation des hypothèses et les recommandations vers une optimisation de la gestion foncière et de la mobilisation communautaire. * 28 Fanjakana : Etat |
|