5.4. LES ACTEURS DU BRACONNAGE DANS LE PNKB ET LA RNT
Il ressort du tableau N°04 que 68,83% de la population
enquêtée reconnaissent que ce sont les Congolais qui sont
impliqués énergiquement dans le braconnage. A dépis de ce
qui précède les étrangers sont aussi cités à
12,34%
Les conflits tribalistiques constituent aussi un moyen direct
du braconnage, JULIAC et al, 2003 déclare à ce qui concerne les
conflits que les communautés qui habitent tour près de la
forêt ne sont pas souvent homogènes, ce qui entraîne des
conflits autour des ressources.
L'analphabétisme qui se fait observer sur le sol
Congolais conduit cette population à se livrer au braconnage.
L'ignorance confère à l'homme une double face à
l'égard de la nature (NYANGI, 2003).
Le commerce du gibier, des ivoires ... dans les marchés
internationaux a augmenté le taux du braconnage dans les aires
protégées. Selon ANTHONY, 2004 ; les grands singes orphelins
ne sont pas les seuls produits dérivés du commerce de la viande
de brousse. L'ivoire et les bébés éléphants en sont
également d'autres produits dérivés. La présence de
cette manne illégale au Gabon, en République du Congo et en RDC
est un indicateur repris du braconnage pour la viande de brousse.
5.5. DE LA COMPARAISON DE STRATEGIES POUR LA LUTTE CONTRE LE
BRACONNAGE
Il a été invoqué dans le tableau
N°05 que sur un effectif total de 154 enquêtés soit 20,13%
ont révélés que la stratégie d'Application de la
loi est la bonne et la meilleur dans la gestion des ressources naturelles dans
nos parcs nationaux.
La création des comités de conservation
communautaire et des comités de dialogue invoquée par une moyenne
de 18,18% est aussi à son tour meilleur dans la gestion des RNs dans
toutes les Réserves communautaires ; d'où la conservation
communautaire.
La conservation communautaire est celle qui est
intégrée au développement socio-économique des
communautés locales. Elle consiste donc en un processus participatif ou
de coopération et la coordination entre tous les individus ou les
associations et les structures qui portent un intérêt particulier
ou à la gestion d'une ressource spécifique (SAAINNE J, 2003).
L'approche communautaire conduit simultanément à
la conservation durable intégrée au développement et
à la survie des aires protégées mais elle nécessite
des stratégies comme outils de gestion qui est basée sur l'appui
et la participation active de la population.
Cet ainsi que les patrouilles anti-braconnages menées
à synergie avec les communautés locales ont pu réduire la
pression sur la biodiversité de la réserve donc une diminution
sensible des activités humaines dans cette dernière. Ce qui
entraîne l'abondance de la biodiversité sur toute l'étendue
de la réserve. Toutefois, il y a lieu de signaler que le respect de
l'autorité reste aussi un problème épineux pour la gestion
des réserves communautaires étant donné que la
majorité de leurs agents sont des fils terriens lesquels fils
emportés par l'orgueil d'avoir céder leur colline au profit de la
conservation. Dans nos parcs nationaux les militaires réguliers et les
bandes armées qui ont élus domicile dans ces APS y constituent
une menace considérable sur la faune et la flore.
En ce qui concerne les actes illicites, les membres de
structures de gestion participative sont également impuissant (MUMBU, P,
2007).
Les manières dont les politiques influents sur la
biodiversité sont également variées, allant de la
création indirecte de motivations pour encourager l'exploitation non
durable des ressources biologiques. WWF the Nature Conservancy, USAID, (1993)
relate ; <Bien que des nombreux pays le plus important de
l'environnement politique sur la biodiversité a tendance a être le
résultat d'effets contrariants au involontaires de la politique d'autres
secteurs qui, soit directement ont des conséquences défavorables
sur la conservation de la diversité biologue>.
|