Le management des ressources humaines dans les radios privées, cas de RadioTiemeni Siantou( Télécharger le fichier original )par Crescence Irene Mbezele Universite de Yaounde II - Licence en communication,option journalisme 2005 |
2-) Le candidat à une promotionC'est un postulant au poste d'éditorialiste qui estime avoir les qualités requises pour se prétendre éligible. L'exemple de cette auto proclamation est celui de Sismondi Barlev Bidjoka, un journaliste pigiste déterminé à rentrer dans le collège éditorial. C'est pendant une conférence de rédaction qu'il a déclaré à ses collègues qu'il était apte à assumer cette responsabilité. Il s'adjugeait des prises de position et se faisait appeler éditorialiste, jusqu'à ce que les autres finissent par l'approuver. 3-) Le clan BafangIl est constitué des ressortissants de l'ouest-Cameroun, originaires de Bafang, l'ethnie à laquelle appartient le patron. Lorsqu'une décision importante s'impose. Comme en août 2004, à la nomination du nouveau rédacteur en chef, le « collège ethnique » s'est retrouvé au domicile du président directeur général de la radio pour décider de celui qui peut valablement diriger la rédaction. Car selon le rédacteur en chef nommé à l'occasion, « aucun Bafang de la RTS n'était capable de le faire, il fallait donc que chacun donne son avis »33(*). Le choix s'est posé sur plusieurs candidats mais c'est Emmanuel Jules Ntap qui a été désigné par intérim en août 2004 pour les qualités de « bonne éthique, intégrité, objectivité, discipline, performance 34(*)» citées par Mesmin Kanguelieu. Contrairement à ce qu'on aurait pu croire, cette nomination qui vient directement du pôle décisionnaire n'a, à ce jour, qu'un avantage : l'estime d'avoir été coopté dans cette posture stratégique et honorifique. * 33 Entretien avec le rédacteur en chef, Emmanuel Jules Ntap * 34 Entretien avec Mesmin Kanguelieu. |
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