I-3.1. LES SYSTEMES D'ACTEURS A L'OEUVRE
SOCAS
CSS (canne
I-3. 1. 1. Représentation graphique des acteurs en
présence (et proximité)
(tomate) à sucre) GDS
(Horti
Secteur agrobusiness
Inspectio n d'Académie
Communes Régions Communautés
C olleités ttor
(4)
Rurales
Eaux &
Forêts
Education
Inspections
Nationale
départementales
Bureau
x
d'é td
Agence régionale de développement
Programme National de développement local (PNDL)
Bureaux
d'études
ON
G
Services déconcentrés des
ministères techniques du développement
Services rural vétérinaires
CFPEF S
ONG
Dir. rég. du dév.
rural
CNCAS (crédit
agricole)
FPA
C
(dir. rég. de l')
agence nationale
de conseil
agricole
et rural
CFA
CIH
CPFP
BFPA
Office National de
Financement de la
Formation
Professionnelle
ONFP
ASESCA
Organisations Professionnelles (OP)
& Associations
FEPRODE S
... /
Cadre Local
de
Concertation
Cadre Régional de
Concertation des Ruraux
Légende : Membres du RESOF
I-3. CONTEXTE DE LA FORMATION AGRICOLE ET RURALE DANS
LA VALLÉE
Le schéma qui précède tente de faire
ressortir les quatre catégories d'acteurs suivantes :
· Les collectivités locales, de la communauté
rurale à la région ;
· Les organisations professionnelles agricoles et rurales
:
· L'Etat et ses démembrements ;
· Le secteur privé (agrobusiness, mais aussi
prestataires de services)
Malgré quelques contraintes techniques de
réalisation, ce schéma permet de faire apparaître les
points suivants :
· En règle générale, les centres de
formation ont peu de relations avec les collectivités locales ;
· Le dispositif « éducation nationale »
n'entretient pas de relations avec les autres acteurs, exceptés avec les
élus locaux par l'entremise, principalement, de l'inspection
d'académie.
· Les trois entreprises d'agrobusiness ne constituent pas
à proprement parler un système,
mais représentent des
apports monétaires très conséquents dans l'économie
régionale.
· Les autres services déconcentrés de l'Etat
sont plutôt proches des organisations
professionnelles, qu'ils
accompagnent désormais après les avoir longtemps
encadrés.
· Les membres du réseau formation fleuve (RESOF)
se comptent très majoritairement du côté des centres de
formation professionnelle publics et privés et des prestataires de
services, et du côté des OPA.
Toutes les structures représentées
relèvent de tutelles multiples, ce qui constitue un obstacle
(administratif) supplémentaire pour le développement de synergies
ou la circulation et l'échange d'informations :
· Ministère de l'Intérieur13, pour
les collectivités territoriales ;
· Ministères de l'éducation, et
ministère de l'enseignement technique et de la formation professionnelle
;
· Ministère de l'agriculture,
représenté sur le terrain par ses directions régionales du
développement rural, les centres d'initiation horticole et les centres
polyvalents de formation des producteurs (trices), mais aussi l'ANCAR et la
SAED ;
· Ministère de l'élevage, dont
dépendent les inspections régionales des services
vétérinaires, et le centre national de formation des techniciens
de l'élevage et des industries animales.
· Ministère de la promotion de la femme
· Ministère de l'environnement
· Ministère de l'emploi, tutelle des
associations, des OP et des ONG.
· .../...
Soulignons également que la vallée du fleuve
Sénégal est davantage une région agro écologique
qu'une entité autonome : elle recouvre en tout ou partie quatre
régions administratives14 et plus d'une dizaine de
départements ; dans chacune de ces quatre collectivités
territoriales se retrouvent les différents démembrements de
l'Etat et, pour certains, leurs antennes départementales.
Ajoutons enfin l'échelon collectivité
territoriale de base qu'est la communauté rurale (une
trentaine en moyenne par région administrative), qui gère un
patrimoine foncier souvent important et bénéficie des services de
l'agence régionale de développement, au même titre que la
région.
13 Puis ministère de la
décentralisation, depuis 2006.
14 Saint-Louis, Louga, Matam et le département
de Bakel dans la région de Tambacounda.
Toutes les communautés rurales disposent de plans de
formation, élaborés dans le cadre de leurs Plans locaux de
développement, et bien sûr, nombre d'élus sont par ailleurs
des responsables d'organisations professionnelles agricoles.
Cette multiplicité d'acteurs et de centres de
décision, du niveau local au niveau régional et dans un
même contexte agro climatique et écologique, milite pour un
pilotage partagé, afin de pouvoir influer, réguler l'offre de
services des prestataires de Formation Agricole et Rurale.