Section II : STRATEGIES DES ENTREPRISES
II.1. Celtel Congo (1999 - 2001)
Celtel « la vie en mieux », exprime
l'objet de toute son attention. Obtenir un avantage concurrentiel par la
fiabilité du réseau. Ce qui traduit ses
stratégies :
1° Stratégie de segmentation
Dans notre considération, la segmentation s'exprime
par la couverture géographique du réseau. Le choix des villes
à couvrir, pour un ordre quelconque est donc stratégique pour
l'entreprise.
Celtel ouvre ses activités depuis 1999 à
Kinshasa (La capitale) et n'entame le déploiement pour un relais de
l'intérieur que une année (au moins) après.
A la fin de la période considérée
de lancement (en 2001), Celtel était déjà
à :
- Kinshasa, Lubumbashi, Likasi, Kolwezi, Kambove, Mbuji Mayi,
Boya, Bakwasumpi, Kisangani, Kananga, Bunia, Beni, Matadi, Boma, Mpanda,
Mbandaka, soit à peu près dans 15 villes.
2° Stratégie de prix
Celtel applique à son arrivée un prix
très élevé avec un système prépayé
(cartes prépayées) dont les unités de communication
allaient de 10 000 u (100$ US) à 500 u (5$ US).
La minute de communication (Echange de voix) coûtait
0,5$ soit 50 cent en moyenne pour un minimum des appareils vendus à 75$
la pièce.
3° Stratégie de communication
Le système
« prépayé » a concédé un
avantage concurrentiel à Celtel vis-à-vis de ses concurrents
recourant à l'analogique, (post-payé).
Ce qui lui fit peu d'efforts marketing sur l'ensemble de la
communication. Sa promotion était de niveau moyen.
Ce qui a évalué le niveau de prix que Celtel
appliquait (entre 1999 et 2001) et celui de sa promotion, révèle
une stratégie d'Ecrémage lente. Ses prix étaient
élevés et sa promotion réduite.
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