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La faiblesse de l'autorité face à l'émergence de marché de pirates dans la ville de Lubumbashi

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par Serge Kuhani MATENDE KASONGO
Université de Lubumbashi - Licence en sciences politiques 2008
  

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CHAPITRE Ier : CONSIDERATIONS GENERALES

De part le but visé à travers cette étude, bien qu'il soit essentiellement pratique, il nous semble important de commencer par un chapitre théorique, permettant d'une part de créer un cadre de référence et d'autre part de permettre la compréhension du contenu de notre étude.

C'est ainsi que dans la première section, nous définissons les concepts clés : décisions administration, marché flottant, ville et management. La seconde section sera consacrée au cadre théorique.

1.1 CADRE CONCEPTUEL

1.1.1. décision :

L'étude de l'administration privilégie actuellement la décision parce qu'elle initie le processus de tout acte administratif. Ce qui permet de saisir le fonctionnement de l'organisation par le biais des agents de décision.

La décision nous est définie par Bernard GOURNAY comme étant un choix délibéré entre plusieurs lignes de conduite possible, tendant à atteindre un ou plusieurs buts suivis d'effets7(*).

La décision est un jugement qui apporte une solution, ou qualité qui consiste à ne pas atermoyer ou changer sans motif ce qu'on a décidé8(*).

La décision peut être entendue, selon la conception managériale, comme étant un acte par lequel l'individu, pour son compte ou celui d'un groupe ou d'une organisation à laquelle il appartient, met fin à un problème préoccupant en prenant le risque de faire un choix entre les diverses possibilités d'agir qui se désirent comme solution.

L'analyse de ces différentes décisions fait ressortir la dimension « choix parmi plusieurs possibilités la décision revêt des formes multiples selon  le secteur de la vie sociale à laquelle elle s'applique : selon par exemple, les secteurs religieux, économiques, politiques, administratifs, etc. ;... du fait qu'elle s'applique à tel ou tel autre secteur de la vie, la décision sera qualifié de refugieuse, d'économique, de politique, de décision administrative etc.

Jean Paul BUFFELAN définit la décision politique comme un choix dans l'avenir de la cité, opéré au plus au haut niveau par les responsables de la communauté9(*).

MULUMBATI 10(*) la définit comme un acte posé au plus haut niveau par les responsables de la communauté politique en vue de modifier dans l'avenir des situations présentes de la communauté tout entière.

Il va même loin en disant qu'elle est un choix en tant que telle, elle est l'aboutissement d'un long processus qui débute par l'étude des fins à atteindre et des moyens à employer pour les atteindre.

De toutes ces définitions, celle du professeur MULUMBATI à le plus attiré notre attention car grâce aux moyens mis à la disposition d'une décision et aux méthodes qu'elle utilise, nous pouvons dire que la décision détermine l'avenir d'une société humaine. Elle est une consultation permanente et multiforme qui intervient à différents stades et qui permet de confronter les points de vue en vue de retrouver un compromis entre les différents acteurs.

Sur le plan administratif, l'administration possède le privilège de prendre des décisions immédiatement applicables aux administrés qui doivent les exécuter.

Elle peut donc lorsque la loi la lui permet imposer unilatéralement des obligations et aux particuliers et mobiliser la force publique pour la faire exécuter. Cette exécution se fait à des risques et périls et engage sa responsabilité si la décision est reconnue illégales.

HARARAY IGER ANSOFF pense à cet effet qu'une décision administrative est celle qui structure les ressources pour obtenir une performance maximum.11(*)

La décision entendue comme une procédure  de choix à prendre pour la solution des problèmes administratifs, suscite de la rationalité pour marquer son objectivité réfléchie. Elle suppose en principe l'évaluation de la situation décisionnelle, la connaissance des faits, l'analyse des alternatives en rapport avec l'objectif en les ordonnant en fonction des priorités12(*).

Tout en admettant que la décision peut parfois être considérée comme un acte de choix libre selon un procédé rationnel, nous la considérons comme la résultante d'un jeu conflictuel entre plusieurs influences dont chacune se perçoit rationnelle dans un contexte déterminé.

Pour HERBERT SIMON13(*) comme pour des nombreux auteurs, les notions de comportement, des décisions ou de choix sont pratiquement synonymes il y a des décisions lorsqu'un individu sélectionne, parmi toutes les actions possibles, une ligne de conduite déterminée. Toute décision implique une référence donnée à certains moyens.

Faudrait il dire que la décision administrative ne serait pas confondu à l'activité administrative. Celle-ci renvoi à la division du travail ou des taches qui s'opèrent dans l'administration.

La décision est à comprendre au sens que donne GOURNAY comme un choix délibéré entre plusieurs lignes de conduite possible, choix qui tend à atteindre une ou plusieurs données et qui est suivie d'effet.14(*)

Il devient ainsi important de souligner la distinction qu'il y a entre décision du monde politique et celle qui émane de l'administration.

H SIMON montre que tous les agents d'une administration, à quelque niveau qu'ils se situent ont pour fonction de prendre des décisions. Bien que la marge de liberté qui leur est laissée ne soit pas toujours très grande, les exécutant eux-mêmes prennent des décisions. Quant aux cadres supérieurs et moyens, leur tâches est de toute évidence d'effectuer des choix qui exerceront une influence sur le comportement des différents de l'organisation et en particulier des subordonnés. Cette influence peut être selon H SIMON exercée par plusieurs voies, l'exercice de l'autorité n'étant qu'un procédé parmi d'autres.

Avec SIMON, tout problème de gestion est un problème de décision. Et en management, on dit : gérer c'est décider15(*) ainsi nous pouvons dire que l'administration constitue un monde des décisions. Ces décisions doivent alors être rationnellement opérées pour rendre flexible et efficace l'appareil de l'Etat. Celui-ci doit conduire ses actions en les légitiment par à travers la réalisation de sa mission. Celle de satisfaire l'intérêt général.

Nous affirmons avec le professeur KABEYA que dans toute organisation politique, l'administration est considérée comme instrument de préparation et d'exécution des décisions politiques qui se présentent sous forme des lois, ordonnances lois, décrets-lois etc.,

1.1.1.1. décision administrative

Par delà multiples définitions, nous définissons la décision administrative comme étant l'acte par lequel l'administration agit essentiellement. On la considère comme étant l'action qui est prise par la puissance publique, selon sa volonté et sous sa seule responsabilité.

De manière précise et concise, la décision administrative est la manifestation de la volonté de l'administration publique dans le cadre de l'autonomie qui lui est reconnue.

De cette définition, il, découle que l'objet de la décision administrative peut être exprimée par la réaction de la volonté politique du corps social selon qu'elle est déterminée par les organes du pouvoir politique. Donc la décision administrative est subordonnée à l'intérêt général et à la légalité. C'est cette subordination qui la spécifie et lui assure la distinction avec les autres types de décisions. Il est à noter ici que l'efficacité de celle-ci est conditionnée par le contexte dans lequel elle est prise. Donc cela fait référence à une contingence (tout dépend de tout).

1.1.1.2 distinction avec la décision politique : Elles sont au nombre de six il s'agit de :

1.1.1.3 les caractéristiques

- La collégialité et anonymat

- La cohérence

- L'autorité

- La forme

- Le droit

- Le temps

1.1.1.1.1. collégialité et anonymat

La décision administrative résulte d'un processus où sont impliqués plusieurs agents, elle résulte d'un travail en équipe, elle n'est pas l'oeuvre de son signataire, mais le fruit d'une interaction au niveau de plusieurs agents et services en vue de l'intérêt général. La collégialité s'accompagne de l'anonymat, le caractère impersonnel des actes de l'administration qui traduisent son souci de pérennité et garantissent la neutralité de son fonctionnement. Il devient alors difficile d'individualiser les responsabilités, c'est le service qui se trouve sur façade.

1.1.1.1.2 La cohérence

La cohérence de la décision répond au poids des exigences de la continuité des politiques et des actes de l'administration publique. Elle postule que toute décision se rattache à des décisions passées et conduise à des décisions antérieures une sorte d'action continue. La cohérence permet d'éviter des distorsions insupportables qui peuvent engendrer la mise en oeuvre de tout l'équilibre intérieur de l'administration publique.

1.1.1.1.3 L'autorité

La décision administrative est inséparable de la relation d'autorité. Celle-ci met en place l'autorité c'est-à-dire l'organe ou la personne qui reçoit des prérogatives formelles pour émettre des décisions qui vont induire les décisions d'autrui, ce dernier ayant accepté la décision quoique n'étant pas d'accord avec le contenu de celle-ci.

1.1.1.1.4 la forme

C'est le moule dans lequel doit être coulé la décision. C'est le standard, la normalisation c'est l'habit que doit revêtir, la décision pour sa présentation, pour son édiction. La forme est l'une des règles fondamentales de la machine administrative. Par la répétition qu'elle consacre, elle permet d'assurer l'efficacité aux actions. La formalisation permet d'éviter des divagations des interprétations erronées mais le formalisme à outrance doit être évité.

1.1.1.1.5. Le droit

Il gouverne à des degrés divers, la machine administrative, il est la condition de la validité des actes administratifs. En effet, il délimite les compétences des autorités administratives et précises que les procédures qui sont juridiquement adaptées à un cas donné déterminent l'autorité compétente et fait un, entre les moyens utilisables et ceux à rejeter. Le facteur juridique s'étend jusqu' à la codification juridique dont la nécessité est évidente.

1.1.1.1.6. Le temps

La décision administrative a besoin de son temps, temps indispensable pour apprécier, à leur juste valeur les options possibles, les conséquences de l'action, pour agir sur des bases saines. C'est pour cela que l'administration publique s'octroie de délais qui sont des garanties essentielles de la procédure administrative et traite des urgences selon son temps. Cela est considéré comme lourdeur et critique même. Mais en réalité, la lourdeur se situe au niveau des agents.

1.1.2 Administration publique

Littéralement, l'administration signifie l'action d'administrer, de gérer les affaires publiques ou privées.16(*) Cette définition permet de distinguer l'administration publique de l'administration privée.

L'administration privée vise un intérêt privé ou particulier, poursuit un but lucratif. Le travailleur est lié à cette à administration par un contrat et il est régi par un droit privé.

L'administration publique connaît sur le plan théorique plusieurs définitions. L'administration publique est une fonction consistant à assurer l'application des lois et la marche des services publics conformément aux directives gouvernementales, donc c'est un ensemble des services et agents chargés de cette fonction.

Puisque nous ne voudrons pas consacré une longue analyse sur les définitions de l'administration publique, étant donné la complexité du problème et l'opportunité de la question dans ce travail plus particulièrement ; des divers sens que la littérature puisse attribuer au concept administration publique nous en avons obtenu 3 qui nous semblent résumer les options.

Au sens matériel l'administration publique est définie comme une activité par laquelle des autorités publiques pourvoient la satisfaction des besoins d'intérêt public.

Dans ce sens l'administration signifie un service public destiné à satisfaire le besoin de la collectivité.

Au sens organique, l'administration publique est entendue comme un ensemble d'organes et du personnel qui a pour fonction la conduite et l'exécution des tâches publiques. Comprises sous cette optique, l'administration publique est une institution basée sur l'organisation et la disposition de service public. Ces organes sont de deux catégories : d'une parc des organes sont de direction ou décision et d'autres part des organes d'exécution ou organe transducteur.

Vu sous l'angle sociologique, l'administration publique est un système d'organisation vaste et complexe qui constitue en soi un univers visible ayant ses lois et ses procédures, ses moyens de contrainte ou de persuasion, ses habitudes et ses vices, ses symboles et ses uniformes, son langage et ses moyens de communication, ses abréviations et ses sigles17(*).

Pour notre part, nous souscrivons à une définition qui parait avantageuse d'autant plus qu'elle englobe les 3 aspects (matériel, organique et sociologique) singulièrement valorisés par les définitions précédentes.

Cette définition a été avancée par CHARLES DEBBASH qui considère que l'administration publique. Est un appareil de gestion des affaires publiques. Elle est constituée par l'ensemble de services publics dont la bonne gouvernance permet la réalisation des objectifs définis par le pouvoir politique. Elle constitue l'organisation que se donne tout groupe social évolué, l'instrument de cohésion et de coordination indispensable sans lequel la société s'effrite. L'administration est par contre subordonnée à des fins qui lui sont extérieures. Le rôle de l'administration ses structures et ses méthodes dépendant de la société à laquelle elle se trouve inserée.18(*)

Pour résumer le point de vue de cet auteur nous affirmons à la suite de beaucoup d'autres personnes que l'administration publique désigne un ensemble de moyens humains et matériels par lesquels l'Etat exerce son action en vue de réaliser des tâches d'intérêt commun et d'étendre le bien être général

1121 importances de l'administration publique

L'administration publique imprègne notre vie elle est l'instrument par lequel l'Etat régularise la vie dans la vie société et rend un certain nombre de services aux citoyens dont ils ne joueraient pas s'ils dépendaient pour cela des particuliers à cause de l'égoïsme et des capacités limitées de ces derniers.

L'administration publique est cet instrument de l'Etat qui l'assiste dans la prise des décisions qui sont des réponses aux sollicitations des citoyens. On peut penser, ici à la liberté d'expression et de mouvement, à l'ordre, la paix, la sécurité et la défense publique, la répartition des richesses, etc...

L'administration publique devient ainsi une puissance qui s'occupe de l'intérêt général ou l'intérêt collectif qui n'est autre que le destin de la collectivité c'est par elle que s'exprime la puissance de l'Etat.

1.1.2. MARCHE FLOTTANT

Le dictionnaire le ROBERT MICRO19(*) définit le marché comme un lieu ou se tient une réunion périodique des marchands des denrées alimentaires et marchandises d'usage courant.

Encyclopédia universalis, relève quant à lui qu'à l'origine le marché (du latin inercator : marchand) désigne le lieu même où s'effectuent les échanges, c'est au moyen âge que les marchés apparaissent avec la croissance des produits spécialisés et étendus prenant jour d'abord la forme des foires tenues à l'intervalle régulier, ils deviennent dès le XIIe siècle, des établissements permanent dont l'implantation reste réglementée et limitée dans l'espace quant au types des biens restant de la liaison obligatoire ou de l'autosubsistance.20(*)

Il y a lieu d'observer que la signification du mot marché ne se limite pas seulement aux définitions données ci-dessus mais peut prendre d'autres connotations de convention d'achat et vente. Tout dépend du contexte dans lequel le terme est utilisé mais ce qui nous intéresse dans le cadre de notre étude c'est le terme « marché » dans le sens du lieu de vente des marchandises.

Le terme Flottant signifie ce qui flotte, instable et ondoyant. Une monnaie flottante est une monnaie dont la parité vis-à-vis des autres monnaies n'est pas déterminés par un taux de change fixe. Cela veut inconstant et variable.

Monsieur YANGOY, A, définit le marché flottant comme une opération d'achat et vente qui s'effectue en dehors des marchés officiels, à un endroit non autorisé par l'Etat et entretenu par les personnes qui ne payent pas les taxes.

Pour MPANGE et ASIPATE le marché pirate est considéré comme des marchés clandestins, marchés dont les vendeurs ne remplissent pas toutes les conditions de vendeur ou de commerçants. C'est une porte des marchés non reconnus par l'autorité compétente.

C'est ainsi que pour notre part, sans sous estimer les idées de ces prédécesseurs, nous définissons le marché flottant comme étant espace réunissant des marchands qui vendent des denrées alimentaires et de marchandises d'usage courant sans autorisation légale de l'autorité publique. C'est dans le même contexte que ce marché peut être qualifié de marché à la sauvette.

Cette expression peut porter plusieurs acceptions dont :

- marché pirate

- marché noir

- marché parallèle

- marché informel

- etc.

1.1.4 VILLE

Selon OBOTELA LINGULE21(*) le concept de ville est mouvant et complexe dans son abstraction. Cette mouvance et complexité s'expliquent par le fait qu'il est difficile de voir plusieurs penseurs qui soient unanimement d'accord sur les éléments qui interviennent dans le temps et dans l'espace sur l'appréhension conceptuelle de la ville. Il existe des penseurs qui estiment qu'une ville peut être considérée en fonction de sa poussée démographique. D'autres mettent en exergues la réalité historique d'un milieu social qui peut devenir une ville compte tenu de son importance historique. D'autres encore l'appréhendent en rapport avec l'importance stratégique d'un espace habité par divers groupes sociaux en présence22(*).

Au vue de ces considérations OBOTELA LINGULE définira une ville comme étant une agglomération infrastructurelle et super structurelle qui s'identifier par les diverses activités accomplies par les groupes sociaux en présence.

La ville est ici entendu comme étant une réalité observée dans la manière d'agir, de penser de comporter et de réunir les conditions existentielles des citadins, appelées urbanité, réalité qui détermine des comportements spécifique d'un citadin.

En plus de cette vision conceptuelle, la ville remplit une fonction qui lui est reconnue principalement et fondamentalement sans négliger d'autres fonctions qui lui sont tributaires et nécessaires.

C'est dans optique que nous donnerons avec OBOTELA l. les fonctions existentielles qui permettent d'établir une différence des entités urbaines dans le temps et dans l'espace23(*) :

1. la ville industrielle : elle renferme beaucoup d'activités d'ordre industriel. On y observe des industries primaires orientées à l'extraction des matières premières et des industries de transformation réputées d'être dotées d'activités relative à la transformation des matières premières, manufacturières en produits finis.

2. la ville idéologique : dont les activités principales sont axées sur la diffusion des différentes visions du monde qui caractérise individuellement et collectivement les membres d'une société en rapport avec son environnement.

La ville idéologique peut être culturelle ou religieuse. C'est pourquoi on parlera de la ville culturelle qui abrite les institutions universitaires et scientifiques qui font sa réputation à travers le monde et de la ville religieuse qui acquiert sa célébrité par les activités religieuses qu'elle renferme.

3. la ville commerciale : est réputée par la préoccupation des habitants dans les activités commerciales pour beaucoup des symboles morphologiques qui caractérisent ses activités.

4. la ville militaire et stratégique : est premièrement constatée par la présence infrastructurelle liée aux activités des forces armées en suite on y observe la prépondérance de la population militaire cette ville est essentiellement stratégique pour la sécurisation de l'étendue territoriale, elle cache beaucoup de secrets concernant des actions militaires.

5. la ville politique et stratégique : la création et sa reconnaissance entant qu'agglomération urbaine sont issues des raisons essentiellement politiques avancées par le groupe, dirigeant d'une totalité sociale historiquement donnée. Elle fait sa célébrité par son passé et son présent dans la prospective historique de la société globale.

6. la ville touristique : la diversité distractive ne passe pas inaperçues aux yeux des hommes des différents coins de la planète la fonction administrative s'observe au sein de certaines agglomérations urbaines dont les activités s'expliquent par l'existence de beaucoup d'éléments matériels créés par les hommes qui attirent beaucoup des gens en province des diverses contrées planétaires.

7. la ville administrative : bien que toutes les entités urbaines font l'objet d'une administration sans laquelle elles perdent leur vitalité, il y a des agglomérations ayant accédé au statut de la ville pour des raisons essentiellement administratives.

1.1.3.1. Administration des villes

Si l'administration d'une formation sociale donnée doit constituer le soubassement par lequel les actes pris par les dirigeants passent pour l'applicabilité politique, il est vrai qu'elle constitue un véritable pivot de la mise en application des décisions d'Etat.

Ces décisions prises et rendues publiques par les organes politiques de telle manière que l'applicabilité de ces décisions puisse relever des organes administratifs d'exécution conformément au souhait et désir de l'instance politique.

C'est dans cette vision du monde que DEBBASH Charles distingue quelques fonctions connues à l'administration, fonctions qui s'observent dans le temps et dans l'espace.24(*)

1. fonction d'exécution dans laquelle l'administration joue pleinement le rôle d'exécution des décisions prises par les instances, organes politiques au sein d'une communauté nationale.

2. fonction relative à l'information : l'administration ne se limite pas seulement à exécuter les décisions prises par les organes politiques de la vitalité des problèmes faisant `objet de diverses décisions.

3. fonctions de préparation de décision, l'administration enregistre et écoute les décisions et revendications des différentes catégories de la collectivité qu'elle transmet à l'instance politique.

4. fonction des prévisions : l'administration a tout intérêt de prévenir, de poser des jalons de l'avenir dans toutes les dimensions de la vie sociale pour bien gérer la communauté humaine.

Eu égard à ce qui précède et selon KABEYA LUBILANJI25(*) l'administration peut être appréhendée comme une totalité d'institutions, d'organes et des ressources humaines remplissant des tâches dans la conduite des affaires de la collectivité.

En saisissant la réalité de l'administration de cette manière, il y a lieu de dire qu'administrer une ville, c'est contrôler en vue de déboucher sur la gestion développante de ces ressources.

1.1.3.2 les villes congolaises

Notre préoccupation majeure dans ce sous point est de donner ne image plus ou moins claire et nette sur l'institution des villes congolaises en tenant compte de la dimension chronologique de leur transformation, en agglomération urbaine.

Pour OBOTELA26(*) la plupart des villes congolaises ont été créées et instituées pendant la colonisation. Cette manière de donner un bref historique des villes congolaises rejoint notre préoccupation majeure de conférer à notre travail un contenu essentiellement sociologique, politique, administratif et managérial qui recourt aux données de l'histoire.

Historiquement parlant, les différentes entités urbaines du Congo n'avaient pas vu le jour à la suite des contacts avec le monde occidental par le biais de la colonisation. Ces entités avaient existé dans leur dimensions morphologique de la localité ayant leur existence et leur histoire que l'action colonisatrice avait transformé pour la poursuite de ses objectifs pendant plus de la moitié d'un siècle, soit une quatre vingtaine d'années.

LEON DE SAINT MOULIN27(*) énumérera les villes congolaises dans leur institution officielle. Pour lui l'institution des premières villes congolaises eurent lieu au cours de l'année 1941 pendant la 2e guerre mondiale. C'était les villes de KINSHASA et de LUBUMBASHI. La ville de Likasi fut installée en 1943 toutefois soulignons que les centres extra coutumiers ne faisaient pas partie de ces nouvelles agglomérations urbaines car ils gardèrent leur autonomie administrative. Les autres villes ci-après seront progressivement instituées selon l'ordre chronologique suivant : KISANGANI, BUKAVU et KANANGA, ont été instituées le 29/05/1958 ; MATADI le 23/10/1959, MBUJI MAYI le 03/05/1958 ; BANDUNDU le 21/07/1969, KIKWIT le 15/03/190, BOMA, GOMA et KOLWEZI  LE 23/07/1971.

En dehors des entités urbaines énumérées dans les lignes précédentes, les villes de Bagdolite et de ZONGO dans la région de l'équateur, deux agglomérations urbaines dont on ne peut se passer dans l'histoire des villes congolaises. Les entités urbaines précitées renferment en leur sein des ressources urbaines tant naturelles, financières qu'humaines dont il faut tenir compte dans leur administration développante.

a. Ressources naturelles :

Les ressources naturelles constituent le soubassement qui engendre des implications à saisir et à maîtriser dans l'administration des agglomérations urbaines du congo. La majorité de ces ressources naturelles se trouve dans les entités rurales et sont en interrelation avec les entités urbaines. C'est dans cette perspective que nous citerons le cobalt, le cuivre et autres métaux exploités à Kolwezi (KATANGA) ; le bois, le café à BOMA (bas-congo) ; à Mbandaka (équateur) ; à Kisangani (province orientale), du diamant à MBUJI MATI (Kasai oriental) et à Banalia (province orientale). Outre ces ressources précitées, on peut citer d'une manière non exhaustive l'ivoire, l'huile de palme, le maïs, le paddy, le cacao, le manioc, la canne à sucre, le poisson etc.

b. Ressources financières

Ces sont les ressources auxquelles les gouvernants d'une entité urbaine recourent afin de réaliser des recettes auprès des personnes physiques et des personnes morales qui produisent des biens et matériels et des services au sein des agglomérations urbaines.

Parmi ces ressources financières qui peuvent permettre la gestion des entités urbaines ont peut citer: les impôts relatifs à l'autorisation de commerce, la taxe de transports, taxi, taxi bus, la taxe de séjour dans les hôtels, cafétéria, et restaurant, la taxe de permis d'armes, les recettes relatives aux pièces d'identité, la taxe d'hygiène, etc.

c. Ressources humaines

En plus de ressources naturelles, et financières les ressources humaines demeurent fondamentales pour le développement d'une agglomération urbaine. L'homme reste le facteur le plus déterminant du développement de la société. Il favorise la production, la reproduction dans la société, pour son développement et par ricochet le développement national de la vie sociétale.

Le professeur KABEYA L. a soutenu dans le même ordre d'idées, que les ressources humaines constituent les ressources d'une agglomération c'est-à-dire l'homme conditionne tout épanouissement réalisé grâce aux ressources disponible sans l'homme rien ne se peut » Mais le professeur n' a pas sous estimé les autres ressources citées ci-haut qui gardent leur importance indispensable pour le développement pour la ville sous l'angle sociologique le prof OBOTELA définit les ressources humaines comme humaines comme étant des hommes ayant la capacité de transformer les objectifs de travail en bien matériel et de produire dans tous les domaines de la vie grâce à leur cerveau et l'esprit qui les éclaire qui font l'importance prépondérante des ressources humaines d'une ville appelée à se développer.28(*)

Les milieux urbains congolais sont hétérogènes par la complexité des catégories sociales qui les composent. Les catégories diverses et complexes sont issues des vastes groupes d'hommes identifiés par les différentes positions qu'ils occupent dans le processus de la production sociale. C'est ainsi qu'on trouvera dans la société congolaise comme dans toutes les sociétés mondiales de bourgeois et des prolétaires, des riches et des pauvres. Situation due non seulement aux différentes positions sociales qui occupe chacun d'eux mais aussi à leur mode de production.

La bourgeoisie étrangère installée au pays soit pendant la colonisation, soit après la décolonisation constitue une classe à laquelle revient le monopole de moyen de production. Elle est propriétaire effective et sociale des entreprises dont le contrôle, la gestion et les dividendes relèvent de leur monopole. Ces derniers utilisent une main d'oeuvre locale pour la réalisation de la plus value grâce aux relations entretenues par certaines forces politico administratives autochtones pour la sauvegarde de leurs intérêts politico-économiques. La bourgeoisie nationale installée au pays pour la plus part après la colonisation utilise les mêmes mécanismes que la bourgeoisie étrangère pour la stabilité.

La bourgeoisie étrangère influe puissamment sur l'exercice du pouvoir politique pour le développement de la bourgeoisie compradore et sous l'ombre de décision et principe préconisés par la bourgeoisie nationale dans l'exercice du pouvoir politique, les deux usent des formules raffinées et fignolées dans leurs rapports avec les autres groupes sociaux qui leur vendent leur force de travail pour l'épanouissement de leur condition de vie29(*).

Face aux difficultés que peut traverser une entité urbaine, l'apport des ressources humaines est d'une grande importance car elles nécessitent des hommes capables de travailler pour mener à bien nos entités vers leur développement. Dans la réssurgence de la crise politico-économique de notre pays, la population est à la quête de sa survie, ne sachant chez qui poser le problème (l'Etat), c'est alors qu'elle crée des mécanismes de survie dont le marché pirate.

1.1.5 MANAGEMENT

La multitude définitionnelle de ce concept, nous oblige à faire un tour succinct des différents auteurs et de différentes définitions.

D'après MARY P. FOOLET2 le management est définit comme l'art d'obtenir des résultats par le travail d'autrui ici, le rôle du manager qui exerce cet art revient à disposer l'organisation, le travail de l'homme et les autres ressources de manière à atteindre les buts organisationnels. L'accent est placé sur la responsabilité du manager vis-à-vis du travail de ses subordonnés, de l'utilisation des autres ressources.

DOUGLAS MC GREGOR quant à lui, le management consiste à fournir un effort rationnel et efficace pour définir le gouvernement des entreprises basé sur le principe de préparation méthodique de l'action ainsi que le principe de souplesse et d'adaptation permanente. C'est une fonction, la fonction de management qui comporte des tâches bien définies et spécifiques :

- planifier

- organiser

- diriger

- contrôler

Le manager apparaît comme un planificateur, un organisateur, un leader et un contrôleur en vue de conduire l'organisation vers la réalisation de ses buts.

Enfin LUTHER GULICK définit le management comme un champ de connaissances qui permettent de savoir systématiquement pourquoi et comment les hommes travaillent ensemble pour accomplir les objectifs et pour rendre plus complète leur coopération.

Selon ce sens, le management est une discipline spécifique qui a sa problématique propre, des concepts, des théories ainsi que des approches spécifiques.

Pour notre part, nous définissons avec le professeur KABEYA L. le management comme une science dont les connaissances sont pratiquement utilisées dans la gestion.

C'est un processus scientifique qui consiste en activités de planification, coordination, impulsion, contrôle en fonction des objectifs définis grâce à l'emploi d'être humains et à la mise en oeuvre d'autres ressources.

De manière simple le management est la science de l'efficacité et de l'efficience.

12. CADRE THEORIQUE

La décision est un élément indispensable de la cohésion et de la durée de toute activité humaine. C'est cet entendement qui permet un choix parmi les attitudes possibles. Opérer un tel choix et s'y tenir dans l'action. C'est prendre une décision.

1.2.1 Théorie sur la décision administrative

1.2.1. la nature de la décision administrative :

La décision administrative est une espèce du genre de décision prise par l'administration publique on peut synthétiquement définir l'administration comme l'exercice du pouvoir exécutif sous un régime de puissance publique1.

L'administration apparaît donc comme l'activité par laquelle les autorités publiques pourvoient en utilisant le cas échéant les prérogatives de la puissance publique à la satisfaction des besoins de l'intérêt public.

Ainsi, ne nous attachant qu'à l'examen de la décision administrative, nous pourrons dire que la décision administrative est celle qui est prise par la puissance publique selon sa volonté, suivant ses propres procédés et sous sa seule responsabilité. La puissance publique, voilà l'épine dorsale de la décision administrative.

Dans son ensemble, l'objet de l'action administrative peut être exprimé par la dualité suivante : réaliser la volonté politique du corps social donné, telle qu'elle est déterminée par les organes du pouvoir publique.

La volonté politique du corps social est l'ensemble du mouvement politique de la société. Il ne s'agit pas d'addition ou de décomposition des courants politiques qui se manifestent en son sein, mais bien leur appréhension générale dans un tableau d'ensemble. Comment parvenir à cette appréhension ? En tant qu'il s'agit de la décision administrative, il faut s'en référer à l'expression donnée à cette volonté par les organes du pouvoir politique, par les institutions politiques. C'est le rôle de ces dernières de traduire dans un langage normatif, dans des dispositions légales, la volonté politique du corps social. Cette formulation est fonction de deux conceptions fondamentales de nos Etats modernes. La première est celle de l'intérêt général, la seconde celle de l'Etat de droit. L'intérêt général ou l'intérêt public, est l'ensemble des intérêts dont la défense et la promotion sont jugées comme devant constituer l'affaire du corps social tout entier. Il est superflu de dire que ce jugement est porté par ceux qui réalisent, cet arbitrage entre les divers intérêts particulier30(*).

De cette conception découleront les buts qui sont posé à l'Etat. Or, ces besoins constituent le domaine propre de l'administration. Et comme l'action administrative tend à la satisfaction de l'intérêt général, la décision administrative est en dernier ressort fonction de la conception de cet intérêt.

La deuxième notion fondamentale, est celle de l'Etat de droit. Cette conception, née du long processus de la naissance de nos Etats modernes, veut que la vie de l'Etat soit ordonnée suivant les normes générales préétablies, valables pour tous les intéressés et ne soit pas dominée par la volonté discrétionnaire ou arbitraire des maîtres du pouvoir. Dès lors, la décision administrative devra se tenir dans le cadre juridique ainsi tracé. Et comme dans notre système de droit public, la primauté revient à la loi, la notion de l'Etat de droit se traduit pour l'administration par le principe de légalité. Ainsi se révèle.

Pour que la double se réalise, il faut le concours de l'administration. C'est cette conjonction de la volonté politique et du concours de l'administration que naît la décision administrative. Conjonction qu'il n'est guère facile de réaliser. La décision politique doit rester distincte de la décision administrative, sous peine de perdre son rôle de guide de cette dernière. Et d'autre part, il ne peut se produire entre la conception de l'intérêt général et sa réalisation.

La double subordination d l'action, et donc de la décision administrative, à la fois à l'intérêt général et sa réalisation, une rupture qui de toute manière mettra en cause les buts que la société charge l'Etat de poursuivre.

En effet, il faut reconnaître franchement que l'administration moderne ne peut accomplir sa tâche si elle n'est pas capable d'appréhender la réalité sociale, de saisir les courants profonds qui animent les masses de la société, suscitent leurs besoins déterminent leurs intérêts et motivent leurs actions.

Bien au delà de l'interpellation, c'est la poursuite permanente de l'arbitrage des intérêts particuliers qui constitue le critère fondamental de l'intérêt général.Sans doute pourrait-on soutenir que tout compte fait, l'administration serait mieux placée, en raison même de sa position « neutre » pour juger de ces questions avec la plus grande objectivité.

Toute intervention anticipée de l'administration ne peut que l'intégrer dans la lutte des intérêts, en conséquence paralyser le moteur de son action. A notre sens parce qu'elle doit être la réalisatrice de l'intérêt général, l'administration de nos Etats ne peut intervenir dans la détermination de ce dernier (intérêt général)

Ainsi, l'action de l'administration est fonction de deux facteurs :

- la détermination par la volonté des organes politiques de ceux des buts qui seront hissés au niveau d l'intérêt général :

- la compréhension par l'administration son entendement de l'action des forces sociales, de leurs mobiles, de leurs tendances et de leurs aspirations ainsi les deux éléments de la décision. Entendement et volonté sont présents et doivent permettre de rendre la décision administrative.

1.2.1.2 le mouvement de la décision

Ce mouvement comporte 2 phases. La première est celle du mouvement de la décision qu'elle ne soit prise, c'et d'elle qu'il s'agira d'abord de la seconde, celle qui anime la décision après qu'elle a été prise, il sera question ensuite des effets de la décision.

La 1e phase de la décision peut à son tour être décomposé en un mouvement interne et un mouvement externe. Le mouvement interne se rapporte à l'action des forces et des personnes qui participent à la prise de la décision. Le mouvement externe est celui de la décision dans la confrontation avec des forces extérieures au processus même de la prise de décision.

Le mouvement interne débute avec la détermination du but et la fixation des objectifs. La conception des objectifs et des moyens envisagés doit être reçue par un ensemble qui groupe généralement le membre du pouvoir intéressé et les dirigeants du niveau supérieur de l'administration que cela concerne. L'accord du principe de ce groupe peut dépendre de l'Etat d'avancement des études relatives au problème et des résultats d'une discussion interne. Inversement, si le problème est posé à l'initiative de l'organe du pouvoir politique, il aura pour effet de déclencher le mécanisme d'investigation au sein de l'administration.

La sélection des objectifs et des moyens ainsi que le choix de priorités s'opérera d'autant plus rapidement et plus aisément que les problèmes auront été perçus à temps.

La classification des décisions démontre que l'on ne s'étonnera pas de voir ce facteur jouer un rôle considérable dans le domaine du mouvement. Le manque de temps pour prendre une décision réfléchie peut faire qu'elle soit inadéquate, tout comme avoir pour effet d'en réduire et parfois même d'en annuler la valeur. Dans ce dernier cas, le long effort produit un effet débilitant, une véritable usure de la volonté qui peut se répercuter sur le dynamisme dans l'exécution.

Les décisions peuvent être à courte, moyenne et longue échéance. Elles peuvent sortir leurs effets immédiatement ou n'opérer qu'après un certain délai, ce qui est le cas pour ces décisions qui mettent à la disposition des moyens dont elle ne fera usage que dans un avenir plus ou moins éloigné.

La dynamique de la décision est aussi différente suivant que la décision est conçue dans l'immédiat ou se situe dans le futur.

1.2.1.3 Niveau de la décision

Il faut distinguer à ce stade deux aspects de la décision la responsabilité de la décision et sa formulation.

La responsabilité reste le fait du pouvoir politique, mais à quel niveau la décision est elle conçue, préparée et mise en forme de manière telle que la volonté indispensable du chef politique n'est bien souvent que la ratification du projet de l'administration et son entérinement ?

La masse des décisions se situe à un niveau moyen qui n'est ni celui du dirigeant ni celui de l'exécution. Le niveau moyen de la décision administrative s'explique aussi.

En premier lieu, tenue par le but politique et bien souvent par les objectifs qui en découlent, la décision administrative, a pour premier objet les moyens, proposer des mesures c'est-à-dire indiquer les moyens nécessaires et suffisants pour atteindre les objectifs fixé, voilà la tache essentielle de l'administration dans le processus de la décision. Ceux qui se trouvent en haut de l'échelle n'ont pas la tête à ces questions, ce qui les préoccupe ce sont les buts, les objectifs et les résultats souvent, ils ne disposent même pas des connaissances voulues pour jauger les instruments et juger les moyens. Et ceux qui se trouvent au bas de l'échelle n'ont ni les données ni les capacités requises pour appréhender les moyens qu'il faut mettre en oeuvre pour atteindre un objectif dont, au surplus, ils ignorent souvent même l'existence.

En second lieu, le niveau moyen correspond à un cadre de « moyennes » ce cadre donne une information assez large pour pouvoir être généralisés.

* 7 GOURNAY, B. ; Introduction à la science administrative, Paris, éd Armand Colin, 1966, p.255.

* 8 Robert Microphone, dictionnaire de la langue française, Paris, nouvelle éd.1988, p.322.

p.255.

* 9 BUFFELON, J.P, Introduction à la sociologie politique, paris, éd. Moussag, 1968, p.148.

* 10 MULUMBATI NG., sociologie politique, éd. Africa, 1989, p.148.

* 11 ANSOFF H.I., Définition de décision administrative,

* 12 MUSHI & GAULD ; la multinationnalité et le sous développement : Ecologie dans le processus

décisionnel au sein de l'administration locale.

* 13 SIMON, H, cité par GOURNAY. Introduction à la Sciences Administrative, journal canadien des

Sciences Politiques, 2 juin 1977.

* 14 SIMON, H cité par GOURNAY, op.cit, p.25.

* 15 KABEYA LUBILNAJI, syllabus de Management, Unilu 2000, 2000,p.58.

* 16 Dictionnaire Petite Robert éd. Dictionnaire Robert 1985,p.

* 17 KABEYA L ; syllabus des cours de l'introduction à la Science Administrative, UNILU, 2002.

* 18 DEBBASH, C, Sciences Administratives, Dalloz, Paris, 1971,p1.

* 19 Le ROBERT, Dictionnaire d'apprentissage de la langue française, éd. Le Robert micro-Paris, 1995,

p.775-776

* 20 Encyclopedia, universalis, corpus11, paris, 1988,p.703.

* 21 OBOTELA L., cours d'administration des villes, L2 SPA, UNILU, 95-96.

* 22 OBOTELA L., idéem.

* 23 ideem

* 24 DEBBASH, C., op. cit, p.85.

* 25 KABEYA LUBULANJI, cours de systèmes administratives comparés, L1 SPA, unilu, 2001-2002.

* 26 OBOTELA, L. ibidem

* 27 LEON DE SAINT MOULIN, cité par OBOTELA, L.cours d'administration des villes , UNILU,, 1999-

2000.

* 28 OBOTELA L., cours d'administration des villes, L2 UNILU, 1998-1999.

* 29 OBOTELA L. op.cit

* 30 VEDEL, G., op.cit, p.173

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"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore