CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE
A l'issue de cette première partie, on ne peut que
constater l'effet perturbateur, parfois même ravageur de la
procédure collective ; tant il est vrai que procédure collective
et voies d'exécution répondent de deux logiques opposées :
l'une, l'égalité des créanciers ; les autres le
privilège du premier saisissant. Mais faut-il en déduire que dans
ce bras de fer entre procédures collectives et voies d'exécution,
ce sont celles là qui partent absolument gagnantes ? La
complexité du droit des procédures collectives ne permet pas de
donner une réponse positive à cette interrogation. Car s'il est
incontestable que la procédure collective paralyse les voies
d'exécution, il n'en demeure pas moins vrai que les voies
d'exécution puissent gagner leur point dans le jeu. Car tout au long de
la procédure collective, on assiste de plus en plus à une sorte
d'admission des voies d'exécution dans les procédures
collectives.
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