B) La
communication en ligne au service de la propagande politique
Comme
nous l'avons vu, la communication politique a pour double programme :
l'étude des interactions entre le « système
politique » (au sens large) et les médias, ainsi que
l'étude des processus et techniques de communication et d'information
dont le « système politique » se sert30(*). A partir de cette
définition nous pouvons classifier les différents supports
utilisés par les politiques et détenteurs du pouvoir, pour
assurer leur publicité, se mettre en scène et s'adresser aux
gouvernés. Cette interaction existante entre les acteurs politiques et
les citoyens participe à une diffusion large du programme et des
idées politiques des candidats : le contenu politique des messages
d'information diffusé sur l'Internet n'a pas qu'une fonction annexe par
rapport aux moyen de communication traditionnel (que l'on pourrait qualifier de
principal : télévision, radiodiffusion, presse...). En
effet, la toile, grâce à son système de réseaux
réceptionne et redistribue l'information au plus grand nombre, chacun
ayant la possibilité de participer au colportage d'information, que ce
soit pour son camp politique ou celui de l'adversaire ; l'amplification de
la redistribution des informations est alors proportionnelle au nombre de
personnes connectées, cela explique à lui seul l'importance
d'être représenté sur la toile pour optimiser au mieux ses
chances d'être vu et entendu, et au mieux d'être élu. Pour
ce faire, un intérêt particulier est porté au public qui
est à la fois destinataire et partenaire de la communication politique.
Les outils du dialogue politique peuvent de décliner en deux
catégories : d'une part l'utilisation faite par les partis
politiques de sites Internet spécifiques (1), et d'autre part,
l'utilisation d'autres modalités de communication comme les groupes de
discussion et chat, les liste de diffusion, les blogs, le
podcasting, la web-tv (2)... La diversité de ces
différents espaces d'expression politique participe activement à
la liberté d'expression, terreau d'une démocratie libre et
consacre la liberté de communication31(*) au sein d'un village global32(*) dénommé
« cyberespace »33(*).
1. Le
site Internet, outil de communication ÉLECTORALe
La
communication politique sur l'Internet passe principalement par des sites
Internet spécifiques. Ces sites constituent l'élément
central de la communication politique, en pratique tous les partis disposent
aujourd'hui de cette vitrine virtuelle34(*). La vitalité de la démocratie ne peut
que profiter de la multiplication des sites Internet de candidats. La question
de l'acceptation d'une communication politique en ligne est apparue lorsque la
classe politique a opéré une arrivée massive sur les
nouvelles technologies et certains auteurs ont pu se demander si
« l'Internet était saisi par le droit
électoral ». Il faut savoir, qu'en matière
électorale, les pages créées par un candidat ne sont ni
plus, ni moins qu'une reproduction sous un format multimédia et
interactif des éléments contenus dans les diverses professions de
foi. La principale différence réside dans l'accessibilité
de ces documents : au lieu d'être disponible sur les marchés
moyennant une poignée de mains, le discours électoral l'est au
travers des réseaux de télécommunication, 24 heures sur 24
et 7 jours sur 7. En raison de la présence au sein du Code
électoral de règles spécifiques à l'utilisation des
moyens audiovisuels, la première question qui s'est posée est
l'assimilation de pages web à un tel mode de communication. La
réponse est apportée implicitement par la loi du 1er août
200035(*), relative
à la liberté de communication : cette disposition
législative assimile les sites à des moyens de communication et,
plus particulièrement, à des moyens de communication
audiovisuelle en raison de l'intégration des dispositions relatives
à la responsabilité des hébergeurs de pages web au sein de
la loi de 1986 relative à la communication et, en appliquant aux sites
Internet l'article 93-2 de la loi de 1982 sur la communication audiovisuelle,
prescrivant la désignation d'un responsable de la rédaction.
Cette interprétation avait été confirmée par le
ministre de l'Intérieur36(*) : « ni les textes ni la jurisprudence
électorale ne permettent d'affirmer avec certitude que ce support
devrait être considéré comme un moyen de communication
audiovisuelle. Comme il s'agit néanmoins de l'hypothèse la plus
probable ». C'est donc tout naturellement que le juge
administratif a fait application aux sites Internet des obligations
posées par le Code électoral. Le Conseil d'Etat37(*) confirme cette position en
relevant que l'utilisation du site Internet « constitue une forme
de propagande électorale par voie de communication
audiovisuelle ». Néanmoins, « cette action
n'a, en l'espèce, alors que le contenu du site, dont le candidat
assurait l'entière responsabilité à des fins
électorales, n'était accessible qu'aux électeurs se
connectant volontairement, pas revêtu un caractère de
publicité commerciale ». Le juge des élections
opère donc une distinction entre un site Internet, et une publication
audiovisuelle plus traditionnelle (télévision, radio, presse
écrite). Il a plus récemment été
énoncé, par la loi du 21 juin 200438(*), une distinction au sein des
services de communication au public en ligne par voie
électronique : les services de communication au public en ligne, se
définissent par la transmission sur demande individuelle de
données numériques, n'ayant pas le caractère de
correspondance privée, par un procédé de communication
électronique permettant un échange réciproque
d'informations entre l'émetteur et le récepteur ; alors que
les services audiovisuels, recouvrent touts communication au public par voie
électronique de services autres que de radio et de
télévision et mettant à la disposition du public ou d'une
catégorie du public des oeuvres audiovisuelles,
cinématographiques ou sonores. Ces deux types de services doivent
être différenciés, cependant dans notre analyse nous nous
concentrerons exclusivement sur le premier service décrit.
D'après ces définitions il apparaît que c'est la
passivité ou l'activité de l'électeur qui attribue
à un support la qualité de support de publicité
commerciale. Il est vrai que dans le cadre d'une émission
télévisée ou d'une annonce diffusée par voie de
presse, l'électeur a un caractère passif : il est
destinataire malgré lui de l'information. Dans le cadre d'un site
Internet, pour consulter le message à caractère électoral,
il est dans l'obligation de faire une démarche, celle de se rendre sur
le site Internet et de le consulter. Cette forme d'échange entre le
candidat et les citoyens informe sur la volonté des partis
d'établir le contact avec les internautes et d'attirer leur attention.
Étant donné leur objectif de conquête et d'exercice du
pouvoir, il n'est pas surprenant que ces mouvements s'adressent aux citoyens en
vue de se rallier de nouveaux sympathisants. On parle alors de marketing
politique, Stephan Henneberg39(*) en propose la définition suivante :
« le marketing politique cherche à établir, maintenir et
développer des relations politiques à long terme au profit de la
société, de manière à ce que les objectifs des
acteurs individuels et des organisations politiques impliquées puissent
être atteints. Ceci est obtenu par un échange mutuel et des
promesses réalisées ».
Cette
déclinaison du marketing consiste à considérer que le
politicien est un produit marketing dont les consommateurs potentiels sont les
électeurs. La démarche marketing vise alors à rechercher
les attentes de ces « consommateurs-électeurs », de
manière à concevoir le mélange du « produit
idéal », c'est-à-dire le programme politique qui leur
apportera la plus large satisfaction, permettant d'obtenir la caution de leur
vote. Cette démarche doit également permettre de définir
l'approche la plus favorable en matière de communication pré
et/ou postélectorale. Le but final est toutefois d'influencer le
comportement des électeurs en faveur d'un programme, d'un parti ou
simplement d'un candidat et d'attirer son attention, nous retrouvons dans ce
procédé la volonté de rendre le citoyen actif, acteur de
ses recherches. La communication politique n'a aujourd'hui plus rien à
apprendre du marketing des biens et services, mettant à profit la
publicité, les relations publiques et les relations presse, le lobbying,
la communication sur l'Internet (programme, portrait, agenda, discours,
communiqués, appel aux dons, chiffres, témoignages et soutiens,
téléchargements, blog...) afin de construire ou renforcer la
notoriété du candidat ou du parti et de développer puis
soigner son image. Plusieurs éléments créent un cadre
d'échange : la formule de courtoisie « Bienvenue
» accueille l'internaute sur la plupart des pages d'accueil. Elle est
parfois complétée par un mot d'accueil, comme c'est le cas sur le
site de l'Union pour la Démocratie Française : « Que
vous veniez d'adhérer à l'UDF ou que vous soyez simplement
intéressé par notre démarche, je tiens à vous
remercier de l'intérêt que vous portez à notre famille
politique (...) ». Cette formule conventionnelle, vise à
capter l'attention du citoyen et à rendre la communication
effective40(*). C'est
cette démarche pro-active de l'électeur qui conduit le juge
administratif à refuser l'assimilation d'un site à un
procédé de publicité commerciale. Néanmoins,
dès lors que l'internaute serait « victime » de
message de propagande via Internet réalisés à la demande
du candidat, ces pratiques pourraient être sanctionnées par le
juge des élections. Au final, le Conseil d'Etat confirme très
largement la possibilité pour les candidats d'utiliser un site Internet
pendant la période électorale et lève un grand nombre
d'ambiguïtés ou de flous qui pouvaient retenir les candidats de
devenir des cyber-candidats.
Pour
mieux apprécier l'intérêt du site Internet dans la campagne
de communication politique du candidat, et par quels procédés les
citoyens sont sollicités nous allons prendre un exemple concret :
le site de Nicolas Sarkozy (
http://www.sarkozy.fr ). Dans ce cas
précis, l'internaute est inclus dans un « nous » qui
l'associe directement au candidat dans une expérience commune. L'UMP use
de l'impératif à la première personne du pluriel pour
désigner, à la fois les membres du parti et les visiteurs :
« Ensemble, tout devient possible», il incite l'internaute
à se joindre à l'action de l'UMP. Selon les politologues,
« par cette utilisation de l'impératif, le citoyen devient
d'office, membre d'une communauté politique ».
Avec un budget de un million d'euros41(*), le site sarkozy.fr est le
support de communication officielle du président de l'UMP pour la
campagne présidentielle. Un site de militants et une action de blogueurs
militants sont venus compléter le dispositif. La campagne de
Nicolas Sarkozy a été officiellement lancée sur le
web le 14 janvier 2007. Avec « Sarkozy.fr », le
candidat de l'UMP dispose du support de communication officiel pour sa
course vers l'Elysée, supplantant ainsi le site officiel de
son parti qui redirige les internautes vers cette nouvelle adresse. Le
site est piloté par un trio : le publicitaire François de la
Brosse (cofondateur de l'agence ZNZ42(*)), l'écrivain José Frèches
et Cecilia Sarkozy, épouse du candidat.
« Une dizaine de personnes sont chargées du
back office et du front office, dont trois
caméramen », précise José Frèches
à ZDNet.fr. Second volet du dispositif de la campagne en ligne,
le site «
Lessupportersdesarkozy.com » a
ouvert le 05 février 2007 sous le contrôle d'Arnaud Dassier,
directeur associé de l'agence web « L'Enchanteur des
nouveaux médias » et du député UMP
Yves Jégo. L'objectif étant de mobiliser et coordonner les
équipes de militants. Enfin, Loïc Le Meur, patron de la
plate-forme de blogs « Six Apart43(*) » en
Europe, anime une « campagne participative » avec une
équipe de blogueurs militants de l'UMP. « Les campagnes de
marketing sur Internet nous permettent de recruter des adhérents qui ne
viendraient pas jusqu'à nous », constate Claude Malhuret,
secrétaire national de l'UMP chargé de la coordination de la
stratégie web.
Le 23 décembre dernier, le ministre de
l'Intérieur et président de l'UMP, Nicolas Sarkozy, a
accordé pour la première fois, place Beauveau, un long entretien
vidéo à un blogueur. Quelques semaines auparavant, ce sont
près de 45 000 internautes qui avaient signé, en pleine
crise des banlieues, la pétition de soutien au même Nicolas
Sarkozy, lancée sur le site de l'UMP. Un résultat spectaculaire
pour une campagne de marketing politique en ligne qui consistait, entre autres,
à faire apparaître un lien publicitaire vers la pétition en
question lorsque l'internaute tapait le mot « banlieue »
dans Google. « L'achat de mots-clés sur Google Adwords qui
redirigeaient les internautes vers le site de la pétition n'aura au
coûté, au final, qu'à peine 40 000 euros,
indique Arnaud Dassier44(*). « Accessoirement,
200 000 personnes sont venues visiter le site, dont 60 %
étaient inconnues des bases de données de l'UMP ».
Après cette expérience, l'UMP a continué à explorer
les nouveaux horizons de la communication politique en ligne
: « nous ne nous interdisons rien par principe. Car, en soi,
une technologie n'est ni bonne ni mauvaise », explique Arnaud
Dassier.
De plus, les sites de partis politiques arborent des espaces
publics de discussion, où chaque citoyen peut librement s'exprimer,
poser des questions ou y répondre : ce sont les forums. Le site de
Nicolas Sarkozy présente ce type d'espace contributif destiné
à favoriser la libre expression des idées, des propositions et
d'animer le débat politique. Seize thématiques globales composent
ce forum qui, semble-t-il, est un espace de discussion très actif. Les
forums sont donc des espaces favorables à la participation des
« citoyens-internautes », qui n'hésitent pas
à investir ces terrains numériques mis à leur disposition.
Le sondage est une technique également proposée
en ligne. Dans ce type de participation des citoyens, les choix de la question
et des propositions de réponses restent imposés par le parti
politique. En revanche l'internaute peut librement exprimer ses
préférences et faire part de son opinion sur tel ou tel sujet. La
logique des pétitions sur ces sites offre aussi la possibilité
d'exprimer un avis sur une question précise, en l'occurrence un avis
critique. Dans les deux cas, ces pratiques aident à la formulation d'un
projet ou d'un idéal politique. Cet espace d'expression (construit
à l'initiative des candidats, des partis ou fédérations,
voire des sympathisants) qu'offre le site web est cependant
complété par une multitude d'outils techniques
numériques ; face à un électeur qui, à
l'instar du consommateur, est de plus en plus indécis, jusqu'au moment
de mettre son bulletin dans l'urne, il s'agit pour les formations politiques
d'étendrent au maximum leur présence sur la toile de façon
novatrice grâce à un panel de dispositifs techniques, c'est ce que
nous allons voir dans un deuxième temps.
* 30 Arnaud Mercier et
Dominique Wolton, « Communication politique et
médias », Laboratoire Communication et Politique (Centre de
recherche politique de Science Po), rapport CEVIPOF 2004
* 31 La liberté de
communication est inscrite explicitement dans la Déclaration des droits
de l'homme et du citoyen du 26 août 1789, aux termes de l'article
11 : « la libre communication des pensées et de opinions
set un des droits les plus précieux de l'homme ; tout citoyen peut
donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre
de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la
loi »
* 32 « Village
global électronique et mondial » : La
métaphore du village global fut énoncée pour la
première fois en 1962 par le canadien Marshall McLuhan pour
décrire l'essor des médias électroniques et leur influence
croissante sur les sociétés humaines. Dans son livre La Galaxie
Gutenberg, le théoricien de la Communication pressent l'émergence
d'une « tribu mondiale », humanité
transformée par la « galaxie Marconi » où
l'électronique engendre de nouveaux instruments médiatiques et
induit de nouvelles perceptions. « Le médium est le
message » précise encore ce visionnaire qui a très
tôt perçu le risque d'addiction aux nouveaux canaux d'information.
Depuis, sa formule du village global a fait fortune pour être
systématiquement couplée à la
« globalisation » ou mondialisation. (
http://www.archipress.org/press/village.htm)
* 33 Le terme cyberespace
est emprunté à un roman de science-fiction que William Gibson
écrivit en 1984. De nos jours, il désigne un « lieu
imaginaire appliqué métaphoriquement au réseau Internet et
dans lequel les internautes qui y naviguent s'adonnent à des
activités diverses ». Le terme cyberespace sert également
à désigner l'univers numérique constitué de
réseaux d'ordinateurs, en particulier le réseau Internet. A la
base du cyberespace se trouve donc le réseau Internet qui est un
réseau informatique mondial constitué d'un ensemble de
réseaux nationaux, régionaux et privés inter reliés
par le protocole de communication TCP-IP et qui
coopèrent entre eux dans le but d'offrir une interface unique à
leurs ordinateurs. Internet est donc un moyen de communication par le biais
d'interconnexion d'ordinateurs qui permet la circulation de l'information
à travers le monde de manière immatérielle,
s'affranchissant à la fois du temps et de l'espace. Le terme cyberespace
désigne donc l'environnement virtuel dans lequel se déroule la
transmission des informations via Internet qui est considéré
comme un moyen de communication.
* 34 Benoît Tabaka,
« Le site Internet, outil de propagande
électorale », juriscom.net : Revue du droit des
technologies de l'information, dirigée par Lionel Thoumyre (
http://www.juriscom.net/pro/2/adm20011213.htm)
et
http://www.rajf.org/article.php3?id_article=342
* 35 Loi 2000-719 du 1er
août 2000, modifiant la loi 86-1067 du 30 septembre 1986 relative
à la liberté de communication :
http://www.foruminternet.org/documents/lois/lire.phtml?id=22
et
http://www.legifrance.gouv.fr/texteconsolide/PCEBC.htm
* 36 Rép. Luca,
n° 54980, JOAN 13 août 2001, p. 4711
* 37 Benoît Tabaka,
« le Conseil d'Etat confirme l'utilisation d'Internet comme outil
électoral », 12 août 2002,
http://www.i3c-asso.org/article.php3?id_article=214
* 38 Loi n° 2004-575 du
21 juin 2004 pour la confiance dans l'économie numérique
NOR: ECOX0200175L (
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=ECOX0200175L).
* 39
http://www.personal.mbs.ac.uk/shenneberg/publications.htm
et
http://www.emarketing.fr/Glossaire/ConsultGlossaire.asp?ID_Glossaire=5802
* 40 Ainsi le site du Front
National, a pour titre « FN le parti de la France ! »,
transcrivant l'inspiration nationaliste qui le caractérise. Quant
à celui des Verts, il annonce très directement : «
L'écologie, Les Verts». Le pronom personnel « vous
» crée un lien entre les acteurs de cette relation
électronique afin de mieux agir par la suite sur l'internaute, cette
volonté de convaincre les citoyens transparaît sur les sites de
partis politiques principalement par l'usage de l'impératif qui est
destinée à obtenir du citoyen qu'il se comporte selon le
désir du locuteur. Le PS suit cette logique impérative : «
Consultez les contributions », « Abonnez-vous
», « Commandez les numéros de la Revue Socialiste
»... Le mouvement entend ainsi inciter l'internaute à consulter des
documents au sein du site et à s'engager avec ce parti. (Analyse
tirée d'un article du 06 mars 2006 de Céline Munoz :
http://w3.u-grenoble3.fr/les_enjeux/2005/Munoz/munoz.pdf).
* 41 Ségolène
Royal, elle, aurait consacré 10 % de son budget de campagne (soit 2
millions d'euros) à sa stratégie Internet (source :
http://www.forum-edemocratie.com/article.php3?id_article=1406).
* 42 Le publicitaire a
fondé l'agence « Z » en 1980 avec Jean-Paul
Buche, un ancien de Publicis. Le Z est pour « zut à
l'établishment* » ! Précise-t-il,
« parce que créer une entreprise dans ce secteur au
lendemain du deuxième choc pétrolier relevait du
défi. » En 1996, le tandem La Brosse-Buche s'est
lancé dans l'édition de sites Internet. Son agence Web revendique
aujourd'hui la création de 750 sites. Voir à ce sujet un article
du Figaro paru le 01er mars 2007 :
http://www.lefigaro.fr/election-presidentielle-2007/20070301.FIG000000181_francois_de_la_brosse_le_maitre_des_images_du_candidat_ump.html
* 43
http://www.sixapart.com/
* 44 Cofondateur de
« l'Enchanteur des nouveaux médias », l'agence de
communication du parti politique
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