III)) EXEMPLES DE THERAPIE ASSISTEE
1) Au Canada
Dans un hôpital de Québec, Caroline Bouchard nous
donne un exemple de son travail de zoothérapeute : Les enfants
répartis en six groupes : traumatismes
cranéo-cérébraux, déficit moteur
cérébral, musculo-squelettique, amputé, maladie
neuro-musculaire, développement. Les séances de
zoothérapie, dans leur approche normalisante ne pouvaient que
s'intégrer parfaitement aux objectifs de réadaptation et au plan
d'intervention des spécialistes, (ergothérapeute,
physiothérapeute, orthophonique, psychologue).
La présence de l'animal ajoutait un aspect essentiel au
contexte classique de réadaptation fonctionnelle, celui
de susciter chez les enfants le goût de dépasser leurs propres
limites. Les moyens étaient simples :
- brosser l'animal, jouer à la balle avec lui, le nourrir,
le promener en laisse. Chaque séance donnait lieu à une consigne
qui complétait la précédente, de manière à
ce que l'enfant après chaque séance arrive à un
progrès construit, bien assimilé.
2) L'Institut Français de Zoothérapie
Il existe depuis 2001 un Institut Français de
Zoothérapie. Celui-ci forme les personnes désireuses de devenir
zoothérapeute. L'exercice de cette thérapie suppose
l'observation de règles élémentaires de prudence,
d'éthique et de sécurité, peu importe
qu'il s'agisse de la simple visite d'un animal familier ou de l'implantation
plus complexe d'un programme.
C'est pourquoi la construction de programmes en
zoothérapie exige à la fois la connaissance du comportement
animal et celle des problèmes vécus par les utilisateurs,
alliées à une créativité qui doit sans cesse se
renouveler. (Cf : François Beiger de l'Institut Français de
Zoothérapie).
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