CONCLUSION
Au cours de ce document que j'ai eu plaisir à
écrire, j'ai donné un aperçu de ce qui existe actuellement
comme recherches et possibilités dans l'aide que peut apporter l'animal
dans la vie des personnes en situation de handicap.
A chaque fois, je m'aperçois qu'il permet une solution
d'aide à la souffrance, au désarroi, et qu'il est un stimulant
pour l'enfant ou l'adulte. Car il agit en intervenant sur les
« compétences socles » de
l'individu, qui sont l'acuité visuelle, l'interaction, les
comportements affiliatifs, l'imitation, l'organisation structurée et
ciblée du geste.
Dans le cas du handicap visuel et moteur, le chien est une aide
précieuse, car il facilite les déplacements, et la vie
quotidienne. Il favorise un lien social avec le monde
extérieur, et c'est en se sens qu'il apparaît comme une
réussite dans les possibilités d'intégration. (Exemple le
chien guide d'aveugle, le chien d'assistance, le singe capucin). .
De même, la rééducation par
l'équitation grâce au cheval est reconnue pour son action
sur le développement de la gestuelle corporelle et la coordination
motrice. Le dauphin est très apprécié par les enfants et
souvent utilisé en thérapie. Les aquariums, sont
de plus en plus nombreux dans les lieux de soins comme les cabinets dentaires,
les hôpitaux.(Noa Berlavitch : Oline le dauphin du siècle)
Dans le cas de l'autisme, l'animal apparaît comme un
catalyseur social qui permet à l'enfant de
s'intéresser au monde. La thérapie assistée par l'animal
ou zoothérapie, surtout expérimenté au
Canada et en Amérique du Nord, commence à se développer en
France. (Cf Lewinson et Condoret).
Il existe depuis 2001, un Institut Français en
zoothérapie, dont le fondateur, nous rappelle l'importance d'une bonne
connaissance du comportement animal avant tout, car la thérapie met en
jeu les individus et l'animal.(Cf : F. Beiger).
L'animal est en quelque sorte le prolongement du bras du
zoothérapeute et pour cela, il faut une parfaite connaissance de
celui-là.
Le programme de thérapie assistée s'inscrit
toujours dans celui d'une équipe spécialisée de
professionnels, où le but recherché est l'amélioration du
patient. (Cf Caroline Bouchard).
Officiellement l'aide animalière est
reconnue dans les textes sur le handicap de la loi parue en 2004, ce qui
semble une avancée pour les professionnels concernés et les
personnes handicapés. Car malheureusement se sont souvent des enjeux
économiques qui planent sur le développement et l'optimisation de
ses associations dont les services rendus sont indéniables.
Enfin je remercie les auteurs de livres et les associations qui
m'ont permis de mieux comprendre cette vie et cet échange entre l'homme
et l'animal en tant que compagnon et professionnel.
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