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Les revues scientifiques à  la grande bibliothèque universitaire de Brazzaville.


par Sieg Roldan Comblas KOUMBAT
Université Marien Ngouabi, Congo Brazzaville - Master professionnel Sciences et Techniques de la Communication  2018
  

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IV-3-5- La valorisation des revues scientifiques par la GBU

Les collections de la bibliothèque universitaire doivent être complètes, intégrant aussi bien les revues scientifiques que tous les autres types de documents pour répondre pleinement à la demande. Ainsi, la GBU devrait accorder une place aux revues scientifiques dont les contenus sont fortement recommandés et recherchés par les enseignants, les chercheurs et étudiants. Les chiffres obtenus à l'issue des enquêtes montrent que ces ressources ne sont pas prises en compte dans la politique d'acquisition ; c'est-à-dire qu'il n'y a pas de place pour les revues dans les collections. Une conséquence de l'impuissance de la bibliothèque à diversifier son fonds documentaire.

IV-3-6- Les mesures à envisager pour permettre l'amélioration de l'offre en revues scientifiques à la GBU

Des mesures envisageables pouvant permettre l'amélioration de l'offre en revues scientifiques à la GBU, les usagers ont entre autres propositions intéressantes évoquer la promotion de l'importance des revues scientifiques en facilitant la recherche, l'actualisation et la réactualisation permanente de l'offre en revues scienti-

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fiques à travers la mise en place d'une politique d'abonnements aux revues scientifiques au niveau des responsables des revues scientifiques ou structures de publications des revues, la mise en place d'une politique de dépôt légal universitaire ainsi que la création d'un cadre ou organe chargée de la communication des nouvelles acquisitions de revues scientifiques. La GBU est un outil essentiel à la recherche. C'est ce qu'ont confirmé les étudiants interrogés avec un pourcentage de 52,63% (cf. tableau XIII). Ainsi, elle reste le socle de la recherche au sein de l'Université Marien Ngouabi. Mais il lui faut tout de même des moyens adéquats qui lui permettent de garder ses collections régulièrement à jour. De leur côté également, les bibliothécaires appuient ces solutions qui ont été proposées et préconisent l'allocation d'un budget pour les abonnements, la formation des bibliothécaires sur les usages des revues scientifiques ainsi que la mise en place d'une stratégie de communication.

IV-4- Vérification des hypothèses

Nous sommes partis de l'hypothèse principale selon laquelle « la Grande Bibliothèque Universitaire ne valorise pas revues scientifiques ». Les résultats de notre enquête apportent des éléments qui permettent de vérifier cette affirmation comme le montre le tableau XVI. Ainsi, la valorisation des revues scientifiques pose véritablement problème à la GBU.60 A ce constat désolant s'ajoute le fait qu'il n'y a pas de budget consacré aux abonnements aux revues scientifiques, et donc à ce jour, la GBU n'est abonnée à aucune revue scientifique (voir les tableaux XVIII et XIX). Le dépôt légal universitaire qui pouvait être une solution palliative ne s'effectue pas non plus, alors qu'au sein de l'Université Marien Ngouabi la production en revues scientifique est de plus en plus abondante.

Au même titre que l'hypothèse principale, les hypothèses secondaires ont-elles aussi été vérifiées. Le tableau XII a confirmé que la place accordée aux revues scientifiques à la GBU n'est pas la même que celle accordée aux monographies et aux ouvrages de référence et aux travaux de recherche (thèses et mémoires), que ce soit au niveau des acquisitions, du traitement, de la conservation ou de la diffusion. L'accent est donc plus porté sur les livres, les dictionnaires, les encyclopédies, les mémoires et thèses que sur les revues scientifiques. De plus, beaucoup d'agents de cette structure (bibliothécaires) semblent mal connaitre ces supports d'information

60 Cf. commentaire du tableau XVI

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car les définitions qu'ils ont proposées sont loin de donner les caractéristiques spécifiques du support. Quoiqu'ils aient tous affirmé avoir une idée de ce l'on entend par revue scientifique (100% d'enquêtés).

Toutefois, nos différents enquêtés ont pensé que plusieurs solutions sont à envisager pour assurer la valorisation des revues scientifiques à la GBU et, celles-ci doivent être mises en place. Cette hypothèse étant également confirmée, nous pouvons affirmer, au terme de cette section, que toutes les hypothèses de notre étude ont été vérifiées. Dans ce sillage, des suggestions ont pu être formulées.

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