1.3 Les eaux souterraines
Les eaux souterraines constituent une provision d'eau potable
très soutenue pour les populations de la communauté rurale. Elles
constituent la principale source d'eau pour les
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populations du Diéri en raison de la faiblesse des
pluies et de la rareté des mares. En effet, les eaux souterraines sont
abondantes dans l'ensemble et constituées de différents
aquifères. Distingue - t'on en fonction de la structure
géologique et de la proximité des cours d'eau :
- La nappe superficielle
Cette nappe de sable du Quaternaire a une profondeur faible,
elle se trouve dans les alluvions du fleuve Sénégal. Elle sert
dans les usages des villageois mais subi une sérieuse dégradation
du fait de la sécheresse, les réserves se tarissent, provoquant
une intrusion saline parfois.
- La nappe profonde
Elle occupe les sables du Maestrichtien (crétacé
supérieur) identifie par sondage dans les bassins sédimentaire
Sénégalais entre Ourosssogui et Thilogne. La plupart des forages
du Diéri sont localisés dans cette nappe dont la profondeur varie
entre 40 m (Bano) à 80 m (Dounguel Dadé).
Le potentiel des eaux souterraines est important et leur
situation favorable permet leur capture. Selon, Diagana (1994)2 le
plan d'eau du fleuve, dont le niveau de base se relève avec
l'avènement des barrages, fluctue plus longtemps au-dessus du niveau de
la nappe, ce qui a pour conséquence une meilleure recharge de la
nappe.
En somme, les ressources hydriques de la communauté
rurale sont formées par trois éléments : les eaux de la
pluie, les eaux de surface et les eaux souterraines. L'eau et sa dynamique
conditionne l'état de l'environnement, en particulier des types de
sols.
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