d) Le
questionnaire
Selon GRAWITZ M. (1974, p.71), le questionnaire est
défini comme un moyen de communication essentielle entre
l'enquêteur et l'enquêté, qui comprend une série des
questions concertant les problèmes sur lesquels on attend de
l'enquêté une information.
Pour M. BAMWISHO cité par CUMA K. (2009, p.22), le
questionnaire est un guide préfabriqué, précis et
détaillé, identique pour tous les questionnaires.
Pour cette recherche, un questionnaire est
considéré comme étant un moyen pour l'enquêteur de
parvenir aux informations des enquêtés à travers une
série des questions concernant un phénomène à
étudier.
Le seul recours aux documents ne pouvait pas garantir la
collecte optimale des informations complètes en rapport avec le
problème traité. Pour pallier cette défectuosité
des ressources écrites, nous avons élaboré un
questionnaire d'enquête, afin de recueillir le maximum d'informations sur
notre sujet de recherche.
La motivation du sujet est le but que doit avoir
l'introduction du questionnaire.
Il s'agit de montrer au sujet pourquoi on sollicite sa
collaboration, d'indiquer les avantages généraux ou particuliers
qui peuvent résulter de l'enquête et de donner toutes les
garanties de discrétion nécessaires.
En effet, notre objectif ne serait pas atteint sans nous
adresser aux agents de la REGIDESO/BUKAVU qui sont supposés mieux
placés à connaître les limites de la politique
motivationnelle au sein de leur entreprise.
C'est ainsi que nous avons dû élaborer un
questionnaire de recherche constitué de 7 items, afin d'avoir des
informations nécessaires sur le thème de recherche.
* Constitution du
questionnaire
La constitution du questionnaire a consisté à
traduire l'objectif de notre travail en des questions bien formulées,
afin d'appréhender les réponses de nos enquêtés sans
difficulté.
Ceci nous a conduit à l'étape de
l'administration du questionnaire qui s'est réalisée en suivant
deux options :
1. Soit il était rempli sur place par le sujet
disponible. C'est l'administration directe ;
2. soit le sujet non disponible immédiatement mais
manifestant le désir de participer, l'emportait et nous donnait un
rendez-vous pour le reprendre. C'est l'administration indirecte. (C. JAVEAU
cité par MUSHAGALUSA, 2007, P.26).
Signalons que sur les 97 questionnaires distribués
auprès de nos enquêtés, nous avons eu un retour de 85
protocoles, mais vu les nombreuses omissions, seulement 82 étaient
exploitables, soit un taux de réponses de 84.5%.
3.4.
Mode de dépouillement
Quant à J.E. HUMBLET cité par CUMA K. (2009,
p.24), le dépouillement consiste à résumer, à
analyser et à classer les données recueillies en tenant compte de
divers facteurs du problème, notamment de la description, des origines,
des causes et conséquences.
CUMA K. (2009, p.25), pour sa part, signale que le
dépouillement est une opération qui consiste à analyser
les phénomènes observés (informations recueillies) en
suivant un certain ordre d'interprétation qui doit être
acceptée de toute ambigüité.
C'est dans ce même ordre d'idées que le
dépouillement de nos protocoles nous a incité à faire
recours au logiciel Epi info 2008 version 3.5.1 pour l'encodage des
données et le cross-tabulation des variables ; puis aux calculs du
chi-carré ci-après :
Cal=
D'où : Ó= Somme
= Chi-carré calculé
fo= fréquence observée ou
calculée
ft= fréquence théorique ou
tabulaire
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