45
2.3 Portraits de conseil de développement
Nous avons pu réaliser plusieurs portraits expliquant
l'organisation et le fonctionnement de deux conseils de développement
sur le territoire. Le premier se situe dans le département des Alpes de
Hautes Provence (04), et se réfère à mon stage de fin
d'étude réalisé l'an passé au sein du Conseil de
Développement du Pays Dignois. Et le second, se trouve dans le
département de la Marne (51) où se situe IATEUR, et où
j'ai pu avoir de nombreux contacts prêts à me donner toutes les
informations nécessaires à mon travail de
recherche.50
Ces deux portraits ont été réalisés
sous la forme de 9 thèmes et plusieurs sous thèmes :
+ Agglomération ou Pays/Populations
+ Territoire/Histoire
+ Initiateur(s) et partenaires
+ Forme
+ Moyens
+ Fonctionnement
+ Participation/Concertation
+ Objectifs/Thèmes Abordés
+ Évaluation/Place des habitants
Pour définir cette grille de questions, j'ai pu me
fonder sur des anciens travaux d'enquêtes réalisés par
l'ADELS51, et sur les travaux de Philippe LANGEVIN52
définissant des indicateurs d'analyse et de suivi des CD qui lui a
permis de comparer les conseils de développement entre eux. De plus,
j'ai croisé ses premiers indicateurs avec ceux de l'ETD (Entreprises
Territoires et Développement), qui réalisa une étude en
2005 sur le fonctionnement des CD à une échelle nationale afin de
réduire mon analyse à 9 thèmes principaux et plusieurs
sous-thèmes.
Les entretiens se sont faits par téléphone,
auprès des membres de chacun des Conseils de développement,
durant le mois de mai 2017.53
50 Portraits des CD en Annexe
51 Revue TERRITOIRES°421 consultable sur le site
www.adels.org
52 Philippe Langevin, ADELS, (2009), « Conseils
de développement de Pays et d'agglomération, Modes d'emploi
», ADELS, Condé-sur-Noireau. P.111.
53 Liste des interviews en Annexe
v 46
Agglomération ou Pays/Populations
Le conseil de développement du Pays Dignois
Pays se situe sur le Pays Dignois qui compte 32 318 habitants et regroupe 4
communautés de communes (Haute Bléone, Duyes Bléone et le
Pays de Seyne) réparties sur 38 communes. Celui du de
l'Agglomération de Châlons en Champagne compte 90 000
habitants, répartis sur 46 communes de l'agglomération de
Châlons en champagne et 90 communes pour le Pays de Châlons en
Champagne.
v Territoire/Histoire
Les démarches participatives en Pays dignois
ont été impulsées dès 1995 pour aboutir à
Digne-les-Bains en 1998, à la création du Conseil Communal de
Concertation, dans la Vallée de l'Asse, à l'émergence du
« CREDO » (Conseil Rural d'Études, de Développement et
d'Orientation), et en 2002 à la création du Conseil Communal de
Concertation de Seyne les Alpes. Suite à la loi Voynet de 1999, qui
avait pour objectif une démocratie plus participative et un
développement plus durable et harmonieux, le conseil de
développement est créé en octobre 2001.
Dans le cas de Châlons en Champagne, son conseil
communautaire a décidé, par délibération le 4
février 2016, de mettre en place un conseil de développement
à l'échelle de la communauté d'agglomération de
Cités en Champagne et d'y associer le syndicat mixte du SCoT et du Pays
de Châlons-en-Champagne. La structure du CD du Pays existait par le
passé mais elle fut arrêtée en 2014 car, celle-ci ne
correspondait pas aux orientations de l'Agglomération.
v Initiateur(s) et partenaires
L'initiative de création du CD du Pays Dignois
a été soutenu par le département des Alpes de Hautes
Provence, de la Région PACA, du Pays Dignois, du programme liaison entre
actions de développement de l'économie rurale (LEADER) du Pays
Dignois, de la commune de Digne les bains et de l'ACSE et une dizaine de
partenaires associatifs. Une relation avec la Coordination Nationale des
Conseils de Développement (CNCD)est plutôt active avec le CNCD de
PACA et l'ensemble des CD sur le territoire. Le CD de Châlons lui
est à l'initiative de l'Agence d'Urbanisme et de Développement de
Châlons (AUDC) en champagne qui anime le CD de l'agglomération. Le
CD a adhéré au CNCD et est membre de la coordination
régionale au sein de laquelle le CD s'est investi dans la
rédaction d'un livre blanc co-produit avec le CESER Grand Est.
v 47
Forme
Le CD de Digne les Bains a décidé de
créer une association loi 1901 pour représenter l'organe de
démocratie participative du Pays dignois. Le CD est défini par
des statuts associatifs et fonctionnant de façon autonome.
Contrairement à celui de Châlons qui lui ne comporte pas de
personnalité juridique propre et rattachée à l'agglo et au
pays comme instance de consultation. L'un est régi par des statuts
associatifs et l'autre par un règlement intérieur.
v Moyens
Le CD du Pays Dignois est hébergé par
convention dans les locaux du Pays Dignois. Il fonctionne avec des subventions
régionales demandées au titre d'association. Une animatrice
à temps plein était en poste jusqu'au 31 décembre 2016.
Réservation de salle communale pour les réunions. Celui de
Châlons a très peu de moyens : mille trois cents euros de
budget annuel, 1 chargée de mission à mi-temps dépendant
de l'Agence d'Urbanisme et de Développement de Châlons (AUDC), pas
de matériel, pas de locaux propres... Le conseil de développement
doit pouvoir également s'appuyer sur les moyens d'animation mis à
disposition par l'AUDC au titre de son partenariat avec la communauté
d'agglomération et le syndicat mixte.
v Fonctionnement
Le CD du Pays Dignois est une association Cette
association réunie son assemblée générale au moins
une fois par an. Cette assemblée générale fixe les grandes
orientations de l'association et délègue au Conseil
d'Administration (CA) la mise en oeuvre de ces orientations. Le Pays, La
région, le département ayant arrêté de subventionner
le CD il y'a déjà plusieurs années.
Le CA se réunit environ tous les trois mois. Les
réunions du CA sont le plus souvent ouvertes à l'ensemble des
membres du Conseil de développement. Le CA a
délégué la gestion quotidienne de l'association à
un bureau composé de 5 administrateurs exécutifs. Autour des
projets se mettent en place des groupes de travail informels, composés
des membres du conseil de développement et des personnes-ressources du
territoire, en fonction des thématiques abordées. Pour sa
communication interne, le conseil de développement utilise une liste de
discussions. L'ensemble des membres sont destinataires de cette liste. Elle
permet aux membres de faire partager des sujets d'actualité, des
informations mais aussi des invitations aux temps de travail internes à
l'association.
Les membres de l'association peuvent être, des
habitants du territoire du Pays dignois, des associations, des professions du
milieu social ou des entreprises, des Élus des collectivités
locales et des organismes divers Le CD comptent une part importante de la
société civile avec 19 membres à son actif dont 11
associations représentées. 5 au titre d'habitants, 2 au titre
d'élus et 1 au titre de syndicat.
48
On compte une proportion de 13 hommes et 6 femmes.
Répartie sur l'ensemble du Pays Dignois.
Le CD de Châlons s'est constitué en mars
2016.À l'issue de la loi NOTRe, un conseiller communautaire a pris
position auprès de l'agglomération pour sa mise en place. L'AUDC
et le Pays de Châlons sont chargés de sa gestion administrative.
Il s'organise autour d'une présidente et d'un bureau. Le CD a
constitué 4 commissions thématiques qui sont, le service à
la population, l'attractivité et tourisme, l'aménagement et
environnement et le développement économique. Les commissions se
réunissent une fois par mois, le bureau 1 fois tous les deux mois avec
les co-présidents de commissions autour de la présidente. Le CD
compte 2 à 3 séances plénières par an Le CD ne
compte pas d'élus (interdit par la loi NOTRe), mais des syndicats,
associations, citoyens bénévoles, pas de collèges au sens
que l'entend le Conseil Économique, Social et Environnemental
Régional(CESER).
On retrouve deux collèges, un premier regroupant tout
citoyen qui souhaite contribuer à la vie du territoire et à ses
réflexions. Un second collège, regroupant les
collectivités ou d'établissements publics ou de services
déconcentrés de l'État dont les représentants
pourront être entendus en tant qu'experts. Le CD est constitué de
76 membres, divisés entre des membres de la société civile
(53), du milieu associatif (11) et institutionnel (12). Avec une proportion de
26 femmes et de 50 hommes. Dans 54 habitants sur Châlons en champagne et
les autres dans le territoire de l'agglomération.
Les candidatures sont soumises au bureau du conseil de
développement qui se réserve le droit de les valider ou non. Le
choix des membres du conseil de développement est effectué au vu
de leurs expériences, de leurs compétences ou connaissances et de
leurs actions au sein du territoire.
v Participation/Concertation
Le CA de Digne est ouvert aux habitants, mais le CD
compte plus de membres associatifs et institutionnels. Il a lancé depuis
le mois de décembre 2015 le premier Conseil citoyen de Digne les bains.
Lancement du deuxième Groupe d'Action Local (GAL) sur les dossiers
LEADER. Le CD apporte des avis et force de propositions mais il a rarement un
rôle de co-construction des politiques du Pays. Le CD a un fonctionnement
assez participatif ; il cherche à allier à la fois
l'efficacité dans l'élaboration du projet avec un travail de
mobilisation et de citoyenneté active encadrée par des
règles claires et publiques. Il rédige et publie de nombreux
rapports et avis chaque année. Il organise aussi des manifestations
publiques (cité solidaire en mai, festival alimenterre, ...).
À Châlons, la place des citoyens est
bénévole. Il reste difficile pour les habitants de se sentir
représenté ou utile au sein du CD. Le CD n'anime pour le moment
aucun autre dispositif de participation (exemple : conseil citoyens, conseils
des jeunes, conseils de quartier, ...). Pour le moment, la participation n'est
pas encore bien reconnue par l'agglomération qui ne donne ni les moyens
ni l'autonomie pour fournir et trouver une ingénierie de travail
entre
49
les membres de la société civile.
L'Agglomération voit le CD comme un risque de contrepouvoir, il ne peut
pas jouer son rôle d'instance de participation. Le CD a fourni un avis
sur le SCOT du Pays de Châlons en Champagne, sans avoir eu beaucoup de
temps pour le préparer
v Objectifs/Thèmes Abordés
Le rôle du CD est d'apporter au Pays le regard de
la société civile et de construire des liens avec la population
sur l'ensemble des sujets liés au développement du territoire.
À ce titre : Il participe étroitement et en permanence à
la vie du Pays dignois. Il est associé à toutes les actions de
communications, d'informations, de sensibilisations, de mobilisations du Pays,
en lien avec les élus, ou conduites sous sa propre autorité.
Il peut être saisi pour avis sur toutes les candidatures
du Pays dignois (Contrat Montagne, de Pays, Leader...), comme sur tous les
projets structurants.
Il participe à la réflexion sur les
démarches participatives aux niveaux :
National (UNADEL, DRD, ...),
-
- Régional (ARDL, collectif régional des Conseils
de développement, PRIDES, ...),
- Local (débats citoyens, rencontres et
manifestations...).
Il répond aux sollicitations des communes et aux
collectivités locales pour organiser des temps de concertation avec la
population.
Il met en place ses propres actions (études,
organisation d'évènements...) et participe à celles du
territoire pour y apporter une dimension participative (mémoire de
résistance, souk des sciences, cité solidaire en mai, mois de
l'Économie Sociale et Solidaire, ...).
Les objectifs et thèmes du CD de Châlons
sont de rechercher une répartition territoriale prenant en compte les
différents enjeux du périmètre (ex : vallée de la
Marne, Nord "militaire", Sud "logistique"...). Mais aussi, d'inciter les
habitants à s'impliquer dans les politiques du territoire. Le CD
s'organise autour de 4 axes de travail : Service à la population,
attractivité et tourisme, aménagement et environnement,
développement économique.
v
50
Évaluation/Place des habitants
Le constat que le CD Du Pays Dignois est la
dégradation budgétaire sur les financements régionaux qui
dépendant maintenant plus que des fonds alloués à
l'Économique Sociale et Solidaire. La qualité des interactions
avec les institutions publiques s'est aussi dégradée. Une prise
en compte, moins forte, du CD dans les décisions du Pays pourrait
provenir de la reconnaissance non législative du statut des CD par la
loi.
Le conseil d'administration du CD explique un avenir
très mal pour celui-ci. Il atteste une impossibilité d'appliquer
d'après la formulation de l'article 88 sur la consultation dans
l'élaboration du projet de territoire. De plus la totale liberté
de la participation au sein des CD accentue les problèmes
d'ingénierie et le travail avec les institutions.
Au 1er janvier 2017, l'ensemble des CD de Pays ont vu leurs
reconnaissances se terminer au profit de l'Agglomération qui
récupère ce dispositif de participation. Celui du Pays reste
encore actif, par son statut associatif, et anime toujours le Conseil Citoyen
de Digne les Bains.
Un des administrateurs du CD de Châlons explique
que celui-ci a mal évolué du fait d'un conflit avec
l'agglomération sur les moyens humains et financiers. Le souhait de
l'agglomération est de pouvoir disposer du CD comme structure
rattachée à l'agglomération et non d'en faire une
structure entièrement autonome. Le CD ne compte qu'un an de formation
avec une animatrice (qui n'est) plus présente actuellement. Il est
difficile, pour le CD, de pouvoir faire une évaluation du travail
accompli depuis le mois de mars 2016.
Il traverse une grave crise morale. L'avenir est incertain
à ce jour par rapport à la relation qui maintient le CD avec
l'agglomération, qui est vu davantage comme une entrave à la
politique de l'agglomération. Les membres du CD, n'ont pas l'air de
pouvoir être une force de proposition dans l'état actuel.
51
2.3.1 Relations entre les parties
À la suite de la description faite sur les deux
conseils de développement assez différent dans leurs
créations et dans leurs fonctionnements. Il me semble important de
revenir à une comparaison entre les écrits universitaires des
auteurs vus dans la première partie traitant la notion d'empowerment
d'après différents domaines d'approches en comparaison avec le
fonctionnement des conseils de développement sur deux territoires
différents et le cadre général qui les
réglemente.54
Le CD du Pays Dignois s'organise comme le CD de Châlons
en Champagne autour de membres associatifs composant son organisation. Par
rapport aux objectifs poursuivis par ces deux structures, nous avons la
structure de Pays qui travaille sur plusieurs projets sans suivre de grand axe
de travail contrairement à celui de l'agglomération
définissant des axes transversaux au sein même de son
règlement intérieur. Sur ce point, le cadre général
reste plutôt assez libre en ne précisant pas les missions
allouées au CD mais elle définit le principe de saisine et
d'auto-saisine pour atteindre leurs objectifs. Le second point important est le
travail de création de nouvelle instance provenant des CD, là
aussi le cadre général qui est défini par la loi Voynet,
la loi urbanisme et habitat et la loi NOTRe ne donnent pas de précision
sur l'ingénierie organisant le fonctionnement du CD et le rôle
exact de son animateur. La relation avec la puissance publique que l'on a pu
voir précédemment dans l'interprétation de l'empowerment
par des approches différentes fait état d'un CD que l'on peut
qualifier de participatif par son fonctionnement transparent et des
règles de fonctionnement claires dans le cas du Pays Dignois mais au
contraire pour le CD de Châlons, une instance subie avec des membres
vidés de leur capacité d'action par les élus locaux. Cette
fois-ci, le cadre général affirme une autonomie dans le pouvoir
d'action des conseils de développement dans ses textes.
Les relations avec la puissance publique étaient
davantage portées sur des logiques ascendantes dans les écrits
universitaires des auteurs traitant l'empowerment. Mais aussi reprient dans le
cadre général législatif des CD. On peut penser que cette
logique traduit un rôle des membres dans les décisions favorisant
une plus grande participation. Malheureusement, malgré la
présence d'un souhait d'autonomie de relation à la puissance
publique dans l'organisation des conseils de développement, on remarque
encore des CD n'ayant pas cette autonomie obligatoire.
L'objectif poursuivi par les CD ressemble à la
définition que font Marie Hélène Baqué et Carole
Biewener dans leurs analyses, en supposant que la société civile
cherche à atteindre une émancipation des individus et une
reconnaissance des groupes ou des communautés poussant vers une
transformation sociale.
54 Voir tableau synthétique en Annexe
52
Conclusion de partie : Les CD impliquent la
société civile et les habitants dans les projets urbains de
manières inégales
Dans cette seconde partie, il a été question
d'expliquer plus en détails et de manière contextuelle, le
fonctionnement des instances de participation existantes et ayant vu le jour
suite à la prise de position de la société civile.
La participation comme nous le voyons se retrouve à
tous les niveaux du territoire. Du comité de voisinage traitant les
questions d'animation et de bien-vivre, les maisons de quartier et les conseils
citoyens s'occupant de question liée aux inégalités du
territoire, les conseils de développement faisant un lien intercommunal
sur le développement des enjeux des territoires, en passant par les
référendums locaux sur les questions de projets nationaux en
arrivant à la mise en place de concertation sur des
problématiques mondiales. Tous ces dispositifs ont un point commun,
celui de mettre une priorité à la participation dans nos
projets.
Il existe de nombreux modes d'expression, pour la
société civile et les citoyens, pour transmettre leurs avis et
pouvoir influencer d'avantage les projets de territoire. Comme les travaux
menés par l'ADELS Philippe Langevin, Marie-Hélène
Bacqué et Cédric Polère ont pu nous montrer, trop souvent
oubliés mais aussi cachés, ceci est devenu pour beaucoup, un lien
d'aliénation des membres institutionnels mais aussi des groupes
d'appartenance. Le constat que je peux faire suite au travail de terrain
réalisé auprès des deux conseils de développement,
c'est que le territoire ne manque pas de dispositifs de participation, il ne
manque pas, non plus, de membres mais fait défaut d'après moi, de
représentation territoriale et législative dans son appareil
politique.
Cette représentation territoriale dans les CD permet
aux individus de s'identifier dans les problématiques urbaines,
péri-urbaines et rurales afin d'apporter leur voix et leur avis aux plus
près des décisions politiques. La présence que l'on
pourrait attendre ne semble pas être représentée, pour
cause, l'absence d'un cadre législatif que devrait apporter la loi et
pouvant se traduire par un manque d'implication de la sphère politique
à la reconnaissance de ces structures locales.
La critique qui est fait dans cette seconde partie, sert de
constat, et non de simple critique, d'une participation d'autant plus
perçue comme « influencée » que «
indépendante ». Elle a d'avantage un rôle d'alerte pour une
politique dite « aux citoyens » mais qui est plus une politique des
institutions et des représentants de la société civile
toujours trop représentative et non pas participative.
Cette partie nous servira d'étude de cas des
dispositifs de participation avant de conclure, dans une dernière
partie, sur les limites et piste d'amélioration à venir.
53
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