Impact ex-ante de la recherche: cas des technologies de gestion des solspar Kowami ATTILA Université de Lomé - Master de recherche en agroéconomie 2017 |
3-1-2 Evaluation de l'impactCette évaluation est faite sur la base des informations fournies par les producteurs au sujet de leur connaissance et adoption des technologies de gestion des sols dans les exploitations rizicoles à savoir : le défrichement manuel ou mécanique ; le labour manuel ou mécanique ; le désherbage manuel ou chimique ; le planage (nivellement) ; la fertilisation minérale ou organique et la confection des digues et diguettes. Les coûts de réalisation de ces différentes technologies de gestion des sols sont déclarés différemment par les riziculteurs enquêtés. Une estimation du coût total de préparation d'une superficie d'un hectare (1 ha) d'exploitation rizicole avec les anciennes technologies habituelles sera faite et ensuite comparée au coût total de préparation du sol avec le processus d'utilisation des différentes technologies de gestion des sols améliorées intégrant l'utilisation des engrais organiques (fumier, composte, déjection des animaux) et minérale, l'abandon du défrichage par brûlis et l'élevage des canards dans les exploitations rizicoles. Les différences de coût de production représentant les marges brutes qui seront induites par l'adoption de ce processus technologique représenteront les données de la variable revenu nouvelle technologie pour chaque producteur en fonction de leurs superficies emblavées. Afin de déterminer les valeurs des coefficients á et â, une régression sera faite sur les variables : revenu 2012, revenu 2011, revenu nouvelle technologie et les caractéristiques sociodémographiques des riziculteurs (âge, situation matrimoniale, niveau d'instruction). ?y est l'impact en première année de la disponibilité de la technologie : (?y = âök?èk)10(*) (4) ök étant la probabilité de succès de la technologie. D est la demande pour une technologie donnée ; elle est endogène et sera remplacée par èk. La démarche consistera dans une première étape à estimer la proportion d'amélioration du revenu ; dans une seconde étape à intégrer la proportion d'amélioration du revenu dans le modèle d'adoption afin d'obtenir la proportion de changement dans le modèle de la recherche technologique et ök?èk l'impact réel de la recherche. ök étant la probabilité de succès de l'adoption la technologie. Dans une troisième étape, ök?èk sera introduitdans le modèle pour évaluer l'impact en première année (?y = âök ?èk). La projection de l'impact individuel à un horizon plus ou moins court de to à to+ñ est faite avec les paramètres estimés des modèles autorégressifs de premier ordre (AR1) comme suit :
E?y to+ñ=â (?y to+ñ-j) = ?y (5) ñ= 1,2,...11(*) * 109Realising Africa's Rice Promise ( A. DIAGNE et al, 2013) |
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