I. 3
Facteurs déclencheurs de l'entrepreneuriat
Avant toute chose, il faut comprendre ce qui conduit à
la décision d'entreprendre, c'est-à-dire repérer les
éléments et les contextes ayant socialisé l'individu pour
l'entrepreneuriat.
Selon TCHAOUSSI (2002), il est clair que dans la pratique, la
personne créatrice d'activité entrepreneuriale que ce soit femme
ou homme doit posséder un potentiel entrepreneurial et des
qualités qui sont liés à la création.
Pour NZEYIMANA (2O11-2O12), les facteurs déclencheurs
à l'entrepreneuriat sont de deux types: d'une part, les facteurs
déclencheurs positifs, et d'autre part les facteurs déclencheurs
négatifs.
I.3.1
Facteurs déclencheurs positifs
Les facteurs déclencheurs positifs sont des facteurs
qui incitent une personne à se lancer dans les affaires de sa propre
volonté. On peut citer notamment:
- avoir de l'argent;
- l'ambition;
- découverte d'un partenaire;
- être financièrement et professionnellement
prêt, c'est à dire avoir de l'expérience et les
connaissances que de l'argent.
I.3.2
Facteurs déclencheurs négatifs
Les facteurs déclencheurs
négatifs sont aussi des facteurs qui incitent la personne de se lancer
aux affaires non parce qu'elle est financièrement et professionnellement
prêt mais suivant qu'il est obligé à faire des affaires.
Ces facteurs sont considérés comme des contraintes et sont:
- le chômage;
- la survie;
- immigration en général;
- la retraite;
- le licenciement;
- la démobilisation;
- fin des études;
- mutation;
- la promotion refusée;
- la rétrogradation et
-l'employeur réfractaire aux idées nouvelles.
I.4
Sources de financement pour l'entrepreneuriat féminin
Selon AGUIDE (2009), d'après les études
récentes, environ 5% seulement de la population africaine
bénéficie d'un emploi rémunéré dans le
secteur formel. La majorité est ainsi condamnée à vivre
dans l'informel, en exerçant de petites activités de survie
telles que la vente des produits agricoles. Les personnes exerçant ce
genre d'activités, en majorité les femmes, sont
confrontées aux problèmes de financement et aux
difficultés subséquentes. Du fait qu'elles ne disposent pas de
fonds propres et ne peuvent pas fournir aux banques les garanties usuelles,
elles n'ont pratiquement pas accès au système de crédit
formel.
Selon BITANGALO (2010), partout dans le monde, les femmes
sont plus nombreuses à entreprendre dans les petites affaires
nécessitant un travail individuel. Pour cela, il existe des sources de
financements appropriées telles que l'épargne personnelle et
familiale, les tontines, et le crédit accordé à la
micro-entreprise par les IMF.
Il est alors à noter qu'il existe deux modes de
financement:
Le financement interne ou autofinancement et le financement
externe.
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