Liste
des tableaux
Tableau 2.1 : Les critères diagnostiques d'un
épisode dépressif (la CIM-10)...........p. 18
Tableau 4.2 : Profil sociodémographique de
tous les patients............................ p. 31
Tableau 4.3 : Signes et symptômes majoritaires
de la dépression ..................... p. 46
Tableau 4.4 : Signes et symptômes minoritaires
de la dépression....................... p. 47
Liste des sigles, symboles
et abréviations
APMS : Appui Psycho Medico Social
APA : American Psychiatric Association
ARV : Anti RétroViral
CDS : Centre pour le Développement et la
Santé
CHC-UEHL : Campus Henry Christophe de l'Université
d'Etat d'Haïti à Limonade
CIAT : Comité Interministériel
d'Aménagement du Territoire
CIM : Classification Internationale des Maladies
DSM : Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders
(Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux)
IST : Infection Sexuellement Transmissible
MSPP : Ministère de la Santé Publique et de la
Population
OMS : Organisation Mondiale de la Santé
ONUSIDA :Programme Commun des Nations Unies sur le
VIH/SIDA
PVVIH : Personne Vivant avec le VIH
SIDA : Syndrome d'immunodéficience Acquise
UNICEF : United Nations International Children's Emergency
Fund (Fonds des Nations Unies pour l'Enfance)
VIH : Virus de l'immunodéficience Humaine
Liste des annexes
Annexe I : Guide d'entretien
Annexe II : Les données brutes
CHAPITRE I
Introduction
générale
Le VIH/SIDA est l'un des maladies la plus mortelle à
travers l'histoire de l'humanité. En raison de sa chronicité, de
sa capacité d'enrayer la race humaine, son poids dans l'economie des
pays et son impact psychologique sur les séropositifs et les autres
membres de la société, cette maladie mobilise les chercheurs les
plus experimentés des meilleurs universités, les centres de
recherches les plus pointus et les centres pharmaceutiques. Le nombre de
décès qu'elle provoque continueinterpeller les autorités
étatiques, les autorités religieuses, les philantropes et les
chercheurs en vue de soulager la misère des séropositifs et les
membres de leur famille.
Des statistiques mettant en evidence de nombre de
décès annuels du VIH/SIDA, le nombre d'infectés qui ont
accès au traitement (physique et psychique) pourraient susciter des
répercussions psychologiques plus ou moins grave. Cependant, des
réactions peuvent aider l'être humain à faire face à
cette situation. Ces réactions sont probablement dues à
l'instinct de survie. Cette faculté innée incite l'homme à
avoir des réactions spontanées sans qu'aucun apprentissage n'ait
été préalablement fait. À chaque situation qui lui
met en danger tant sur le plan psychique que somatique, il s'efforce de
contourner le danger, de le surmonter ou de le fuir afin de sauvegarder son
existence. Ainsi, il met en exercice des conduites inscrites dans le patrimoine
génétique qui influent les circonstances.
L'instinct de suivie est un phénomène fascinant
chez l'homme. Il n'est ni injectable ni stimulable, mais inné qui peut
varier d'un individu à l'autre ou d'une culture à l'autre. Dans
beaucoup de cultures, quelle qu'en soit la nature des difficultés,
qu'elle soit d'ordre économique, physique, sanitaire ou psychique,
l'être humain tente souvent de le contourner ou d'y faire face. Cet
instinct de vie ou de survie peut susciter chez l'être humain le
désir de vivre et de profiter de la vie même face à de
grandes difficultés.
Cependant, lorsqu'un facteur interne ou externe menace ce
désir de vivre, ceci peut être une expérience traumatisante
qui peut affecter la santé psychique d'un individu. Le cas d'une maladie
chronique dans le quotidien d'un individu peut être
considéré comme facteur exogène traumatisant.
En ce sens, Richa (2006) estimait qu'une maladie chronique
peut provoquer des problèmes psychologiques. En illustrant le SIDA, il
soutient que lors de l'annonce de la séropositivité les patients
ressentent des problèmes psychologiques. Il se base sur la
dépression pour soutenir son idée. Cette dépression est
due, pense-t-il, à la peur de la maladie et de la mort, la gêne
due à la douleur provoquée par le traitement, l'isolement et la
perte de l'estime de soi. C'est pourquoi, voulant mieux comprendre les impacts
que la séropositivité puissent avoir sur le patient
infecté, nous avions jugé bon de porter cette recherche sur cette
thématique : VIH/SIDA et dépression.
1.1- Motivation du sujet
Suite à une période de stage d'observation et
d'intervention auprès de la population séropositive à
l'hôpital de Fort-Liberté, il a été constaté
que les patients présentaient des troubles psychiques qui étaient
causés probablement par la séropositivité. Il a
été jugé necessaire de formuler notre travail de recherche
ainsi « Impacts psychologiques de la
séropositivité sur les patients adultes à l'hôpital
Saint-Joseph de Fort-Liberté : les manifestations de la
dépression. »
Mais qu'est-ce qui a impulsé la mise en oeuvre de ce
sujet ? Suite à un stage d'environ six (6) mois auprès des
personnes séropositives à l'hôpital Saint-Joseph de
Fort-Liberté, en tant que stagiaire en psychoéducation et
psychologie, notre attention a été retenue face aux souffrances
psychiques dont faisaient face ces patients. L'image que notre
société se fait du VIH/SIDA, dont le fruit est la discrimination
et la stigmatisation, suscite chez ces patients encore plus de souffrances
psychiques. De ce fait,dans ce travail empirique nous comptons juger le niveau
de dépression chez les patients séropositifs. En effet, certains
d'entre eux n'ont pas fait ou fini le deuil de leur maladie, d'autres utilisent
des mécanismes de défense pour survivre.
Une telle observation nous a interpellé en tant
qu'étudiant-chercheur afin de faire de ce phenomène un objet
d'etude. Une telle rechreche peut nous anemer à explorer et
décrire ce phenomène. Il revient donc d'évaluer
l'incidence de la séropositivité sur la santé mentale des
patients infectés. Une telle recherche peut nous amener en tant
qu'étudiant-chercheur à trouver une réponse
appropriée à la santé mentale des personnes
séropositives, spécialement celles qui fréquentaient
l'hôpital de Fort-Liberté.
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