Conclusion
Au terme de cette étude descriptive et transversale qui
s'est déroulée de Janvier 2019 à novembre 2019. 135
personnels et 129 usagers, ont été colligés. L'objectif
général était d'étudier les causes de violences au
travail à l'égard du personnel de santé et de proposer une
démarche qualité de résolution des problèmes et
d'une manière spécifique de décrire les différentes
causes de violences extrinsèques et intrinsèques; et enfin de
décrire le style de direction et de management de cet hôpital.
47,4% du personnel ayant accepté de répondre au
questionnaire a été victime de violence dans l'exercice de leurs
métiers au cours des 12 derniers mois. La violence verbale était
majoritaire (62,2%).
Les auteurs de violences internes (envers le personnel)
étaient en majorité les accompagnateurs et visiteurs (43,7%)
suivie des violences interpersonnels (29,6%); les usagers étaient
auteurs de violence à 27,4%. 5,2% des médecins
spécialistes ont été violent lors des 12 derniers mois, du
point de vue du personnel; suivi des majors des services (4,4%) et des
infirmiers (4,4%).
Les causes de violences internes étaient en
majorité le manque de communication interservices (24%), suivi de
l'organisation du service (24%), du tempérament de l'agresseur; des
locaux, et du poste de travail.
Les causes de violences externes majoritaires étaient
le reproche relatif à une prise en charge avec une prédominance
de 23%. 79,25% du personnel réagissent lors des violences en à
l'HGD particulièrement en informant le supérieur
hiérarchique (50,46%). Nous avons, un système de
décentralisation encore plus poussée, avec une direction
participative par objectif (DPPO) et le management est le style paternaliste.
Les violences de quelques natures que ce soit, physiques,
verbales, pscychologiques, morales, bourdieusiennes, ne saurait être
tolérées dans nos sociétés et à
l'hôpital en particulier. Il est donc opportun et judicieux de mettre en
place un système adéquat de dénonciation et de suivi des
déclarations de ces violences afin de mieux les prévenir et
sanctionner de ce faits les coupables. En gros, l'objectif
général de notre étude est atteint et nos données
obtenus se corroborent avec quelques études menées dans d'autres
pays ; notamment en Agérie, en Bulgarie pour les violences
externes ; au Québec et en Afrique du Sud pour les violences
verbales. En Bulgarie, Liban, France pour les violences physiques.
Annexes
Annexe 1 :
Questionnaires :
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