3. La Formation brute de capital fixe
Selon la définition de la banque mondiale, la «
Formation brute de capital (anciennement de l'investissement intérieur
brut) consiste en des dépenses pour des ajouts aux immobilisations
corporelles de l'économie plus les variations nettes du niveau des
stocks ». Elle comprend les améliorations des terres
(clôtures, les fossés, les égouts, etc.); des
végétaux, machinerie et de matériels achats; et la
construction de routes, de chemins de fer, etc., y compris les écoles,
les bureaux, les hôpitaux, les unités résidentielles
privées et les édifices commerciaux et industriels. Selon le SCN
1993, les acquisitions nettes d'objets de valeur sont également
considérées comme de la formation de capital. En d'autres termes,
cet indicateur mesure directement l'accumulation de capital physique par une
approche axée sur la dépense tout en faisant l'effort de prendre
en compte sa dépréciation.
Nous retenons donc cet indicateur dans notre tentative de
mettre en évidence les changements de régime d'accumulation. Nous
nous basons donc sur les statistiques de la Banque mondiale qui fournit les
données sur le Burkina Faso jusqu'à très récemment
en 2014. De même nous traitons directement du taux de croissance de la
formation brute de capital fixe du Burkina Faso sur la base des données
de la Banque Mondiale, qui calcul la croissance annuelle moyenne de la
formation brute de capital fixe en monnaie locale constante. Elle effectue
ensuite une agrégation basées sur les dollars américains
constants de 2005.
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