III.3. PISTES DE SORTIE DE CRISE
La Bible nous dit : « Mon peuple périt, faute des
connaissances » ; Et nous disons que la population du quartier LUNIA ne
gère pas bien son environnement, faute des connaissances.
Pour remédier à cette situation combien
alarmante, nous avons proposé une ligne de conduite ou mieux une piste
de sortie de crise, ci-après :
? Que l'Etat respecte les normes urbanistiques en sauvegardant
les espaces verts et en surveillant les lotissements ;
? Qu'il fasse la promotion des activités du monde rural
(l'agriculture, la pêche, l'élevage, l'apiculture, etc.) afin de
diminuer l'exode rural ;
? Qu'il sensibilise la population de la ville de Kikwit, en
général, et du quartier Lunia, en particulier, sur les
connaissances environnementales, etc.
Il faut donc organiser une communication c'est-à-dire
une transmission plus ou moins réciproque des informations sur
l'environnement. Cette communication se fondera sur le développement
durable à tous les niveaux de la vie dans le quartier et devra aboutir
à deux nécessités lisibles dans notre vie quotidienne
(Cfr. ETUMANGELE, Op.cit) :
1. La prise de conscience qui doit s'accélérer
2. Le travail, la production, la transformation, la
consommation.
La finalité de cette communication est d'arriver
à former des éco-responsables, acteurs de la communication, ou
vulgarisateurs de l'écocitoyenneté.
Le mot écocitoyenneté signifie caractère
d'un citoyen écologique ou éco-citoyen. Et l'éco-citoyen
étant entendu comme un citoyen spécial qui a pris conscience
d'appartenir à un territoire (terre, continent ou pays selon
l'échelle) qui garantit son existence, qui connait ses droits et ses
devoirs en rapport avec l'environnement.
En d'autres termes, l'éco-citoyen a le droit de jouir
d'un environnement sain et le devoir de ne pas le polluer pour conserver cet
environnement sain, à travers des gestes simples mais plein de
significations, les éco-gestes.
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