B. Le choix des universités partenaires : un
système de réseau
La construction du projet s'est faite en collaboration avec
deux autres universités européennes, l'une italienne, l'autre
allemande (c'était une contrainte formelle de la commission
européenne) et surtout des universités de la Russie et du
Kazakhstan où doit se matérialiser le projet.
1. La présence de partenaires européens:
une exigence de la commission de l'UE
Le choix porté sur des partenaires allemands et
italiens plutôt qu'anglais, finnois ou danois par exemple est d'abord
dû à l'expérience qu'avaient les allemands et les italiens
d'une part dans les relations internationales avec la Russie et le Kazakhstan
en matière d'inclusion
D'autre part, ce sont les contacts et les échanges
tissés lors du colloque en Sibérie en 2012
précisément dans la Région de Novossibirsk qui ont
motivés ce choix, sans oublier que ces partenaires européens eux
aussi étaient en réseau avec un bon nombre
d'universités.
Donc la rencontre lors du projet TEMPUS nous a permis de
créer une « amitié professionnelle » à long
termes qui nous semblait pouvoir être bénéfique.
Par ailleurs, au vu de la bonne maitrise de la langue
française par nos partenaires européens, italiens et allemands,
les russes et les kazakhes, il fut décidé de prendre comme
langues officielles du projet le Français et le Russe dans la mesure
où celles-ci devaient nous faciliter les échanges de documents et
d'information notamment les publications de revue ; l'anglais intervenait en
dernier ressort comme langue de liaison.
En outre, c'est aussi dans une optique de «
francophonisation » des universités russes et ka-zakhes que le
pôle projet européen de l'UP8 a défendue l'utilisation de
la langue française parmi les langues officielles au détriment de
l'anglais car il existe des chaires de Français dans chacune de nos
universités partenaires bénéficiaires. C'est aussi et
surtout au niveau de la traduction des documents officiels du projet que
l'attention fut portée car elle pourrait se faire non pas par des «
experts » mais plutôt par les étudiants compétents de
ces différentes universités russes et kazakhes: une idée
aux intentions politiques car il s'agit implicitement, mais certainement, de
défendre la francophonie et de promouvoir l'image de la France dans ces
régions orientales.
La présence d'universités partenaires
européennes est utile à plus titre car bien que nous disposions
chacune d'expériences en matière d'inclusion des personnes
handicapées, la mutuali-
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sation de celles-ci est un gage de pertinence puisqu'il
démontre selon les évaluateurs des projets de la
EACEA13 de l'UE la consistance et surtout la faisabilité du
projet.
Cette exigence se situe en fin de compte dans la
volonté de défense du label européen une sorte de «
Made in Europe by European »14
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