2.2. Le processus de certification
Evaluation et reconnaissance des connaissances
(acquis et pré-requis)
Choix du parcours de formation
Attribution des modules
d'activités pédagogiques en ligne
Evaluation formative Evaluation sommative Analyse du resultat
Etude d'impact
Certification
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Figure 6: Schéma du processus de certification
(Michela Moretti, 2004 - Projet SOLE, Procédures et outils
pour l'évaluation en ligne - Guide 6)
Tout outil de validation des acquis peut prétendre
à être un symbole de certification des compétences. Mais
pour qu'un diplôme puisse prétendre à devenir un outil de
certification il doit être reconnu dans différents secteurs : le
secteur professionnel (reconnaissance par les pairs), le secteur de
l'éducation et le secteur du marché du travail (reconnaissance
par les recruteurs). Ainsi, en l'absence de critères communs concernant
les méthodologies, comment garantir la reconnaissance des
compétences et des connaissances acquises ? Pour répondre
à cette question nous nous tournons vers les autorités
certifiantes habilitées, telles que des Universités ou encore le
Ministère de l'Education Nationale. Ces institutions définissent
des critères et des normes de référence, transformant les
résultats d'une évaluation en résultats officiels. Pour
les institutions publiques, les modalités de reconnaissance des
équivalences sont calquées sur le système officiel en
place.
Pour l'obtention d'une certification, soit une reconnaissance
officielle, la formation en ligne doit respecter les modalités de
contrôle des formations dites « traditionnelles » et doivent
avoir lieu en centre de formation. C'est par ce système que les
formations en ligne obtiennent une reconnaissance équivalente aux
formations traditionnelles.
D'un point de vue juridique, des modèles se mettent en
place partout en Europe afin de faciliter cette
homogénéité entre les formations en présentielle et
les formations à distance. Au Royaume-Uni par exemple, les organismes de
certification deviennent des centres d'examens. Les apprenants sont ainsi
évalués dans un centre externe.
2.2.1. Les initiatives européennes
Différentes initiatives européennes sont
menées : le Passeport de Compétences Informatique Européen
(PCIE) qui est un diplôme de niveau international en informatique ne
requérant aucune connaissance préalable, ou
encore le système des crédits ECTS (European Credits Transfert
System).
Le système ECTS créé en 1988 dans le
cadre du programme ERASMUS permet le transfert d'une université à
une autre des résultats obtenus par les étudiants. Il garantit la
reconnaissance des connaissances et des compétences acquises. Ils
reflètent la quantité de travail requise pour la validation du
cours par rapport à la charge de travail nécessaire pour la
validation d'une année universitaire, soit 60 crédits ECTS pour
une année, 30 crédits pour un semestre et 20 crédits pour
un trimestre. L'obtention des crédits ECTS est soumise à la
validation des examens correspondants.
« Mise en place d'un système de crédits
- comme celui du système ECTS-comme moyen approprié pour
promouvoir la mobilité des étudiants le plus largement possible.
Les crédits pourraient également être acquis en dehors du
système de l'enseignement supérieur, y compris par la formation
tout au long de la vie, dans la mesure où ceux-ci sont reconnus par les
établissements d'enseignement supérieur concernés
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