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Motivation des apprenants et valorisation des acquis dans les MOOC.

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par Eloïse JOYEUX
Université de Poitiers - Master 2 Ingénierie des Médias pour là¢â‚¬â„¢Education 2015
  

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1.1.2. Les MOOC : Généralités

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Figure 4: Poster anglophone titré « MOOC, every letter is negotiable », (« MOOC, chaque lettre est négociable »), explorant le sens de chaque lettre de l'acronyme MOOC. (Wikipédia)

Depuis le début de l'année 2012 de nombreuses universités organisent gratuitement des cours en ligne sur des thèmes très diversifiés. La mise à disposition gratuite de ressources pédagogiques et l'organisation de cours à distance n'est cependant pas une nouveauté mais l'ampleur du mouvement est inégalée. Le New-York Times a été jusqu'à qualifier l'année 2012 de « The Year of the MOOC ». L'acronyme est apparu en 2008, mais sa définition à connues de nombreuses évolutions.

En 2001 le MIT se lance dans le partage de ressources pédagogiques sous licence Creative Commons via le programme OpenCourseWare. On peut ainsi retrouver des cours magistraux sous forme de vidéo, des examens, des devoirs et des prises de notes d'élèves. Ce mouvement est largement suivi par de nombreuses universités et pris le nom d'OpenCourseWare Consortium. A ce moment-là les interactions sont encore faibles. La progression des interactions, que ce soit avec l'équipe pédagogique ou entre étudiants mène progressivement à la multiplication des ressources libres et conduit à l'émergence d'une théorie de l'apprentissage basée sur l'apprentissage collaboratif : le connectivisme8

1.1.3. Les xMOOC et les cMOOC

8 SIEMENS, G. (2005). Connectivism: A Learning Theory for the digital Age. International Journal of Instructional Technology and Distance Learning.

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Figure 5 : Les huit concepts-clé d'un MOOC connectiviste, concernant la relation pédagogique (en beige) et le cadre techno-organisationnels et éthiques (en bleu). (Wikipédia)

En 2008 le sigle MOOC fait son apparition pour désigner un cours nommé « Connectivism and Connective Knowledge », ou « CCK08 » dispensé par Georges Siemens et Stephen Downes à 25 étudiants de l'Université du Manitoba et 2300 participants ont suivi ce cours en ligne gratuitement. Il est alors possible d'enrichir le cours avec ses propres outils. Après cette expérience de nombreux MOOC se sont mis en place reprenant ce schéma pédagogique.

Après de nombreux échecs tant sur le plan économique que pédagogique, c'est en 2012 avec le succès d'Udacity (contenu créé en interne) que les MOOC se multiplient. Suivent ainsi Coursera (partenaire des universités, la plateforme ne créé pas son contenu) et edX (code open source, le consortium - X consortium - fourni le contenu pédagogique).

Ces trois grandes plateformes ont profondément marqué les MOOC au point d'être particulièrement associés à l'acronyme, mais le phénomène s'étend bien au-delà. De grand programmes nationaux sont lancés dans le monde entier tels que le programme « National Programme on Technology Enhanced Learning » en Inde, « Futurelearn » en Grande-Bretagne ou encore « FUN9 » en France. Les systèmes de gestion de l'apprentissage (Learning Management Systems - LMS) entrent dans le mouvement. On retrouve ainsi en tête : « Canvas » de la société Instructure, et « Course Sites » de la société Blackboard.

9 FUN : Acronyme de France Université Numérique

Les types de projets sont diversifiés tant sur la forme que sur le contenu. Mais certains projets reviennent aux origines du terme lancées par Georges Siemens et Stephen Downes tel que le MOOC « Itypa »10 . Face à cette diversité de plateformes, de modèles économiques, de cours et de méthodes pédagogiques, il est presque impossible d'établir une unique définition du terme MOOC. Afin de pallier cette difficulté Georges Siemens a proposé les termes xMOOC et cMOOC afin de différencier les deux courants prédominants dans les MOOC. xMOOC se place en héritier du mouvement OpenCourseWare (qui met à disposition des ressources pédagogiques libres) et cMOOC, en descendants des MOOC de Georges Siemens et Stephen Downes en lien étroit avec le concept du connectivisme. Cependant cette classification n'est pas exhaustive et ferait d'avantage office d'échelle que d'une classification tranchée.

Définition du concept xMOOC : (selon France Université Numérique - FUN) La transmission de savoir est l'objectif du cours. Il s'appuie sur des activités individuelles, des évaluations automatisées et par les pairs des productions individuelles.

Définition du concept cMOOC : (selon France Université Numérique - FUN) Le cours vise à créer du savoir en connectant personnes et ressources autour d'un thème donné. Il s'appuie sur le travail collaboratif entre les participants.

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10 Itypa : Internet : Tout Y est Pour Apprendre, premier cours francophone qui s'est achevé fin 2012 et ayant réuni environ mille étudiants.

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille