4.1.2 Les modalités de surveillance :
Les modalités de surveillance de la SSPI sont
précisées dans l'article D.712-40: «La surveillance
continue post-interventionnelle a pour objet de contrôler les effets
résiduels et l'élimination des anesthésiants, et de faire
face aux complications éventuelles».
Les transmissions orales et écrites sont
effectuées par le personnel du bloc pour celui de la SSPI qui les
transcrit puis les adresse au service d'hospitalisation. Tous ces documents
doivent être classés dans le dossier de soin du patient (article
D.712-50).
L'article D.712-48, sur les équipements de la SSPI,
mentionne que «toute nouvelle salle doit comporter une capacité
minimale de 4 postes...». A chaque poste doivent se trouver les
équipements suivants : des fluides médicaux et le vide, des
scopes avec alarme, une surveillance automatique de la pression
artérielle, un oxymètre de pouls et des moyens nécessaires
pour réguler la température corporelle. «Tout patient
doit pouvoir bénéficier d'une surveillance par moniteur ECG et
oxymètre de pouls si son état le
requiert»30
28 HCSP. Rapport sur la sécurité
anesthésique. Novembre 1993. France : Ecole nationale de la
santé publique.
29 Décret 94-1050 du 5 décembre 1994
rendant la SSPI obligatoire. N°284 du 8 décembre 1994.
30 SFAR. Recommandations sur les soins
post-anesthésiques. Septembre 1990, 2ème
édition. 1994.
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La SSPI doit être obligatoirement équipée
d'un dispositif d'alerte (si urgence), de dispositifs d'assistance
ventilatoire, d'un défibrillateur, d'un moniteur de curarisation et d'un
chariot d'urgence avec tout le matériel de réanimation.
La salle de réveil est sous la responsabilité
d'un médecin anesthésiste-réanimateur qui dirige la
surveillance et prescrit les analgésies post-opératoires en
collaboration avec le personnel paramédical. La SSPI est composée
d'au moins un IDE formé pour une gestion de maximum cinq postes et de
deux à partir de six postes occupés, néanmoins la
présence d'un IADE est fortement recommandée (article D712-49).
«La sortie du patient de la SSPI ne peut être
décidée que par le médecin
anesthésiste-réanimateur, après un examen de l'état
de conscience et des fonctions vitales de
l'opéré»31.
Nous parlons alors de gestion de la qualité et des
risques. Chaque établissement de santé a le devoir d'appliquer
ces différents textes, en tenant compte de son activité,
permettant d'établir des garanties et la sécurité dans la
prise en soin anesthésique de la personne soignée.
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