La qualité du réveil en salle de surveillance post-interventionnelle( Télécharger le fichier original )par Christelle CORCELLE IFSI Saint Jacques les Flamants - Diplome d'Etat Infirmier 2012 |
2.8 La formation des infirmiers :Dans l'ancien programme de formation en soins infirmiers, ale module soins infirmiers aux urgences et en réanimation abordait les soins en SSPI et la prise en charge de personnes sédatées, curarisées et en phase de réveil»9. Dans le programme de la nouvelle réforme IDE de 2009, il n'y a pas d'enseignement théorique sur ce sujet. De même qu'il n'y a pas de formation spécifique pour travailler en SSPI. En effet, aujourd'hui il n'existe aucune spécialisation. Néanmoins, certains établissements proposent des formations internes en service de réanimation polyvalente. Il existe également des formations externes moyennant un forfait monétaire relativement élevé. Nous savons à présent qu'une formation adéquate est nécessaire pour travailler dans de bonnes conditions en salle de réveil. Actuellement, celle-ci est-elle suffisante dans notre rôle propre infirmier ? 5 Annexe 3 -- Scores de sortie de SSPI. 6 Score d'Aldrete. Evaluation du degré du réveil anesthésique. 2005. Disponible sur : www.infiweb.org. 7 CASSANAS, Emmanuel. Le guide de l'infirmier en salle de réveil, 2004, pp.80-81. 8 MASO, Evelyne, PAYEN, Jean-François. Les retards de réveil. Revue OXYMAG, n°91, Novembre/déc. 2006. 9 REDON, Laurent. Le tutorat ou l'intégration de nouveaux IDE en SSPI ? Page 25. TIP. 2008. 7 2.9 Le soin relationnel :Notre disposition à être dans le soin relationnel doit nous permettre de donner du sens et des explications sur ce que l'on fait ou pas. Le soignant doit s'investir dans la relation avec la personne soignée avec adaptabilité, efficacité et souplesse. Il doit avoir une bonne capacité d'observation, d'écoute et d'analyse pour déceler la moindre incompréhension venant du patient. Notre capacité à être dans le relationnel est propre à chaque situation. Nous prenons en compte certains critères à savoir le vécu du patient mais également ses expériences, ses capacités intellectuelles... Le temps passé dans le relationnel est variable d'une personne à une autre suivant sa compréhension mais il s'adapte également à notre charge de travail. 2.10 La charge de travail :Au bloc opératoire, la charge de travail est un facteur à prendre en considération. En effet, il arrive souvent que le patient y soit emmené alors que l'intervention précédente n'est pas terminée Les chirurgiens demandent aux IDE de le «préparer» afin de gagner du temps sur le programme de la journée. Ainsi il se retrouve à attendre alors qu'il a déjà accumulé un stress pathogène et qu'il se trouve dans «un état de désarroi psychique en face d'un danger indéterminé, s'accompagnant d'un sentiment d'insécurité»10. Cette situation a très souvent un impact sur la qualité du réveil en post-opératoire. Nous devons alors faire preuve d'une adaptabilité à toute épreuve. La charge de travail au bloc opératoire se répercute forcément en SSPI. Le patient demande forcément une attention particulière. Comme nous l'avons déjà abordé dans le § 2.9 «soin relationnel», chaque personne doit bénéficier d'une prise en soin alliant patience et tact. Le relationnel est très important mais à cela s'ajoute toutes les surveillances des risques de complications post-opératoires, du «réveil de la douleur» et de l'agitation que celle-ci peut engendrer. 1° DALSTEIN, Graziella. L'expérience du bloc opératoire vécu du patient. RSI, n°41, Juin 1995. 8 |
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