De la psychanalyse du sujet connaissant à l'objectivité scientifique dans l'épistémologie Bachelardienne( Télécharger le fichier original )par Merleau NSIMBA NGOMA Université chrétienne Cardinal Malula RDC - Licence en philosophie et lettres 2009 |
CHAPITRE PREMIER : DE LA CONCEPTION BACHELARDIENNE DE L'ESPRIT SCIENTIFIQUE0. Mise en place« L'être se prend en plusieurs acceptions, il se dit de plusieurs manières », disait Aristote. Ce qui est dit de l'être est aussi vrai de la science, car jusque-là, il n'y a jamais eu et il n'y aurait peut-être pas une formule unique pour exprimer une théorie ou une vérité scientifique. S'il y a, en effet, une histoire et un progrès de cette théorie ou vérité, c'est parce qu'à chaque époque, dans la mesure où elle peut se démarquer des autres, a eu sa façon sinon sa manière de penser ainsi que de dire le réel. Cependant les rapports entre la théorie que l'on veut exprimer et la vérité qu'elle exprime constituent une question fondamentale en philosophie des sciences. Cette question qui se situe au coeur des débats épistémologiques du XXe siècle, renvoie finalement aux rapports entre discours scientifique et réalité. Notre regard sur la démarche scientifique se veut être de rendre compte de la formation de l'esprit scientifique et de son développement progressif. Il nous semble que ceci est apparu comme une matrice importante du discours scientifique il y a quelques décennies. En ce sens, il s'agira pour nous de prendre acte des règles de prégnance d'intelligibilité et de rationalité qui président, régissent et définissent la formation et le progrès scientifiques dans la validité et l'interprétation de ses théories. C'est donc l'auteur comme Karl Popper, Thomas Kuhn, René Descartes, Emmanuel Kant, Jürgen Habermas et surtout Emile Meyerson que nous avons convoqués dans ce chapitre inaugural. Ils ont voulu montrer la pertinence de cette formation et de ce progrès de l'esprit scientifique en proposant à leur manière une conception de ce progrès. Le cadre de ce chapitre est donc celui de la relecture des théories épistémologiques relatives au progrès de la science. Nous y développerons l'idée, d'après Bachelard, que « c'est par une démarche d'abstraction enracinée dans le visuel et dont le but est descriptif que l'esprit accède à la science »17(*). Nous avons choisi de traiter ces auteurs dans ce chapitre introductif afin de montrer les liens qu'il entretien avec Gaston Bachelard qui nous concerne directement. Et cette relation, c'est l'héritage commun, pour reprendre l'expression de Jean-Claude SCHOTTE, « c'est l'anéantissement et l'ébranlement du patrimoine positiviste »18(*). I.1. Emile Meyerson et la conception statique de la scienceLa pensée d'Emile Meyerson19(*) voit le jour et émerge dans un cadre absolument polémiquant. En effet, Meyerson est en trains de naître scientifiquement dans un environnement scientifique assez dogmatique. Il s'agit, pour être plus exact, de l'épistémologie du néo-positivisme on ne peut plus dogmatique. Cependant, héritiers du positivisme d'Auguste Comte, les épistémologues du XIXième siècle promettent et soutiennent une science essentiellement descriptive, qui se limite à l'énoncé de lois scientifiques, et renonce, par conséquent, à comprendre la nature même des choses. Définissons de prime abord ce qu'est le `'positivisme'' Le « positivisme » est une théorie professée par Auguste Comte20(*). Dans son « cours de philosophie positive », il développe une idée essentielle, qu'il appelle « loi des trois états » selon laquelle, l'humanité, la société traversent par trois âges dont `'théologique, métaphysique et positif''. Dans le premier, l'esprit humain explique les phénomènes en les attribuant à des êtres ou à des forces mystérieuses ou surnaturelles. Dans la deuxième (métaphysique) c'est à des entités abstraites comme l'idée de nature ou d'esprit qu'il recours. Dans la troisième phase, enfin, l'homme ne vise qu'à une connaissance relative, il recherche non plus les causes mais les lois que déterminent les phénomènes. L'homme arrive à ce qu'il appelle `'l'état scientifique'' `'ou positif'' puisqu'il est capable d'expliquer les phénomènes par les lois. C'est la phase des grands prêtres dont les savants et les industriels. Les sciences de l'esprit positif se constituent en rupture avec les deux premiers âges. Auguste Comte classe les sciences en mathématique, astronomie, physique, chimie, biologie, sociologie, chacune prenant pour base la précédente et accédant à un plus haut niveau de complexité `ainsi chimie et biologie. Dans cette perspective, la connaissance positive est prise pour connaissance scientifique, rationnelle et vérifiée par l'expérience. Elle se réduit à la recherche des lois, des phénomènes, sans que l'on en connaisse la raison d'être. C'est la connaissance que nous donnent les sciences expérimentales. Le savant ne considère que le fait, c'est-à-dire une réalité existante et constatable, donc phénoménale. Au dire de Comte, « il s'interdit toute considération au-delà de l'observable »21(*). C'est de cette manière - là qu'au XIXième siècle, certains penseurs ont estimé que la connaissance positivisme était la seule connaissance vraie. Cette attitude systématique refusait formellement à l'intelligence humaine le pouvoir de dépasser les phénomènes. A en croire, Comte affirme que tout ce qui n'est pas observable, constatable, mesurable est inconnaissable. Il souligne que l'état positif est la période à partir de laquelle l'homme se soucie de découvrir des explications au niveau de l'observation des phénomènes. La conception comtienne est désignée sous le nom `'positivisme''. Terme qui renvoie aujourd'hui dans la langue courante, à « la conception selon laquelle l'esprit humain ne saurait atteindre le fond des choses sinon se borner à la seule recherche des lois de la nature, conçues comme des relations invariables de succession et de similitude »22(*). C'est sur la loi des trois états, que nous avons déjà explicité un plus haut, que ce positivisme se repose. C'est ainsi que voulant, contredire cette conception des choses, Meyerson commence par étudier les sciences. Déjà à 23 ans, il entre au laboratoire de chimie minérale de Schutzenberger au collège de France, puis au secrétariat de l'institut de psychologie et se consacre aux diverses activités qui témoignent de lui d'un désir encyclopédique de connaître. Il part du constant selon lequel pour Auguste Comte, la connaissance ne saurait dépasser la sphère des lois scientifiques. Car d'après Auguste Comte, l'esprit humain passe d'abord par l'état théologique que n'est rien d'autre qu'un « mode d'explication par des agents détenant une volonté »23(*). Vient ensuite l'état métaphysique qui est une « croyance en des entités ou des abstractions »24(*). Viendra enfin l'état positif, « caractérisé par l'abandon total du `'pourquoi'' et le seul attachement au `' comment'', à la recherche des lois effectives gouvernante les phénomènes »24(*). Il conclut à propos que le positivisme chez Auguste Comte, ne signifie rien d'autre que ce qui est utile, réel et palpable, contrairement à ce qui est imaginaire ou fictif. Cette conclusion meyersonienne nous permet de faire autant une visite qu'un parallélisme entre la conception scientifique d'Auguste Comte et tous ceux qui ont pensé la croissance de la science dans cette perspective. Quant à ce, nous commençons notre démarche avec Emmanuel Kant. Pour ce qui est de la question « Que puis-je connaître ? », Kant opère un examen critique de la raison, tout en déterminant ce qu'elle peut faire et ce qu'elle ne peut pas faire. « La raison, au sens large, désigne, chez Kant, tout ce qui, dans la pensée, est a priori et ne vient pas de l'expérience »25(*). Elle est théorique ou spéculative lorsqu'elle concerne la connaissance, et pratique « lorsqu'elle est considérée comme contenant la règle de la moralité »26(*). Kant opère une critique de la raison spéculative ; non pas une critique sceptique, mais plutôt un examen concernant beaucoup plus l'usage, l'étendue et les limites de cette raison. « Il affirme que seule les phénomènes peuvent être saisis par la raison et non le noumène »27(*). Chez Karl Popper, cependant, le savoir implique une vérité certaine, une assurance, donc une certitude. Voilà pourquoi il critique les sciences de la nature, « ce qu'on appelle le savoir propre à la science de la nature n'est pas un savoir car il consiste seulement en conjectures ou en hypothèses »28(*). Avec les sciences de la nature, on ne saurait jamais prouver la certitude des hypothèses. A la différence des positivistes logiques, l'ambition de Karl Raymond Popper n'est pas celle d'anéantir les systèmes métaphysiques. Sinon de trouver un critère de démarcation entre science et non science. De ce fait, il substitue le critère de « vérification empirique » par celui de la « falsifiabilité ». « Le but de la falsifiabilité est de montrer que les principes scientifiques ne sont pas des évidences... Par voie de conséquence, la science rêve un caractère inachevé »29(*). Il critique également le raisonnement par induction, qui pour lui, a une valeur psychologique et non une valeur logique. A propos de l'induction, Popper pose trois principes : 1. « On ne peut justifier par des raisons empiriques l'affirmation qu'une théorie universelle est vraie, c'est-à-dire par le fait qu'on admet la vérité de certains énoncés expérimentaux ; 2. on ne peut justifier par des raisons empiriques l'affirmation qu'une théorie explicative est vraie ou l'affirmation qu'elle est fausse ; 3. on ne peut justifier quelque fois des raisons empiriques une préférence, du point de vue de leur vérité ou de leur fausseté, en faveur de certaines théories universelles concurrentes »30(*). Pour Popper, de nombreuses observations cohérentes ne suffisent pas à prouver la véracité de a théorie qu'on cherche à démontrer, mais au contraire une seule observation suffit à falsifier une théorie. Il en résulte qu'une théorie ne peut être « prouvée », mais seulement considérée comme non encore réfutée par des testes intersubjectifs jusqu'à preuve du contraire. De ce fait, on peut distinguer avec Karl Popper, d'abord les théories irréfutables d'un point de vue logique : leur formulation n'admet pas l'existence d'énoncés contradictoires. Pour le penseur, une théorie universelle est composée d'une classe d'énoncés de base se subdivisant en deux sous classes d'énoncés dont celle des énoncés confirmant la théorie et celle des énoncés potentiellement contradictoires, qu'il appelle « falsificateurs potentiels ». C'est sur ces derniers que doivent porter les tests expérimentaux. On distinguera ensuite, les théories impossibles à réfuter d'un point de vue empirique. Quant il faut dire, par exemple. « Tous les hommes sont mortels », on sent, du moins, que cette théorie, pourtant logiquement falsifiable, par le fait qu'elle permet l'énoncé particulier. Voici un homme immortel, est par contre empiriquement infalsifiable, car aucun expérimentateur, répétons-le, ne vivrait assez vieux et vérifier l'immortalité qui suppose logiquement l'infini. Enfin, il y a les théories qui peuvent être réfutées. Seules les potentiellement réfutables font parti du domaine scientifique ; c'est le critère de démarcation des sciences dont la méthode, d'après Popper, est la même pour toutes les sciences. Il n'y a pas des sciences exactes, car la vraie science est selon lui, logiquement faillible et sujette à des révisions intersubjectives : « la science est une quête de la vérité. Mais la vérité n'est pas une vérité certaine »31(*). Donc il n'y a que des sciences et des pseudo-sciences. Voilà pourquoi il soutient qu'il est inutile de vouloir être scientifique là où on ne peut l'être, se défendant ainsi du criticisme qu'il a toujours combattu. Jürgen Habermas, de son côté, fait une critique du positivisme d'Auguste Comte dans lequel il trouve une crise s'expliquant par la réduction de la connaissance en science. Le point de départ de sa critique peut se formuler en une seule question relative à la connaissance : « comment une connaissance sûre est-elle possible ? »32(*). Ce même positivisme permet également la naissance et le développement d'une épistémologie analytique dont la connaissance évidente est la restriction du sens de « comprendre » : «comprendre, poursuit-il, c'est établir des lois sous le modèle hypothético-déductif. Dès lors la question logico-transcendantal n'a pas de sens que sous d'une méthodologie concernant les règles de structuration et vérification des théories scientifiques »33(*). Et la seule méthode susceptible est celle des sciences modernes, la méthode expérimentale. C'est pourquoi « la question logico-transcendatale qui, dans ses parcours visait à expliquer les sens de la connaissance, est devenue non-sens pour le positiviste du fait des sciences modernes »34(*). Pour Jürgen Habermas, c'est plutôt l'intérêt qui guide la connaissance. Gaston Bachelard affirme que Descartes et ses prédécesseurs ont fait de la science mais en posant des questions renvoyant à la « transphénoménologie » alors que l'objet de la science est « phénoménal ». Pour lui, ils faisaient donc de la philosophie dans s'en rendre compte. Bachelard pense qu' « un discours sur la méthode scientifique sera toujours un discours de circonstance, il ne décrira pas une constitution définitive de l'esprit scientifique »35(*). Gaston Bachelard constate que « la méthode cartésienne est réductive, elle n'est point inductive »36(*). La réduction faussant l'analyse, elle entrave le développement extensif de la pensée objective. La nouvelle science pour Bachelard, commence avec Newton et Galilée qui ont tracé la ligne de démarcation entre la question du « pourquoi » qui est propre aux philosophes et la question du « comment » celle des scientifiques c'est donc l'avènement de l'épistémologie non cartésienne. A partir de laquelle la connaissance scientifique n'apparaît jamais par une illumination subite, mais au contraire, après de long tâtonnements, or « non seulement Descartes croît à l'existence d'éléments absolus dans le monde objectif, mais encore il pense que ces éléments absolus sont connus dans leur totalité et directement »37(*). Ainsi, si on prend pour base la conception traditionnelle de la science, on ne se libère pas des obstacles. Voilà pourquoi on ne sait pas également faire une démarcation dans le sens du progrès. Piège dans lequel s'est laissé prendre notre vieux camarade, Emile Meyerson qui, dans l'élaboration de son épistémologie, a semblé méconnaître tous les bouleversements dans les principes même des sciences. Il n'a pas pu, selon Bachelard, s'en apercevoir. Ainsi, passant en revue diverses épistémologies en allant d'Aristote aux récents philosophes viennois, Bachelard se rend compte que la science contemporaine est absolument incompatible à une bonne quantité d'articles de foi insoutenables. Crispin Ngwey en donne un tableau schématique pour indiquer le préalable philosophique sur laquelle repose l'épistémologue de Bachelard, surtout pour marquer la rupture qu'il y a entre lui et ses prédécesseurs. Parlant de la nouvelle science contemporaine, Ngwey commente que « contrairement à Aristote, elle ne se définit plus comme science du général : elle se fait rationalisme diversifié, spécialisé, régional. Supplantant la simplicité de la vérité cartésienne par la complexité elle impose une épistémologie non-cartésienne. C'est le privilège de l'analyse sur la synthèse. Elle ne reprend pas la distinction kantienne du noumène et du phénomène, qui cantonnait la science au `'phénoménal'', car cette distinction reposait sur une certaine immobilité de la raison catégoriquement structurée. Bachelard affirme que la science contemporaine exhume un véritable noumène mathématico-technique. Au lieu du déterminisme absolu et universel de Laplace, la science contemporaine met en évidence un déterminisme plutôt régional et probabiliste. Elle ne confirme pas l'ontologie vitaliste de Bergson ; elle n'est pas réductrice, mais amplificatrice ; car elle intègre des éléments partiellement définis dans des ensembles plus vastes constituant des corps des notions. Contrairement aux bases existentialistes sartriennes d'une science privilégiant l'existant individuel et immédiat, dénonçant sa structure fonctionnelle et mathématique, la science contemporaine définit son objet essentiellement par sa fonction à partir d'une formule mathématique où il entre comme un élément »38(*). En groupe, constate Bachelard, les épistémologies traditionnelles ont eu cette particulière erreur de « fixer » la science. Ce sont, sur un autre registre du langage, des philosophies de l'immobile. Et pour l'auteur, si on doit laisser tomber toutes les applications à un étendu panorama des épistémologies traditionnelles pour fixer l'attention sur un point précis de l'histoire des sciences, on pourra facilement se persuader qu'Emile Meyerson incarne, dès 1927 et pour toujours, cette philosophie prétentieuse qui se fait gloire de la pérennité de ses questions et entend soumettre à ses décrets la connaissance scientifique. Bachelard discute de cette question avec Monsieur Emile Meyerson. * 17 G. BACHELARD, La formation de l'esprit scientifique, p.9. * 18 J.-C. SCHOTTE, La science des philosophes. Une histoire critique de la théorie de la connaissance. (Le point philosophique), Paris - Bruxelles, De Boeck - Larcier S.a., 1998. p. 102. * 19 Emile Meyerson est né à Lublin en 1859, le 12 février, dans l'ancien Royaume russe fr Pologne. C'est donc un philosophe français d'origine russe. Son père, marchand de draps, est responsable de la communauté juive de Lublin. Sa mère se fait connaître en publiant un roman nourri de souvenirs familiaux. Emile Meyerson quitte sa ville natale pour faire une grande partie de ses études secondaires ainsi que supérieurs en Allemagne. C'est vers la chimie qu'il s'oriente, dans un premier moment. Il étudie entre autres auprès de Robert Wilhelm Eberhard Bunsen qui certifie, dans une attestation du mai 1882, que « Le Docteur Emile Meyerson, de Lublin, [...] a pris part depuis le mois de mars 1879 jusqu'au mois d'octobre 1890 avec le plus grand zèle et avec le meilleur succès aux exercices pratiques de chimie dirigés par moi et qu'il s'est occupé spécialement d'analyses inorganiques, entre autres surtout de l'analyse des gaz et de l'analyse spectacle. Le zèle soutenu avec lequel Monsieur le Docteur Meyerson a poursuivi ses études me donne la conviction qu'il remplira avec succès ses fonctions en rapport avec ses connaissances approfondies ». Cf. Extrait d'Emile Meyerson, De l'explication dans les sciences, 1921, p.96. On présente le plus souvent l'oeuvre d'Emile Meyerson comme une épistémologie. On fait même crédit à cet auteur d'avoir introduit le terme en français et d'avoir fixé son sens de philosophie des sciences. Jusqu'alors, le mot avait court en Anglais, où il était synonyme de théorie de la connaissance. * 20 Auguste Comte est à la fois et indissociablement philosophe, sociologue et réformateur social. Il est né en 1798 à Montpellier, et est mort à Paris en 1853. L'idée centrale de son oeuvre est celle de l'unité humaine : l'espèce humaine est une, elle est partout soumise au même processus historique, déterminée par les mêmes lois sociales et doit par conséquent aboutir uniformément au même ordre social. * 21 A. COMTE, Cours de philosophie positive, p.19. * 22 Dictionnaire des philosophes, Paris, P.U.F, 1974, p.19. * 23 Dictionnaire des philosophes, Paris, P.U.F, 1974, p.21. * 24 J.RUSS, Dictionnaire de philosophie, Paris, Bordas, 1991, p.325. * 25 Ibid, p.341. * 26 Ibid, p.343. * 27 Ibid, p.346. * 28 K. POPPER, Conjectures et réfutations. La croissance du savoir, Paris, Payot, 1985, p. 131. * 29 Ibid, p.127. * 30 KINANGA Masala, Initiation à la logique, 1. Logique fondamentale, Kinshasa, science et discursivité, 2007, p.95-96. * 31 K. POPPER, Op.cit, p.126. * 32 J. HABERMAS, Connaissance et intérêt, Paris, Gallimard, 1976, p.35. * 33 Ibid, p. 101. * 34 Ibid., p. 103. * 35 G. BACHELARD, Le nouvel esprit scientifique, 6è éd., Paris, P .U.F, 1999, p.139. * 36 Ibid, p.142. * 37Ibid., p.146. * 38 C. NGWEY, De la transfiguration du réel dans les sciences contemporaines. Une leçon de l'épistémologie Bachelardienne, dans R.P.K., 3-4, 1989, p.27. |
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