WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Diversités phénotypique et moléculaire des microsymbiotes du Sulla du nord (Hédysarum Coronarium L. ) et sélection de souches rhizobiales efficientes

( Télécharger le fichier original )
par Sana Dhane Fitouri
Institut national agronomique de Tunisie - Doctorat en sciences agronomiques 2011
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

REVUE BIBLIOGRAPHIQUE

Revue bibliographique

1. Les légumineuses

Les légumineuses ou Fabaceae sont classées parmi les Angiospermes, Eudicotylédones à gousses (Sprent, 1995). Il s'agit de la troisième plus grande famille des Angiospermes en nombre d'espèces après les Orchidaceae et les Asteraceae, avec 727 genres et près de 20 000 espèces (Cronk et al., 2006). Les espèces vont des herbes naines de l'Arctique et des montagnes aux immenses arbres des forêts tropicales (Judd et al., 2001). Les formes arborescentes prédominent les pays chauds tandis que les formes herbacées caractérisent les régions tempérées (Guignard et Dupont, 2005). En se basant sur la forme florale, cette famille est divisée en trois sous-familles, deux sont monophylétiques (Papilionoideae, Mimosoideae) et la troisième paraphylétique (Caesalpinoideae) (Guignard et Dupont, 2005). Elles constituent de loin le groupe le plus important de plantes participant à la fixation de l'azote avec des bactéries symbiotiques (Raven et al., 2000).

1. 1. Les Caesalpinoideae

Ce sont majoritairement des arbres ou des arbustes tropicaux ou subtropicaux. Leur fleur irrégulière possède 5 pétales non différenciés et des étamines visibles extérieurement (Judd et al., 2001).

1. 2. Les Mimosoideae

Ce sont pour la plupart des arbres tropicaux. Leurs fleurs sont régulières, petites, groupées souvent sous forme de pompons. Les étamines sont les parties les plus visibles de la fleur (Judd et al., 2001).

1. 3. Les Papilionoideae

Cette appellation est due à la forme de la corolle qui se présente sous forme de « papillon » (Guignard et Dupont, 2005). La sous-famille monophylétique des Papilionoideae renferme plus des deux tiers des espèces et inclut presque toutes les légumineuses économiquement importantes (Sprent, 1995). Elle est cosmopolite et compte 11300 espèces réparties en 440 genres regroupés en 31 tribus (Labat, 1996). Dans cette sous-famille, 97% des espèces examinées peuvent être nodulées (Sprent, 1995). La majorité des espèces sont herbacées; leur fleur est irrégulière composée de 5 pétales: un étendard, deux ailes et deux pétales partiellement fusionnés en une carène (Judy et al., 2001).

Revue bibliographique

Les Papilionoideae sont utilisées pour la production des graines alimentaires comme le pois (Pisum sativum L.) et l'haricot (Phaseolus vulgaris L.); mais aussi pour l'alimentation du bétail, sous forme de fourrage tels que la luzerne (Medicago sativa L.) et le sulla (Hedysarum coronarium L.).

1. 4. Le sulla du nord : Hedysarum coronarium L.

1. 4. 1. Ecologie et distribution

Hedysarum coronarium L. (sulla) (Figure 1) est une fabacée fourragère endémique dans le bassin méditerranéen (Gutierrez-Mas, 1983). En Tunisie, cette espèce connue sous l'appellation sulla du nord est signalée sous des pluviométries variant de 300 à 1000 mm/an (Le Houerou, 1965). Ben Jeddi et Zouaghi (1995) ont signalé la présence du sulla du nord dans l'étage sub-humide et semi-aride supérieur au nord de la dorsale où la pluviométrie est variable entre 350 et 800 mm. A l'état spontané, le sulla est rencontré généralement sur les marnes et les terres argilo-calcaires et peut se trouver à des altitudes variables de 1000 à 2000 mètres (Bentham et Hooker, 1865; Lapeyronie, 1982). La culture de sulla est à éviter dans beaucoup de régions méditerranéennes où les températures sont inférieures à - 4°C (Martiniello et al., 2000) et il n'est conseillé que dans les zones où la température moyenne du mois le plus froid (janvier ou février) est supérieure à 30C (Lapeyronie, 1982).

Figure 1: Hedysarum coronarium L. (sulla) au stade floraison

Revue bibliographique

La dispersion naturelle des espèces signalées par Ballatore (1963) sur les cartes phytoécologiques de la Tunisie septentrionale est sensiblement réduite ces dernières années en raison de la sécheresse des années 2001 et 2002 et du surpâturage (Ben Jeddi, 2004).

Le sulla est cultivé au nord de la Tunisie depuis plus de 4 décennies où il a été introduit de l'Italie dans les régions de Béja, Mateur et Ain Draham (Trifi et al., 1989). Actuellement les superficies destinées à la culture de sulla avoisinent les 4000 ha, ce qui représente 5,64% des superficies cultivées en fourrages et 28,5 % des légumineuses fourragères. Cette superficie est en continuelle croissance et son extension est prévue jusqu'à 21 000 ha en 2016 (DGPA 2009).

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle