3. 2. Biomasse sèche
Au stade floral, un quadra de 1m2 a
été lancé de manière aléatoire dans les
différentes parcelles à raison de 5 lancées. Le contenu du
quadra a été fauché et pesé immédiatement au
moyen d'une balance mobile. Au laboratoire, un échantillon de 500 g de
plantes/quadra fraîchement coupées a été
placé dans une étuve ventilée de marque Jouan à
70°C pendant 72 h. Cet échantillon a servi à la
détermination des poids secs par une balance de marque Mettler.
3. 3. Semences en gousses
En fin de cycle et à maturation complète des
gousses, le même quadra de 1 m2 a servi à l'estimation
des rendements en graines de chaque parcelle. La lancée du quadra a
été réalisée arbitrairement à raison de 3
fois pour chaque parcelle. Les plants délimités par le quadra ont
été récoltés manuellement à l'aide d'une
faucille et placées dans des sachets. Au laboratoire, les gousses ont
été séparées des fanes, puis pesées au moyen
d'une balance de marque Mettler.
3. 4. Protéines brutes
Le dosage de l'azote total a été
réalisé selon la méthode Kjeldahl (Bremner, 1965). Le
principe de cette méthode consiste à minéraliser 0,1 g de
la poudre végétale sèche avec de l'acide sulfurique
concentré (5 ml); lequel, par son action oxydante, détruit les
matières organiques, libérant ainsi l'azote sous forme d'ammonium
(NH4 +). Cette minéralisation a été effectuée
à une température de 350 à 400°C, pendant 30 à
60 minutes et accélérée par l'emploi d'un catalyseur
(sulfate de sélénium). Cette opération a été
suivie par la distillation, avec ajout au contenu du matras de 20 ml d'eau
distillée et 20 ml d'une solution de soude 10 N. L'azote a
été ensuite récupéré dans une solution
d'acide borique en présence d'un indicateur coloré.
Enfin, la titration de l'ion ammonium a été
faite avec l'acide chlorhydrique (0,1 N) jusqu'au virage de l'indicateur du
vert au rose. Sachant que l'élément azote représente 16 %
de la matière azotée totale, les protéines brutes ont
été déduites après multiplication du taux de
l'azote obtenu par le facteur 6,25.
3. 5. Paramètres de nodulation et collecte des
rhizobiums
L'arrachage aléatoire au stade pleine floraison de 10
plantes avec racines et par parcelle a servi à l'évaluation de la
nodulation du sulla ainsi qu'à la collecte du matériel
rhizobial.
Le protocole adopté est celui préconisé par
Vincent (1970) et Somasegaran et al. (1994) qui consiste à:
- creuser à environ 15 cm autour de la plante et 20 cm
dans le sol pour extraire la plante et son système racinaire;
- enlever soigneusement le sol lié au niveau des racines
sans abîmer les nodules;
- placer délicatement la plante avec la motte racinaire
dans un sachet de plastique;
- laver délicatement au laboratoire les racines et les
nodules à l'eau courante; et
- détacher les nodules à 1 ou 2 mm du site
d'attache, les rincer, puis les sécher avec du
papier filtre.
Les nodules collectés sont ainsi détachés de
leurs racines puis pesées. La masse sèche de ces derniers a
été estimée après dessiccation dans une
étuve à 70°C pendant 72 h.
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