En effet, la douleur se décline en quatre composantes
:
-1-La composante sensori -discriminative :
Elle correspond à la description de la perception
physique de la douleur. Elle précise la localisation, le type, la
durée, l'intensité, les irradiations, et les facteurs aggravants
et antalgiques pour cette douleur.
Dans la douleur chronique, l'étude de cette composante
est utile pour établir le diagnostic, suivre l'évolution de la
douleur dans le temps, et parfois, évaluer l'efficacité de
traitements antalgiques.
Seulement, la douleur chronique, engage la totalité du
sujet et de son syst~me d'intégration dans lequel préexiste
expérience, éducation, culture, états
attentionnels, émotionnels, circonstances d'apparition.
Cela en complPPifiPIlPIpIiPPI
PPIPhPIPP.I
IPI IPPIPPP pPPPPIPIPIIPPIiPP II#177;P PIiPPPPllPI:I
Elle correspond à l'impact émotionnel de la
douleur sur le patient.
PIIPIPPP pPPPPIPIPPPWIPIàIlPIdPIlPIIIPPIIPPPliI#177;I:
IPIppPIIPClP, Ip#177;PiTlP, I
horrible, fatigante, déprimante ou insupportable. Elle
induit la recherche d'un
PPIlPPPP PPIIpPIPiCIPII
I ITIPPIPPP pPPPPIPIPPPPiIiPP:I
EllPIpI#177;PiPPIlPIPPPP
IqIPIlPIpPIiPPIIPIIIiCIPIàIPPIEPIlPII. INlId#177;pPP IEPIplIPiPIIP
I IPPIPIIP I: IPPPI#177;EIPPIiPP, IPPPIP iliPIIIPP
iliPlIPIIPPPiPlT IEI PiP IPIPPi, IlPIPPIIIPIEPI
l'affection responsable de sa douleur, Iet l'histoire de cette
derniere et les prises en
PPPIPPP IPPI#177;IiPIIPP
IiPIlIPPPPPIIlPIIPpI#177;PPPIPIiPPIqIPIlPIpPIiPPIIPIEPIPPIEPIlPIIII
L'infirmier devra repérer le rôle de chacun de ces
facteurs dans le phénomene
IPIlPIIPIPIdIIpPIiPPII IEPIPIIPII:I
PPIPPPP IUI'il va donner à sa douleur va influencer son
comportement visFIIPiP IdPI PPllPIci et déterminer ses
facultés d'adaptation. I
I ITIPPIPPP pPPPPIPIPPP pPIIPP PPIPlP I
Cette composante correspond à l'ensemble des
manifestations verbales et
PPPIPPIbPlPP IPIPPIPPIlPP IPPPIIlPIpPIiPPIIPlPiCIPIPPIPPiCIPI:
IplPiPIPIPPIbPlP, I P iP irIPP, IplPIIP, IP#177;P iPPPP PPIP,
IpPPiIiPPIPPIPlPiCIP, IPIiPpPIiPPP IlPIP IEPI
P PIvPP PPIP IPIIPPPIPP IdPIpIPIPPIiPPIEPIlPIzPPPIdPIlPIIPIPPI
IPPIP PPifPPIPIiPPP IPPI plIPiPIIP IIôlPP I:I
· EllPP IpPIP PIIPPIIr'une part au
patient de faire part à son PPIPIIPPPIPIIPIPIPPiPPPPIP IdPIPPITPIlPII.
INlITPP PP P IPiPPiIIPPI IPPPPPPiPPPPPPIPIIIPIPPIlPPPP
PPI.I
· Elles sont le reflet de l'importance du probl~me
posé par la douleur, et de la perception douloureuse du patient.
· Elles servent au soignant de valeur de
référence, afin d'évaluer l'évolution de la douleur
dans le temps.
Cependant, l'infirmier doit se rappeler qu'il n'y a pas de
corrélation entre l'intensité d'une douleur et les manifestations
présentées par le patient. En effet, de nombreux facteurs
influencent son comportement en regard de sa douleur : ses apprentissages, ses
codes sociaux, sa culture, ainsi que les attitudes de son entourage.
La douleur est donc un problème subjectif et individuel,
tant dans sa perception physique que psychologique, son ressenti, et son
expression. L'infirmier devra donc composer avec cette complexité et
avoir conscience de la singularité
de chaque patient douloureux afin de proposer des prises en
charge individualisées.
Finalement, la douleur chronique à composante organique
dominante cause de lourds préjudices, tant physiques que psychologiques,
à l'individu qui souffre