HYPOTHESE GENERALE L'infirmier(ere) est
confronté quotidiennement à la douleur postopératoire,
lorsque
l'évaluer et sans connaître ses mécanismes et
comment réagir face à cette douleur.
Mais il s'agit d'un phénomene subjectif et le seul
à pouvoir véritablement évaluer cette douleur est le
patient. Il existe pour cela des méthodes permettant au patient de
quantifier l'intensité de sa douleur.
Ainsi l'infirmier(ère) en complément du rôle
prescrit évaluera l'intensité de la
douleur à l'aide des moyens standardisés comme
l'échelle visuelle analogique,
mettra en place différents types d'intervention
(l'utilisation de vessies de glace...), proposera des méthodes
d'éducation pour l'acquisition des bons gestes face à la
Tout cela montre que l'infirmier(ere) joue un rôle
primordial dans la prise en
Malheureusement, les infirmiers(ères) rencontrent des
difficultés pour prendre en charge les algies postopératoires, en
ce qui concerne l'intensité, la conduite à tenir
En effet, le manque de formation des IDE en ce qui concerne
l'évaluation et la
ent.
Par ailleurs, beaucoup d'infirmiers(eres) sont en attente d'une
formation. En effet,
si tous les soignants ou au moins ceux le désirant
pouvaient accéder à une
formation spécifique à la prise en charge des
douleurs, cette dernière serait
sûrement plus efficace. Bien évidemment, ces
soignants auraient bénéficié de
échelles d'évaluation de la douleur que de la prise
en chargemédicamenteuse ou
non médicamenteuse.
LES OBJECTIFS
v Approfondir les connaissances des IDE sur la douleur.
v Apprendre à évaluer la douleur
postopératoire.
v Attirer l'attention des infirmiers sur l'importance de la
douleur.
v Faire un état des lieux sur ce qui se fait sur le
terrain pour la prise en charge de la douleur post opératoire par les
infirmiers.
v Apprécier la fréquence, l'intensité,
l'évolution et les retentissements de la douleur
postopératoire.
v Trouver des moyens de prévention de la douleur
postopératoire.
· · · · Savoir organiser la
prise en charge de la douleur postopératoire dans les services de
chirurgie.
· · · · Proposer des solutions
au terme de l'enquête afin de faciliter la prise en charge
infirmière de la douleur postopératoire.
![](Rle-des-infirmiers-diplmes-d-etat-dans-la-prise-en-charge-de-la-douleur-postoperatoire2.png)
CHAPITRE : 1
LA DOULEUR
CHAPITER 1 : LA DOULEUR
A-Définition et composantes de la douleur :
A.1Définition de la douleur :
La Douleur c'est : Une Sensation désagréable
et une expérience émotionnelle en réponse à une
atteinte tissulaire réelle ou potentielle, ou décrite dans des
termes évoquant une telle lésion". (D'apr~s l'Association
Internationale pour l'Etude de la Douleur)
La définition qui nous est donnée par l'IASP met en
avant le fait que nous pouvons distinguer deux types de douleur :
La douleur à composante organique dominante : Cette
douleur est provoquée par une réelle lésion organique,
objectivable.
La douleur à composante psychique dominante : Ou
Douleur psychosomatique, qui est la traduction de la souffrance de
l'individu.
Elle peut se faire l'expression d'une dépression, d'une
angoisse ou de probl~mes personnels.
D'autre part, cette définition nous rappelle que la
douleur, quelle que soit son origine, revêt des aspects psychologiques.
Cela induit donc qu'elle est une expérience subjective, propre à
chacun, et influencée par un certain nombre de facteurs.
Ces facteurs peuvent se détailler à travers les
composantes de la douleur.
Il faut donc éviter les termes "récepteurs de la
douleur", "voies de la douleur"...
La douleur est subjective, elle varie d'un individu à
l'autre, elle varie avec le type de société. La douleur, à
la différence du plaisir n'est pas seulement un état affectif
mais aussi une sensation.
La douleur est souvent l'interprétation d'une sensation
nociceptive. Cependant la douleur n'est pas toujours liée à une
atteinte corporelle externe (piqûre, brûlure...) ou interne
(tumeur...).
Il peut y avoir douleur :
· sans atteinte corporelle (migraine, névralgie
faciale)
· disproportionnée par rapport à l'atteinte
corporelle (calculs rénaux)
· qui persiste très longtemps après une
blessure (membre fantôme)
· qui intervient longtemps après l'atteinte
corporelle (algésie épisodique des accidentés de
voiture)
Il peut aussi y avoir atteinte corporelle sans douleur
(analgésie congénitale).
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