INTRODUCTION
La douleur postopératoire est un phénomène
physiologique complexe. Certaines chirurgies sont plus douloureuses que
d'autres, mais aussi br~ve soit-elle, la douleur postopératoire
génère stress et inquiétude et laisse un mauvais souvenir,
d'autant plus, quand son intensité est élevée.
Les peurs de ne pas se réveiller, de souffrir, de l'acte
chirurgical et de ses éventuelles répercussions, et la peur de
complications augmentent de manière importante la perception de la
douleur postopératoire. Si la stratégie analgésique rel~ve
du domaine médical, sa mise en oeuvre et sa surveillance sont
dévolues à l'infirmier (~re), qui est le trait d'union entre
l'évaluation des besoins d'analgésie du patient et la
prescription médicale. Une prévention efficace de la douleur
postopératoire est un travail d'équipe qui nécessite une
organisation et une coordination à tous les stades de la prise en
charge.
La douleur postopératoire peut être une forme
maléfique qui impose au malade de grave stress émotionnels et
physiques.
Fort heureusement, on constate un impressionnant regain
d'intérêt dans le milieu des scientifiques et des cliniciens pour
collaborer à l'étude des mécanismes fondamentaux des
douleurs aiguës et de leurs caractéristiques physiques et
comportementales, conditions essentielles requises pour le diagnostic et le
traitement corrects d'un tel probl~me.
La prise en charge de la douleur aiguë postopératoire
est devenue une préoccupation quotidienne. La douleur est intense
précocement, et encore insuffisamment traitée en salle de
surveillance post-interventionnelle, en unité d'hospitalisation et en
ambulatoire.
Actuellement, l'amélioration du traitement de la douleur
postopératoire dépend peu des progrès technologiques ou
pharmacologiques. En effet, des thérapeutiques extrêmement
efficaces et validées sont à la disposition des cliniciens et des
soignants. La prise en charge de la douleur postopératoire dépend
plus d'une meilleure compréhension des patients et d'une meilleure
organisation des services d'hospitalisation.
La prise en charge de la douleur postopératoire doit
s'inscrire dans une démarche d'assurance qualité.
La prise en charge de la douleur est multidisciplinaire. Elle
nécessite de nombreux intervenants médicaux et
paramédicaux, tels que le médecin, l'infirmier(~re), le
kinésithérapeute, ou le psychologue. L'infirmier (~re) tient une
place importante au sein de cette équipe. En effet, il est de son
rôle de prévenir et d'évaluer la souffrance et la
détresse des patients et de participer à leur soulagement.
Dans le cadre de notre Travail de Fin d'Etudes, on s'est
intéressé au rôle des l'infirmier(ere)
diplômés d'état dans la prise en charge de la douleur
postopératoire.
En effet, aujourd'hui, de nombreux patients hospitalisés
dans différents services de soins souffrent de telles douleurs.
L'infirmier (ere) est donc confronté à cette prise
Dans la première partie de notre mémoire, on
présentera une vue d'ensemble se
rapportant à notre thème, on présentera une
partie théorique dans laquelle sera
exposé clairement les différents mécanismes
physiopathologique de la douleur, la
classification de la douleur , une partie sera consacrée
à notre thème où on parlera
spécialement de la douleur postopératoire et sa
prise en charge, ainsi que les
différentes actions de soins qui peuvent être
effectuées par les infirmiers en
Dans la deuxième partie de notre mémoire, nous
présenterons les résultats de
l'enquête effectuée aupres des infirmiers (tires)
à qui on a remis des questionnaires
données obtenues.
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