WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Etude des transferts de chaleur dans une enceinte confinant un matériau à  changement de phase et chauffée par des sources de chaleur protubérantes sur une paroi conductrice verticale

( Télécharger le fichier original )
par Mustapha Faraji
Université Cadi Ayad Marrakech - Doctorat 2010
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Chapitre IV

Développement des corrélations et abaques

4.1 Corrélations

L'un des objectifs visés lors de la conception des systèmes de refroidissement de composants électroniques, à base de MCP, est la prévention de ces derniers de la surchauffe. Pour le cas des systèmes de refroidissement actif, un tel objectif est atteint en ayant recours à un mode de refroidissement par convection naturelle et/ ou forcée à l'air ou à un liquide (eau ou liquide diélectrique, tel que le FC 72, par exemple). Dans le cas d'un système de refroidissement utilisant un MCP fonctionnant selon un mode passif, la surchauffe peut se manifester après une certaine durée de fonctionnement. L'efficacité de refroidissement est d'autant élevée que cette durée est maximale et la fusion du MCP est totale (f ~ 1). Ainsi, il serait pratique de développer des corrélations et/ou des abaques permettant le calcul de la durée de fonctionnement sécurisé et la fraction liquide au lieu du Nombre de Nusselt moyen pour chaque source de chaleur. De tels abaques et corrélations sont très utiles pour les concepteurs oeuvrant dans le domaine du contrôle thermique des équipements électroniques. Ils permettent de déterminer les paramètres de contrôle correspondant à une durée de fonctionnement sécurisé donnée.

La présente section expose la méthode adoptée pour élaborer les corrélations exprimant la durée adimensionnelle, ôfonc, et la fraction liquide, f, en fonction des différents paramètres de contrôle. Cette méthode est basée sur l'approche de développement asymptotique qui consiste à développer la solution d'un problème au voisinage d'une solution particulière, appelée solution de référence. La procédure détaillée d'une telle méthode est

rapportée par Balaji et Herwig [68]. Il est à rappeler que les valeurs de référence des variables indépendantes qui correspondent à la solution de référence (ôfonc,réf = 0,1013 et fréf = 0,868) sont données au Tableau 3.3. Les Figures 4.1.a et 4.1.b illustrent les variations respectives de ôfonc et f en fonction des variables indépendantes normalisées, ë i = 1,...8 ,

suivantes:

-

~~

Pour la durée, ôfonc:

0.6 i X1.6

(4.1)

0.07

, aR 1 LAÄ

A1 , ',2 A

Ra ref ref

2.8

[

[-1.17

ë3 = á s 0.154 ás , X,4 = Ec '

f

á s,ref Ec,ref

~ ~ ~

0.5 -0.95

E s ) A ) ác

LE s,ref ref A ref á c,ref

-

-

~

~

~

~

L

2.7 1.8

· = Ra Ä

Ra ref 2 Äref

· = [[ á s )-0.151[ ás = Ec

á s,ref á s,ref Ec,ref

2.7 -1.4

Pour la fraction liquide, f:

(4.2)

-

~á ~

c

, ë =

8

~ ~

~á ~

c,ref

0.15

0.5 11.05

= E s

A

ë5 E = [ ref =[Aref

s,ref

Il est clair, de ce qui précède, que les valeurs de référence des variables susmentionnées sont:

- Pour la durée adimensionnelle, ôfonc

réf = 1, ë2, réf = 1, ë3, réf = 0,846, ë4, réf = 1, (4.3)

ë5, réf = 1, ë6, réf = 1, ë7, réf = 1, ë8, réf = 1

- Pour la fraction liquide, f

ë1, réf = 1, ë2, réf = 1, ë3, réf = 0,849, ë4, réf = 1, (4.4)

ë5, réf = 1, ë6, réf = 1, ë7, réf = 1, ë8, réf = 1

ë1

ë7 ë8 ë4 ë2

ë3

ë5

ë6

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4

ë

(a)

ë3

0.8

ë5

ë6

ë4

ë1

ë2

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3

ë

0.2

ô fonc

1

f

0.15

ô fonc,ref

0.1

0.05

0.9

fref

0.7

ë7

ë8

(b)
Figure 4.1: Variations de la durée de fonctionnement sécurisé, ôfonc, (a) et la fraction liquide,

f, (b) en fonction des variables indépendantes, ë1, ....., ë8

Il ressort d'une simple analyse des figures précédentes que la variation de ces deux solutions autour des solutions de référence est linéaire. Ainsi, le développement en série de Taylor, autour des solutions de référence, permet d'écrire ôfonc et f, comme suit:

ôfonc= ôfonc, réf + ~ (ë i - ë i, réf) [? ôfonc/ ? ë i] ëi=ëi, réf (4.5)

i = 1 , 8

f = f réf + ~ (ë i - ë i, réf) [? f fonc/ ? ë i] ëi=ëi, réf (4.6)

i = 1 ,8

Les dérivées partielles figurant dans les expressions (4.5) et (4.6) sont les pentes des courbes linéaires des Figures 4.1.a et 4.1.b. Par exemple, pour ôfonc, la dérivée partielle ?ôfonc / ? ëi| ëi=ëi, réf, est la pente de la courbe représentant la variation de ôfonc en fonction de ëi, les autres variables indépendantes, ë j(j ? i), étant constantes et égales à leurs valeurs de référence. Cette pente est déduite directement de la corrélation (3.1), développée au chapitre précédent. Le même raisonnement s'applique pour le calcul des autres dérivées partielles. Ainsi, après substitutions des valeurs des différentes dérivées partielles, les corrélations suivantes on été déduites:

ôfonc = 0,1013 + 0,288 (ë1 - 1) - 0,02 (ë2 - 1) + 0,02645 (ë3 - 0,846) - 0,02113 (ë4 - 1)

+ 0,042 (ë5 - 1) - 0,008 (ë6 - 1) - 0,0311 (ë7 - 1) + 0,03202 (ë8 - 1) (4.7)

f = 0,868 - 0,135 (ë1 - 1) - 0,1314 (ë2 - 1) + 0,152 (ë3 - 0,849) - 0,1231 (ë4 - 1)

+ 0,168 (ë5 - 1) - 0,0528 (ë6 - 1) - 0,1787 (ë7 - 1) + 0,0732 (ë8 - 1) (4.8)

Les courbes de parité (Figure 4.2) relatives à ôfonc et f montrent que les résultats de simulation se comparent de manière satisfaisante à ceux obtenus par les corrélations (4.7) et (4.8). L'écart maximal est de l'ordre de 8 %.

Figure 4.2: Courbes de parité pour ôfonc et f.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"I don't believe we shall ever have a good money again before we take the thing out of the hand of governments. We can't take it violently, out of the hands of governments, all we can do is by some sly roundabout way introduce something that they can't stop ..."   Friedrich Hayek (1899-1992) en 1984