Graphique 6.1 :
Évolution de la pluviométrie de 1998 à 2007
Source : CADL, Arrondissement Niodior
La hauteur pluviométrique moyenne entre les
années 1999 à 2008 est de 685,61 mm, en 42 jours. La
pluviométrie annuelle est fluctuante et a une influence notable sur la
teneur en sel du bras de mer « le Saloum », donc sur le
peuplement de la mangrove. En effet, l'une des causes principales de la
dégradation des forêts de mangrove est la succession des
sécheresses des années 1970, mais aussi à la tendance
à la baisse de la pluviométrie.
Au cours de ces 10 années, la plus faible hauteur
d'eau est obtenue en 1998 avec 435,5 mm en 35 jours de pluie et la plus
grande en 2000 avec 1011,6 mm pour 54 jours de pluie soit donc plus du
double que celle de 1998. Ainsi, la moyenne décennale est
inférieure à celle de 1981/90 qui était de 741 mm.
II.1.2. Les sols
Dans les îles du Saloum, les sols sont variés et
sont exposés au phénomène de salinisation et
d'érosion. On distingue trois (3) principaux types de sols dans la zone
(cf annexe 3 : Carte pédologique des îles du Saloum, page
87) :
· Les tannes : ce sont des sols
halomorphes acidifies à sulfates sur sables. Ces sols sont dominants
dans le terroir. Ils sont impropres à l'agriculture, à cause du
fort taux de salinisation. En effet, en période de haute marée,
ces sols sont occupés par les eaux qui, au retrait, laissent des fines
couches de sel non exploitable. C'est ce qui explique la faiblesse de
l'activité agricole dans la zone. Toutefois, ces sols abritent des
« puits de sel » aménagés par les
populations, et destinés à la vente et à la
consommation.
· Les vasières : on les
retrouve le long des bolongs. Ils ne permettent aussi aucune activité
agricole. Ces sols sont favorables aux formations des mangroves. C'est ce qui
est à l'origine de la richesse de la zone en forêts de
palétuviers.
· Les sols rocheux : ils sont
formés par les amas artificiels de coquillages. Ces types de sols ont
exploité à travers la fabrication de chaux vives et la vente de
coquillages.
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