1.4 Politique de gestion des deux sites
Les deux sites sont classés et protégés
au niveau national10 car ils sont inscrits sur la liste indicative
de l'UNESCO11. Par conséquent, nous allons oeuvrer avec
l'organe technique du Ministère de la Culture
(la Direction du Patrimoine et des Archives) pour mener nos
activités. 1.4.1 La Direction Générale du
Patrimoine et des Archives (DGPA)
Elle relève du Ministère de la Culture et est
chargée de valoriser et de sauvegarder le patrimoine culturel du Congo.
Cet organe a pour missions entre autres :
- D'identifier les sites et les monuments historiques et
d'organiser les opérations de restauration
ou de sauvegarde des collections et des monuments historiques
menacés de dégradation et de destruction.
- De veiller à la présentation et à la
valorisation des savoir-faire et des technologies
traditionnelles dans les domaines de l'alimentation, de la
santé, de l'artisanat, de l'agriculture et des arts ;
10 Loi n°8 du 26 juillet 2010 portant protection du
patrimoine national culturel et naturel en République du Congo
11
www.whc.unesco.org/fr/etatsparties/cg
- De contrôler la sortie du territoire des biens
culturels, notamment par la délivrance d'une
autorisation de sortie ;
- D'appuyer les recherches et les études en
ethnomusicologie et de préserver au moyen de la recherche, de la
collecte et de la publication, les éléments de la tradition
orale, notamment les contes, les proverbes, les légendes, les mythes,
les épopées et leurs contenus, etc.
1.4.2 Les activités menées
Il sied de noter que le domaine royal de M'bé fait
l'objet d'une protection traditionnelle qui sera renforcée par un
classement national à l'issue de la signature très prochaine du
décret portant création de la liste nationale du patrimoine
immobilier.
Au niveau de l'ancien port de Loango, il faut tout de
même signaler la volonté politique du gouvernement congolais
à lutter contre l'érosion marine, à travers l'initiative
du ministère des transports maritimes et de la marine marchande qui a
initié le projet intitulé "Préservation et Protection de
l'Environnement Marin et Côtier du Domaine Public Maritime" (PPEMC). Afin
de garantir son intégrité, un décret présidentiel
institue le site en zone de mise en défens. Ce décret est
renforcé par un autre décret présidentiel instituant le
comité national de la route des esclaves.
Mais il faut tout de suite noter qu'aucune action d'envergure
n'a été menée par le gouvernement pour protéger
réellement et effectivement ces sites ; toutes ces mesures souffrent
d'une inapplication et d'un suivi réel ; d'où la
nécessité d'une intervention particulière et urgente.
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