VI-2-3 De la nécessité de
spécialiser les programmes
Radio Delta Santé doit se faire une
«couleur», une identité et apporter aux auditeurs ce qu'ils ne
trouvent pas ailleurs. Cela revient à dire qu'en restant dans sa ligne
éditoriale, la R.D.S pourrait accroître le volume horaire
consacré à la santé et à l'environnement. Il
s'agira de remédier à l'incohérence qui fait que sur les
ondes de la R.D.S, la santé et l'environnement ne représentent
que 11,54 % des programmes. Et donc faire de la santé et de
l'environnement des priorités pour la station.
Pour y arriver, la R.D.S devra commencer par définir
des critères de sélection des tradithérapeutes intervenant
sur ses ondes. Une sélection qui permettrait d'écarter d'abord
ceux qui se présentent comme «généralistes» et
ne travailler qu'avec des spécialistes d'une probité reconnue.
Cela permettrait de consacrer plusieurs heures par jour à la
médecine traditionnelle sans ennuyer l'auditeur. Ensuite, cette
sélection permettrait de Radio Delta Santé se sera
débarrassée de ceux que nous appelions «les marchands»
: ceux qui achètent des tranches pour les rentabiliser n'hésitant
pas à porter aux auditeurs une information non scientifique voire
fausse. Radio Delta Santé se sera alors défaite du
«péché de la cupidité» et se fera
véritablement un outil de stimulation de la recherche en médecine
traditionnelle.
En outre, R.D.S devra associer beaucoup plus les
médecins modernes (généralistes comme spécialistes)
à son programme «santé». Car soulignons le, les 32,80
%, des six cent vingt minutes consacrées à la santé,
exploités par la médecine moderne depuis mai 1999 ne le sont
plus. En effet depuis décembre 2001 l'équipe de la Direction
Préfectorale de la Santé (D.P.S) qui exploitait cette tranche a
mis fin à cette exploitation. Ce qui devrait être perçu
comme un refus de la D.P.S d'apporter sa caution à une entreprise
«peu crédible» n'inquiète malheureusement pas la
R.D.S. Or il serait fort utile que la R.D.S implique davantage
ces professionnelles de la santé dans le travail qu'abattent les
professionnelles de la communication. Cela suppose une franche collaboration
avec les institutions oeuvrant dans le domaine de la santé et
l'environnement. Une collaboration où, en toute humilité Radio
Delta Santé pourra exploiter et tirer profit de ces professionnels de la
santé et de l'environnement.
Loin de l'affaiblir, ce type de collaboration permettrait
à la R.D.S de se défaire «du péché de
l'orgueil» qui l'enferme dans un instinct grégaire où,
refusant de s'ouvrir aux autres, elle multiplie les erreurs dans un domaine
qu'elle a choisi.
Loin de lui nuire ce type de collaboration pourrait offrir
à la R.D.S. des opportunités de partenariat et de sponsoring.
Loin de l'affaiblir, ce type de partenariat la rendra plus
crédible aux yeux des auditeurs et des institutions.
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