Evaluation des compétences et d'innovation.
A- Approche dynamique des
compétences :
La compétence était considérée
comme le résultat des efforts réalisés par une entreprise
pour se constituer un capital humain et informationnel et constituant un
objectif à atteindre dans le but de procéder un avantage
compétitif sur ses concurrents. C'est à ce prix qu'une firme
pouvait affirmer se différence et sa spécificité sur le
marché.
Cette conception est maintenant largement étendue et
même renouvelée, tout d'abord à la suite des
avancées réalisées dans le domaine du management, puis par
l'analyse plus récente de certains économistes, qui placent la
question de l'apprentissage organisationnelle accumulé dans le temps et
tout particulièrement par l'accumulation des connaissances. les
sociologues mettent en évidence la nécessité de la prise
en compte d'un « modèle de la compétence »
dans l'organisation des entreprises. Il y a aussi la notion de
compétences dynamiques qui contribuent la capacité à
ouvrer dans certains domaines et le fait d'exceller dans le processus
d'apprentissage relatif à ces domaines. Dans cette optique, les
compétences ne sont plus considérés comme des objectifs
à atteindre, ou comme le produit d' »efforts antérieurs
et maintenant accomplis, mais plutôt comme des guides de l'action, les
agents effectuant un choix stratégique en fonction des
compétences dont ils disposent.
Pour cela, l'accent mis sur la notion d'apprentissage rejoint
le dépassement de l'analyse standard de la firme conçue comme une
fonction de production à une organisation dans laquelle le savoir se
forme, se reproduit, se modifie mais aussi disparaît et la notion de la
compétence impliquant non seulement un savoir faire lors de la
résolution des problèmes portant sur le rapport de la firme
à son environnement, mais aussi un savoir faire et des règles
régissant les rapports internes à la firme étant ici
conçue comme une organisation qui apprend, si bien qu'a la
définition traditionnelle des relations entre acteurs vient s'ajouter le
rôle tenu par les savoirs et plus particulièrement l'importance
des processus cognitifs dans la construction et le renouvellement des
compétences.
Avec les nouvelles approches qui s'accordent maintenant pour
traiter l'innovation comme « endogène » et
appréciée selon un point de vue dynamique, l'idée
principale est qu'un processus l'innovation s'inscrit dans une dialectique
entre les certitudes de l'acquis et les incertitudes de la nouveauté,
illustrant la tension entre l'exploitation des nouvelles voies. Ceci illustre
bien le caractère interactif des compétences requises pour
innover.
Ensuite, dans la firme la plupart des informations qui
circulent sont mises à l'épreuve des interactions qui se
produisent entre les différentes compétences à cette
occasion elles se reformulent, se reconduisent, et se distribuent entre les
acteurs. Ainsi, chaque compétence interprète et résout
à sa manière les problèmes posés par l'innovation
et le marché soit individuellement ou par équipe de
travail ; la genèse des compétences est contingente à
l'entreprise puisque les actions sont modelées par les savoirs
existants ; mais mettent dans le même temps ces derniers et
d'erreurs permettant de trouver la meilleure solution entre plusieurs
possibles, mais consiste au contraire en un processus permettant
d'expérimentation.
v Formes d'apprentissage :
Pavitt, dans son ouvrage « Patterns of technical
changes » (1984), a identifié cinq formes
d'apprentissage : par la pratique ; l'usage l'étude,
l'échec et les concurrents.
Concernant l'apprentissage par l'usage ; il
convient de souligner que l'initiative des moyens mis en oeuvre est du
coté de l'offreur, qui rend des usagers acteurs dans la
définition de l'offre nouvelle. En effet, si le producteur s'informe
sur l'utilisation pour ; il se dote de compétences en moyen de
chacune des spécialisations pour se ménager un accès
à des connaissances complémentaires. L'apprentissage par la
pratique est des sources de progrès conséquents au sein d'une
trajectoire technologique donnée. L'apprentissage par l'étude
évoque principalement l'expérimentalement ; la stimulation
et l'évaluation, il est jugé crucial pour explorer les
opportunités des technologies et se donner les moyens pour aboutir
à des innovation radicales. L'apprentissage par l'échec
consiste à effectuer des modifications sur un produit qui n'a pas connu
le succès ou à tirer les enseignements de cet échec. En
fin, l'apprentissage à partir des concurrents montre l'ouverture
de l'organisation sur son environnement.
En outre, il existe d'autres classifications ou formes
d'apprentissage telles que celles menées par Ribault et Martinet
« la veille technologique, concurrentielle et
commerciale »(1989) qui distingue l'apprentissage technologique
qui se révèle à travers la filiation entre des
processus ;les améliorations peuvent être apportées
à des produits existants ;et celui des aspects commerciaux qui
correspond aux atouts d'un produit ou d'un service pour l'ouverture de nouveaux
marchés suite à un processus, par utilisation de la
référence acquise dans le cadre d'un autre contact.
On peut définir les différents niveaux de
l'apprentissage qui s'exercent les uns des autres. Le niveau 0
correspond à la réception d'une information entraînant des
actions qu'il n'est pas possible de corriger, un événement
analogue survenant à un moment ultérieur transmettre la
même information et entraînera le même comportement.
Le niveau 1 comprend la révision du choix dans
un ensemble donné de possibilités. Le niveau 2 se
manifeste par le redéfinition de l'ensemble à l'intérieur
du quel faire le choix. Le niveau 3 désigne la remise en cause
des manières de choisir. C'est donc dans l'apprentissage de niveau 2 et
3 qu'on trouve l'origine de la démarche innovatrice. On peut enrichir
ces classification par la théorie de la d'apprentissage qui,
appliquée à la firme, signifie avec la répétition
des taches identiques, le personnel de l'entreprise devient de plus en plus
expérimenté et permet à celle-ci de développer les
gains de productivité et même que le nombre de travail
nécessaire par chaque nouvelle unité produite
décroît régulièrement : « c'est
l'effet de l'expérience. Mais cette baisse des coûts de production
ne s'explique pas seulement par l'apprentissage mais aussi par les
économies d'échelles et l'introduction de l'innovation.
De plus, malgré que la plupart des organisations
possèdent des divisions fonctionnelles ( R& D, marketing,
finance...) ayant en charge des taches différentes et se distinguent par
le domaine de compétence de leurs membres, les spécialisations ne
sont pas repliées sur elles-mêmes et exigent des interactions de
l'innovations fréquentes et même une boite noire qui absorbe de
l'information et produit des outputs, il faut bien saisir de quelle
manière l'entreprise organise et gène son environnement en
repérant et construisant des données pertinentes.
En suite, le travail au sein de l'entreprise ne peut se
réaliser sans qu'une certaine ambiance et un certain consensus se
dégagent entre les membres des différentes
spécialisations. Ce qui met en évidence la culture- entreprise
comme un ensemble de savoirs partagés une partie des membres de la
firme, puisque chaque membre du groupe est en mesure de s'engager dans une
relation de coopération et de partenariat. Ces interactions entre de
s'engager dans une relation de coopération et de partenariat. Ces
interactions entre les différentes compétences se traduisent par
une production de connaissance traits et codifiées selon un processus
dit de cristallisation.
B- travail d'équipe moteur ou pas de
l'innovation
Une équipe peut être définie comme
étant un groupe de personnes interagissant afin de se donner ou
d'accomplir une cible commune, laquelle implique une répartition de
tâches et la convergence des efforts des membres de l'équipe.
Cette définition fait ressortir trois caractéristiques
essentielles que présente une équipe de travail:
§ une cible commune: un but ultime à
atteindre, un produit final à réaliser;
§ une tâche à
opérationnaliser: une opération qui s'appuie sur les moyens,
ressources et outils de chacune ainsi que sur une procédure
spécifique à suivre;
§ la convergence des efforts de chacun des
membres: une collaboration, lors de la réalisation des tâches,
qui s'exerce dans un climat de travail sain et de solidarité.
Reste à savoir, pourquoi on réussit mieux en
équipe ?
1- raisons de réussite du travail
d'équipe
Plusieurs raisons ont été abordées, pour
ce sujet, dont les quelles on peut retenir :
a- compréhension de la
clientèle :
Traditionnellement, dans les entreprises classiques, chaque
département à tendance à voir le client avec ses propres
yeux ; le marketing pensant généralement que le client lui
appartient. Il en résulte, donc, une image du client n'est parfois ni
cohérente ni complète.
Dans une équipe, plurifonctionnelle, tout le monde
participe au processus au cours duquel sont déterminées les
questions à poser à la clientèle, les membres de
l'équipe qui les poseront et ceux qui évolueront les
réponses. Pour cela, ce genre d'organisation favorise l'échange
des informations et la comparaison des opinions ce qui aide à mieux
comprendre le client, ses besoins et ses réactions face aux produits et
services existants.
Généralement, le travail d'équipe permet
de mieux comprendre le client.
b- Meilleur choix des produits :
Lorsque l'entreprise leur donne les moyens, les équipes
du travail font des arbitrages meilleurs et plus équilibrés sur
les produits, et ce pour au moins trois raisons. Tout d'abord, parce
qu'ensemble on appréhende mieux les différentes facettes des
clients, les équipes ont plus de chances de trouver le juste
équilibre entre exigences, besoins et attentes des clients. Ces
équipes sont aussi mieux armées que les fonctions travaillant
isolément pour effectuer des arbitrages. Puis, elles sont plus aptes
à défendre l'intégrité du concept de produit tout
au long des différentes étapes d'un tel projet.
c- Meilleur planification :
Il est souvent dit que le succès d'un programme de
nouveau produit est souvent lié à la qualité de sa
planification : définition du programme, planification du projet,
spécificités du produit. Les équipes plurifonctionnelles
sont souvent plus performantes que les membres de projets fonctionnels en
matière de planification, car elle sont obligées,
autorisées et encouragées à comprendre le travail, les
capacités et les contraintes de chacune de leurs composantes et, par
conséquent, l'incidence de l'activité de chacune d'entre elles
sur l'ensemble du programme.
d- Meilleur gérance
Pour la direction, l'un des plus grands avantages d'une
organisation du travail en équipes par rapport à une organisation
fonctionnelle classique, est la capacité à reconnaître et
à divulguer la vérité. Souvent, dans les programmes
d'innovations, les mauvaises nouvelles sont trop fréquemment mises sous
le boisseau, jusqu'à ce qu'il soit tard pour rattraper le terrain perdu.
Lorsqu'un problème survient , les dirigeants découvrent alors
qu'il,était décelable, que ses premiers signes s'étaient
manifestés très tôt : c'est l'organisation
fonctionnelle, tandis que les équipes multifonctionnelles ne se battent
pas pour chercher des coupables ; elles ont tout intérêt
à signaler et à résoudre les problèmes le plus
tôt possible, et ça ce n'est pas parce qu'elles seront des
responsables des résultats seulement, mais, de plus, partent du principe
que des résultats contraires à ce qui a été
attendu, s'ils sont obtenus rapidement, peuvent être enfin du compte,
très utiles.
e- vitesse du travail :
Les programmes confiés aux équipes
plurifonctionnelles sont souvent réalisés plus rapidement et plus
efficacement que les projets menés selon la démarche classique.
Plusieurs raisons peuvent être avancées pour expliquer ce
phénomène. D'abord, car il est plus facile aux équipes
multifonctionnelles de travailler de façon séquentielle par
transferts du projet d'un point à l'autre. Ensuite, le travail
d'équipe fait avancer le projet plus vite parce qu'il s'aide
mutuellement à franchir les obstacles. Et ils ont par ailleurs tendance
à travailler plus vite que des individus isolés.
Cependant, pour permettre à une équipe du
travail de travailler plus vite, elle doit jouir d'une autonomie de
décision maximum dans le cadre d'un tel processus comme les revues
périodiques. Elle doit, encore, bénéficier de la confiance
et du soutien de la direction en apportant des soutiens et des conseils.
Egalement, elle doit être dirigée de manière à
développer des produits concrets aussi vite que possible.
f- Passion à l'égard d'un
objectif :
Toute réussite dans la vie humaine exige la passion et
l'engagement, pourtant, ce sont deux mots que l'on entend rarement dans le
monde des affaires. Il est intéressant de noter que la passion n'est pas
tant pour l'idée d'une réussite personnelle que pour celle de
l'entreprise ou de la division que l'équipe voudra faire gagner pour
aboutir à une création qui leur survivra.
Bien que les bienfaits du travail d'équipe soient
largement proclamés au management, sa pratique est encore très
limitée. Pour cela, il est préférable de mieux
reconnaître les obstacles et de les éliminer après.
2) obstacles au travail
d'équipe :
Il est toujours utile de se demander"pourquoi ?", car les
réponses aider à mettre en oeuvre une forme du travail
adéquate suite à l'analyse de ces dites réponses .quels
sont, donc, ces obstacles?
a)manque de responsables compétents :
Les bons chefs réussissaient un nombre de
caractéristiques des cadres de haut niveau. Pour cela, il est
compréhensible que de telles personnalités restent relativement
rares. Mais ce n'est pas raison pour ne pas commencer à former des
futurs responsables d'équipes, car même si les capacités de
leadership s'épanouissent à long terme, il y a à court
terme un nombre de compétences requises peuvent être
formées.
De plus, on peut mettre en place des équipes de gestion
de projet dans les quelles différents employés se passent au
volant à certains stades de production, ce qui réduit
l'obligation de trouver parmi eux un véritable patron complet et
polyvalent. De fait, la plus part des bonnes équipes ont tendance
à s'aligner sur les pas et respecter l'autorité du plus
compétent de ses membres, simplement parce que tous les équipiers
reconnaissent implicitement qui est le plus à même d'assumer le
leadership à chaque phase du projet. Donc, les équipes
performantes savent reconnaître et interpréter les signaux
comportementaux subtils, par les quels le groupe manifeste son accord à
des changements successifs et rapides du leader.
b) manque de spécialistes :
La plupart des équipes sont souvent limitées par
le manque d'experts. Mais, ceux-ci sont rarement nécessaires à
plein temps et peuvent être partagés. En plus, les entreprises
efficaces ont démontré que les personnes dotées d'une
formation de solides connaissances dans un domaine spécialisé et
d'un large éventail d'expériences sont beaucoup plus productifs
au sein des équipes que des experts hautement spécialisés.
Ainsi, une partie des connaissances et l'expérience sont plus propices
à la créativité dans la recherche de solutions aux
problèmes rencontrés dans la création des produits.
c) difficulté de coordination entre
équipes :
Cette coordination du travail de plusieurs équipes
peut être nécessaire pour plusieurs raisons : l'affectation
des ressources et leur rattachements en fonction de l'évolution des
besoin ; la standardisation des spécifications des
systèmes ; le choix des composants communs ; l'accord sur des
procédées et des sites de fabrications des systèmes ;
l'accord sur des procédés et des sites de fabrication
communs ; la programmation des lancements de produits,... Toutefois, la
coordination est un exercice difficile mais réalisable, si la
volonté de la mener à bien existe, au prix d'une communication
efficace et d'une planification très rigoureuse. De plus, des
équipes compétentes possèdent des données
nécessaires à une véritable coordination. D'où la
facilité de coordonner à travers des mécanismes
transversaux inters équipe.
d- absence du contrôle :
Certains dirigeants acceptent de voir leurs équipes
prendre trop d'indépendance, rendant difficile le contrôle de leur
activité. La question qui se pose, en l'occurrence, est de savoir
pourquoi les dirigeants veulent exercer un contrôle et pourquoi ?
L'objectif devrait être ainsi, d'une part, de contrôler les
processus appliqués par l'équipe plutôt que les
décisions individuelles et, d'autre part, d'assurer une bonne
coordination entre les équipes afin d'éviter la duplication
inutile des efforts. Ce double objectif peut être atteint à
travers des mécanismes : comités inter équipes, supra
vision efficace,... souvent le problème du contrôle tient au
niveau hiérarchique sous l'autorité duquel l'équipe est
placée.
Il existe encore des problèmes et des obstacles, mais
on se limite à ses quatre et on va passer à poser une question
aussi plus importante : quand a-t-on besoin d'équipes de
création de produits. En d'autres termes, est ce qu'est une
équipe est-elle toujours nécessaire et quelle doit être sa
durée de vie ?
* Nécessité de travail
d'équipe ?
En principe, chaque fois qu'on a besoin de la connaissance, de
la compétence ou de l'expérience de plusieurs personnes, on a
théoriquement besoin d'une équipe. Dans la pratique, certains
travaux de création des produits exigent beaucoup un travail collectif,
d'autres relativement peu. Ainsi, le facteur déterminant semble
être le niveau de coordination nécessaire entre les
différents intervenants potentiels.
Ce niveau de coordination important est exigé dans les
circonstances suivantes :
Ø lorsque le produit est complexe parce que comportant
de nombreux sous-systèmes et pièces étroitement
liés les uns aux autres, et lorsqu'il est soumis à des
contraintes extrêmes.
Ø Lorsqu'il est difficile de traduire les besoins des
clients en spécifications techniques et qu'il faut coordonner
étroitement le travail des équipes marketing et R&D.
Ø Lorsque des coûts de production sont faibles.
Dans cette situation, la coordination devra être étroite entre les
différentes fonctions pour faire en sorte que le produit soit facile
à fabriquer et à assembler.
Ø Lorsque le projet doit être
réalisé très vite, rendent le mode de travail assez
séquentiel inadapté et forçant les intervenants de
différentes fonctions à travailler en parallèle...
- La durée de vie des
équipes ?
Quel que soit le projet de développement,
l'équipe de création de produits devrait toujours comprendre un
noyau qui restera attaché au projet depuis le moment où celui-ci
est décidé jusqu'à l'acceptation du produit par le
marché. En marge de ce noyau, certains membres de l'équipe seront
affectés au projet à plein temps, mais pas toute sa durée,
d'autres à temps partiel, en d'autre termes, le concept d'équipe
étant ambigu, la question qui se posent est de savoir quelle doit
être sa durée de vie ? Elle est sans objet puisque tout
équipe doit continuer d'exister aussi longtemps qu'elle est
nécessaire. Ainsi, de nombreuses d'entreprises mettent en place des
gammes de produits en série pour pouvoir conquérir le
marché de façon continue en ciblant des segments ainsi
déterminés d'avance.
Vraisemblablement, la formule du travail en équipe
présente diverses utilités. On l'utilise comme moyen
d'apprentissage, comme outil de formation personnelle et sociale et comme
formule de travail de groupe. Quelle que soit son utilité, elle se
distingue par trois éléments principaux que sont: la cible et la
tâche communes ainsi que la convergence des efforts de chacun des
membres.
La cible et la tâche communes réfèrent
respectivement au but poursuivis par les équipières et les
équipiers et à la façon dont les membres de
l'équipe parviendront à atteindre le but commun visé. La
cible et la tâche communes doivent constituer les préoccupations
premières de chaque membre de l'équipe. La convergence des
efforts des membres concerne l'apport personnel que chacune fournit à
l'équipe autant que les interactions entre les membres.
Innovation et performance :
La relation entre innovation et performances est très
complexe ou encore mal connue. On pourrait portant penser à priori que
la relation est simple et se réduit à deux grandes
questions :
- Quelles ressources faut il consacrer à
l'innovation ? ou, ce qui est une question un peu différente :
les entreprise qui réalisent plus d'innovations sont elles les plus
performantes ?
- Comment utiliser au mieux les ressources
consacrées ?
Ces questions sont simples mais elles n'ont malheureusement
pas des réponses simples. On le constate dès qu'on entre dans le
détail de ce qu'elles impliquent concrètement :
- Les ressources à consacrer à l'innovation (et
les méthodes à utiliser pour la gérer) peuvent
dépendre des secteurs dans lesquels l'entreprise a ses activités.
Elles peuvent varier selon la partie de l'entreprise qui innove ou qui est
touchée par l'innovation. Elles peuvent être différentes
pour les innovations produites, les innovations d'organisations, et elles
peuvent être liées à la stratégie de l'entreprise et
à la maturité des activités ;
- Les ressources consacrées à l'innovation ne
sont pas seulement ; elles comprennent aussi les savoirs techniques, le
temps des dirigeants, des managers, des techniciens et des autres acteurs de
l'innovation dans l'entreprise et hors de l'entreprise et hors de l'entreprise.
Elles incluent également l'organisation interne, les réseaux de
contacts et de financement,...
- Dans l'innovation, les méthodes peuvent être
utilisés pour définir le travail à faire, mais aussi pour
le piloter, le contrôler, en mesurer les performances, le
réorienter, l'abandonner,.... Elles peuvent utiliser des outils de
gestion (comme les tests techniques en clientèle, le business plan, les
outils de recherche marketing, R&D,...) mais elles aussi tenir compte des
éléments importants qui ne sont pas directement pilotés
par des instruments de gestion formalisés : connaissances tacites,
qualité et confiance des relations avec des partenaires externes,...
En outre, ces questions peuvent se poser pour une partie de
l'entreprise (un atelier, une usine, une région commerciale, une
filiale, une division), au niveau de l'ensemble de l'entreprise, au niveau
d'une branche d'activité rational ou mondiale, ou au niveau d'une
nation.
Comme on le voit, la relation entre l'innovation et la
performance n'est pas simple. Une multitude de recherches ont
évoqué les diverses facettes de ce sujet un fil du temps. Nous
nous limiterons note étude à bien évaluer les ressources
nécessaires ainsi que la paradoxe de l'informatisation.
A- Evaluation des ressources
La question qui se pose lorsqu'on envisage et améliorer
sensiblement sa performance en matière de la création des
produits innovants est la suivante : D quelles ressources avons - nous
besoin et comment pouvons - nous les développer ?
L'entreprise doit développer ces ressources en
évaluant ses compétences et mettant en oeuvre de certains
procédures et décisions. Ces dernières, étant
efficaces, permettent aux mieux le développement de la performance de
l'entreprise innovante.
1- Qualité et flexibilité des
ressources :
Beaucoup de managers se plaignent de manquer de ressources
pour mener leurs taches à bien. Pourtant, les expériences et la
pratique témoignent précisément du contraire, au moins
pour une ressource capitale : les hommes ; la plupart des firmes
disposent de trop du personnel pour remplir leur mission.
2- Développer les bonnes attitudes
La mise en place des bonnes bases de compétences ne
suffit pas pour mobiliser les ressources, cela implique également de
susciter les attitudes et les comportements permettant à l'entreprise de
rester compétitive au fil de générations des produits.
En somme, les battants de la course à l'innovation ont
en commun quatre attitudes :
ü obsession du client : le client est un
Roi
Aujourd'hui la plupart des entreprises, essentiellement
les grandes E/ses, mettent en oeuvre une sorte de programme d'orientation
-clients associe généralement des événements qui
stimulent la prise de conscience avec des programmes de formation
spécifique qui donnent un exemple du plus haut niveau ainsi qu'avec la
reconnaissance officielle de services exceptionnelles rendus aux clients.
Ces efforts ne peuvent porter leurs fruits que s'ils
dépassent le stade des slogans et de la théorie, pour aller
jusqu'à la correction de processus spécifiques
ü Forte envie d'apprendre :
Susciter l'envie d'apprendre, condition sine qua non
l'amélioration continue, est encore plus difficile. Il est
nécessaire de faire recours à des mesures de performances pour
stimuler l'amélioration continue et l'apprentissage organisationnel. Ces
mesures encouragent fortement l'amélioration de la performance en
performance en permettant à l'entreprise d'identifier et de diffuser les
meilleures pratiques internes.
ü Passion pour la victoire :
Le processus par lequel le management réussit à
inciter une passion pour la victoire au sein des personnels est encore plus
difficile à cerner. Le mot passion n'est pas excessif pour exprimer la
combativité des E/ses qui prennent la concurrence économique
aussi sérieusement que celles qui le considèrent «comme
passion ».
ü Travail d'équipe :
Beaucoup d'entreprises performantes ont en commun une
préférence marquée par le travail d'équipe. Comme
pour l'obsession du client, le véritable travail d'équipe n'est
pas quelque chose de naturel, il exige beaucoup d'attention et d'effort de la
part des dirigeants mesurent et récompensent la performance collective,
plutôt que la performance individuelle.
3- développer les ressources
essentielles :
La direction va devoir commencer par affiner sa
capacité à développer et détailler constamment sa
vision de l'avenir au niveau du siège comme à celui de chaque
division et unité opérationnelle, en capitalisant sur le
potentiel technologique afin de répondre à l'évolution
des besoins émergents et futurs du marché. Ensuite, elle va
devoir établir le processus et la discipline nécessaires à
traduire cette vision en stratégie, plans technologiques et produits
mutuellement compatibles, afin de maximiser l'impact commercial et parvenir
à une utilisation optimale des ressources de l'entreprise.
En plus, la direction devra promouvoir un véritable
partenariat entre les spécialistes de la technologie et les
gérants de produits et les commerciaux pour mieux gérer
l'innovation etc.
Pour la plupart des l'entreprise, cela n'implique rien de
moins qu'une révolution culturelle processus de changement de cette
magnétique exige un processus de changement de cette magnitude exige un
programme de développement des compétences de grande envergure
dans son contenue, sa nature et sa couverture , puisqu'il doit pouvoir
remodeler à la fois les qualifications , les attitudes et les
méthodes du travail .Tous les processus et toutes les compétences
techniques et managériales nécessaires à la
création des produits novateurs doivent être mis à niveau,
de l'idée initiale jusqu'au lancement du produit : de R&D et
de la technologie jusqu'à la production en passant par la gestion de
produits. Ce changement, pour être effectif, doit par ailleurs être
étroitement lié aux taches quotidiennes des participants.
Il est évident que la contribution d'un employé
expérimenté est de beaucoup supérieure à celle d'un
nouveau venu. Pourtant, il ne se passe pas de jour sans qu'une entreprise
laisse partir des vétérans détenteurs d'une formidable
expérience, souvent pour des questions de politique sociale. Selon un
article paru dans la Harvard Business Review « le
scientifique de niveau moyen change d'emploi tous les 3.3 ans. Un service
scientifique moyen aurait donc un taux de rotation de 30% par an ...Nous
estimons que ce taux de rotation entraîne une perte de 10 à 30% du
résultat utile potentiel ».
4- Efficacité des
installations :
Si la plupart des entreprises se soucient de leurs ressources
humaines dans le contexte de l'innovation, plus rares sont celles qui accordent
quelques attention à la qualité de l'environnement
matériel dans lequel les ouvriers accompliront leurs tâches,
pourtant les projets de développement des produits peuvent être
directement influencés en négatif comme en positif par les
installations mises à la disposition des ouvriers.
A cet effet, les équipes du travail ont besoin de
locaux vastes et bien aménagés. Et comme elles sont
obligées de déménager pendant la vie du projet, à
mesure que l'employé passe du stade des études à celui de
la planification, puis de la conception au développement.
Et enfin, à la production, il est donc souhaitable de
prévoir, d'organiser et d'équipe des sièges dans les
services d'études et de développement et dans les principaux
sites de production, afin de pouvoir accueillir l'équipe aux
différents stades d'un projet.
Compte tenu de la rapidité avec laquelle évolue
la technologie dans le domaine de la conception et de l'information, les
investissements dans les installations et les systèmes de conceptions et
d'étude doivent être flexibles. La flexibilité des
équipements peut se révéler extrêmement utile, en
particulière pour la construction de prototype et d'essais, qui jouent
un rôle capital.
En outre, il est très important pour les dirigeants de
planifier et organiser les installations de création de produits de
manière à instaurer un équilibre
5- pertinence de l'information :
Les informations qu'utilise une firme couvrent de nombreux
sujet : les concurrents, les clients, les opérations internes, le
fonctionnement des machines, la production,... la collection de chacune de ces
catégories d'informations fait également appel à des
économies d'échelles et à des effets de synergie et de
balayage du champ.
En général, chaque type d'informations
pertinentes en matière de maintien de l'innovation peut être
classé selon 4 critères différents : les
méthodes de collecte, les réseaux qui les véhiculent, les
bases de données dans les quelles elles sont conservées et les
applications qui leur sont données, Ces informations font toutes appel
aux systèmes et moyens informatiques, domaine ou la plus grande
flexibilité est souhaitable.
La plupart des l'entreprise ont été
tentées, à un moment, de recouvrir à l'informatique pour
accoutre leur efficacité dans les taches à forte valeur
ajoutée, comme le cas de l'innovation. Pourtant, le fait d'essayer de
faire travailler les hommes plus efficacement revient à prendre le
problème à l'envers. La plupart des membres des équipes du
travail ont d'abord besoin d'améliorer leur degré de
maîtrise de leurs métiers et du processus duquel ils
participent.
6- Base solide de fournisseurs :
La plupart des entreprises ont de plus en plus tendance
à considérer la base de fournisseurs comme une ressource
essentielle. Aujourd'hui les services « achat » ne
considèrent plus que leur rôle consiste à tirer les
meilleurs prix possibles d'un groupe de sous- traitants concurrents,
répondant à des appels d'offres définis dans le moindre
détail. Ils s'efforcent de plus en plus de mettre en place un
réseaux souple et réactif de fournisseurs partenaires, capables
de contribuer par leurs idées propres à la réalisation des
objectifs de la qualité, de coût et de délais
compétitifs de la relation passent au second plan ; l'accent est
mis aujourd'hui sur l'établissement et la sélection des
fournisseurs, en terme d'un partenariat durable avec eux.
Apres avoir traité les principales ressources de la
performance pour permettre à l'entreprise d'innover, on verra maintenant
la contradiction de l'informatisation en domaine de mesure de la performance.
B - Paradoxe de
l'informatisation :
La question qui se pose est : peut-on mesurer la
rentabilité de l'information au sein d'une entreprise ? Si cette
question est de fait rarement abordée, c'est sans doute que l'on ne
dispose pas des outils d'évaluation adéquats pour lier
informatisation et performances.
Beaucoup d'argent et des moyens humains importants sont
absorbées par une informatisation dont les résultats restent
dans une large mesure incontrôlés ; et plusieurs explications
sont avancées pour expliquer cette absence de rationalité
apparente. Pour cela, les outils pour la mesure des coûts de
l'informatisation sont très incomplets, qu'il s'agisse de la saisie des
investissements (achat de matériaux, de logiciels,...) ou de suivi des
coûts de fonctionnement (personnel, usage des réseaux,...). Mottis
a souligné : » le traitement de questions aussi
légitimes que l'informatisation est elle rentable ? souffre
d'innombrables difficultés pratiques ; une
quasi-impossibilité à définir le périmètre
d'impact d'un investissement informatique (qu'il soit applicatif ou technique),
à raisonner hors technologiques, à chiffrer des gains (par
exemple dans le cas d'une activité d'intermédiation, qu'est ce
qui revient à l'outil, qu'est ce qui revient au
négociateur ? »
En outre, le processus d'informatisation correspond à
la trace partielle de mouvement beaucoup plus vaste qui affectent l'ensemble de
la firme, sa stratégie, sa gestion, son organisation, sa relation avec
le marché, etc. Ainsi, une organisation des livraisons en flux tendus,
qui reposent sur les échanges de lots d'étiquettes comme le cas
de la fabrication en Kanban au Japon, correspond à un choix
stratégique de l'entreprise s'appuyant sur une informatisation des flux
de données qui représentent les flux de marchandises et implique
des modifications de l'organisation du travail et un nouveau rapport au
marché. Donc, il serait illusoire de séparer l'informatisation de
l'ensemble du contexte de l'entreprise
A cet effet, pour traiter ce sujet, on va s'intéresser
à 3 points essentiels.
1- circulation de
l'information
Très souvent, l'impact de l'informatisation sur la
circulation et le traitement de l'information sont effectivement clairs ;
son rôle est de faciliter la circulation des données
déjà existantes (gain de temps). Elle permet aussi de calculer
des informations qui n'existeraient pas sous elle. Pour cela,
généralement, l'information est tellement utile à
l'entreprise, mais il y a des exceptions puisque l'information produite ou
véhiculée doit être adéquate aux besoins de tarte
organisation.
De ce fait, les effets les plus courants de l'informatisation
dans ce domaine.
Ø accroître la quantité d'informations en
circulation. Cet accroissement quantitatif dans les circuits d'information.
Ø Modifier les informations existantes, dans le sens
d'une formalisation et d'une synthèse, ce qui peut être
assimilé à la production de nouvelles données et
même de renseignements d'un type nouveau.
Ces circuits d'information peuvent être internes
à l'entreprise et peuvent aussi relier l'entreprise avec
l'extérieur ; comme ils peuvent bien entendu être
concernés dans le même cas.
Ainsi, les effets signalés, ci-dessus, ne se produisent
que si l'organisation y est favorable. L'informatique permet, ou facilite, ces
évolutions et n'en est pas la cause unique, ni même
nécessairement déterminante. Même en ce qui concerne le
rôle de l'informatisation, dans la circulation des informations, ne peut
être envisagé en dehors du contexte social et organisationnel dans
la mesure où elle s'inscrit de ce contexte de l'entreprise. Pour cela,
elle lui représente une trace partielle et constitue alors un point
d'entrée concret pour aborder les évolutions des entreprises.
Un autre effet de l'informatisation est de réduire les
délais de transmission ou d'élaboration de l'information et
permet donc de mieux satisfaire les besoins de la clientèle grâce
à la réduction du délai de traitement des commandes. Elle
conduit, aussi, davantage à une meilleure information mais rarement
moins coûteuse. En d'autres termes, elle produit souvent un gain au moins
potentiel en coordination, interne ou externe en rapprochant les utilisateurs
des informations qui leur sont utiles, mais rarement une économie
directe dans les coûts de traitement de cette information.
2-Autonomie du personnel :
Le but est de savoir si l'information peut conduire à
un accroissement de l'autonomie des travailleurs et aussi de leur
qualification ; c'est-à-dire le passage à une organisation
moins centralisée et à une plus grande autonomie des
unités et des personnes. Cela permet un partage des données qui
facilite, à son tour, un fonctionnement en réseau, la
remontée et la synthèse aisée des renseignements
permettant aux dirigeants un mode de contrôle plus souple. Ainsi,
l'information introduit une redistribution de l'information et offre aux
utilisateurs un accès plus direct aux données dont ils ont
besoin.
Cependant, en pratique, aucune tendance n'apparaît
clairement, ni vers la centralisation ni vers la décentralisation, ni
vers davantage d'autonomie ni vers d'avantage de contrôle, car cette
informatisation ne modifie pas profondément le degré de
centralisation de l'organisation. Cette dernière est en effet capable de
résister, de ne pas utiliser certaines potentialités de
l'ordinateur.
Bien plus, l'informatique peut entraîner ou bien
accompagne une centralisation ou une diminution de l'autonomie ; comme
dans le cas des nouvelles technologies industrielles, il n'y a de
déterminisme technologique fixant l'évolution de
l'organisation.
Un autre point à relever est la modification des
modalités du contrôle. Plutôt que de parler d'accroissement
ou de relâchement du contrôle opéré sur les
unités ou les individus, ce contrôle peut, après
informatisation, porter sur d'autres critères.
3- Pénétration du
marché
Le but est de savoir si l'informatisation permettait aux
entreprises d'être flexible, d'intégrer rapidement les
fluctuations qualifications et quantitatives du marché, tout en
conservant une forte organisation interne en vue de régulariser les
opérations productives ; puisque la plupart des entreprise
s'approchent de la demande.
Ensuite, l'orientation vers le marché peut
revêtir des formes variées :
· un meilleur ajustement de l'offre à la
demande : l'information a pour effet de mieux intégrer la
production et la vente en permettant de passer à des séries plus
courtes, améliorant ainsi la variété des produits et les
délais. Dans la plupart des cas, elle modifie le système
d'information de l'entreprise substantiellement. cette modification est d'une
nette orientation renforcée vers le marché. Inversement, dans les
entreprises où se produisent des évaluations vers le
marché, il y a quasiment toujours une modification. Donc, l'orientation
vers le marché s'assimile permette de légitimer des normes, des
cadences et des contraintes de production qui reposent sur l'autorité de
la hiérarchie ; mais la flexibilité interne n'apparaît
pas nécessaire à une orientation vers la demande.
· Une formalisation des liens entre l'offre et la
demande : en d'autres termes, est ce que les réseaux informatiques
insèrent le marché dans l'entreprise. En effet,
l'intégration de l'information rend possible le développement de
stratégies de partenariat et favorise une désintégration
verticale des entreprises. La relation avec la demande est plus serrée,
ce qui nécessite un énorme investissement de formation
préalable pour pouvoir produire en juste à temps des produits
différenciés, ce qui permet une réactivité par
rapport au marché.
En résumé, ces trois points, ci-dessus,
démontrent ce paradoxe de l'informatisation. A partir du premier point,
l'informatique n'est efficace que dans les organisations faisant appel à
une large circulation de l'information.
En revanche, relativement au deuxième point,
l'informatisation ne s'accompagne pas systématiquement d'un
accroissement ni d'une réduction de l'autonomie. Elle développe
une centralisation de certaines décisions et une décentralisation
d'autres ; comme elle permet aussi un renforcement du contrôle en
mettant à la disposition de la hiérarchie des indicateurs sur la
productivité individuelle. Sans oublier son rôle de faciliter les
communications horizontales rendant possible l'ajustement mutuel entre
opérateurs d'un même niveau hiérarchique. Pour cela,
l'ensemble de ces configurations peut coexister au sein d'une même
entreprise.
D'après le troisième point, l'informatisation
permet aux entreprises de mieux intégrer les fluctuations qualitatives
de la demande tout en conservant une organisation interne de type industriel ou
bureautique.
En somme, les effets de l'informatisation sont donc souvent
ambigus et contradictoires et la performance apparaît surtout lorsque la
cohérence de l'organisation est renforcée.
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